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Friday, September 27, 2024

Le concept de « Géopolitique », une énigme ?

Pour comprendre les enjeux mondiaux, tels que les conflits, les alliances, la sécurité, l’environnement, et le développement économique dans le monde, il faut d’abord « maîtriser » la notion « géopolitique ».

La « géopolitique » est le « pouvoir global » ou le « globe politique » qui examine les implications de dynamiques sur la « sécurité régionale et mondiale ». Elle est l’ensemble des relations et des interactions politiques qui se déroulent à l’échelle mondiale. La géopolitique examine les facteurs économiques [Environnement, ressources naturelles, commerce, …] dans la région ou dans le monde qui justifie « l’expansion territoriale » et les « stratégies du pouvoir – définir comment travailler avec les nationaux ou les mandataires (les acteurs étatiques et non-étatiques) ».

Le globe politique englobe les gouvernements nationaux, les organisations internationales, les mouvements politiques transnationaux, les accords diplomatiques et toutes les autres manifestations de la politique à l’échelle mondiale. Il reflète la « complexité des relations entre les États et les acteurs non-étatiques, ainsi que les enjeux qui transcendent les frontières nationales ».

Et selon l’ONU, la géopolitique est une « discipline » qui étudie les « relations entre l’espace géographique (qui peut toucher plusieurs pays), les ressources naturelles, les populations et les États, ainsi que les interactions entre eux ». Elle cherche à comprendre comment la géographie influence les affaires internationales, la politique et les décisions stratégiques des acteurs étatiques et non-étatiques. Elle analyse les « rivalités territoriales, les conflits et les alliances entre États, ainsi que les implications de ces dynamiques sur la sécurité régionale et mondiale ».

C’est pourquoi, l’ONU qui est « les cinq yeux du monde » comprend plusieurs branches qui étudient, analysent et cherchent à comprendre la « complexité des relations entre les États et les acteurs non-étatiques, les facteurs culturels et historiques qui façonnent les relations internationales ainsi que les enjeux qui transcendent les frontières nationales » pour nourrir le « pouvoir global », là où se déroulent les interactions et les décisions qui affectent la gouvernance mondiale et les relations internationales.

Les tenant du « pouvoir global »

Ceux qui détiennent ce « pouvoir global » militent pour le « contrôle et l’étude » des facteurs géographiques (ressources naturelles, les territoires, politiques extérieures des Etats, les conflits entre les nations à travers les régions, la démographie, la culture) ; et contribuent aux stratégies politiques et militaires des nations à l’échelle mondiale.

Dans le cas où les membres du « monde politique » ne parviennent pas à s’entendre, chaque membre utilisera sa force pour s’opposer ou trouver un équilibre (comme c’est le cas au Sahel en Afrique de l’Ouest où la France a été chassée). Une confrontation militaire mondiale peut se produire (comme lors de la première et deuxième guerre mondiale, et aujourd’hui vers la troisième guerre mondiale si on ne prend pas des mesures de précaution adéquates).

La décision ou l’intérêt du « globe politique » sont influencés par les intérêts économiques (ressources naturelles, environnement, commerce et sécurité nationale) des États, afin de garantir la prospérité de leurs économies ou de leurs industries. Quel que soit le nombre de massacres, de tueries et de génocide perpétrés sur la population autochtone dans un État, l’objectif principal est ailleurs. « D’où l’importance de ne pas se fier à la communauté internationale ».

Une remarque : lorsqu’on évoque les ressources naturelles, il ne s’agit pas uniquement du sous-sol. Ici, on peut également observer les substances que les fleuves, les lacs, les mers et les océans renferment. Parce que 70% des ressources précieuses se trouvent au fond des océans. L’eau dissimule de nombreuses choses que l’on ne peut pas imaginer. Quand on parle de l’Environnement, on voie seulement les forêts et surtout les arbres qui conditionnent la technologie, la biodiversité, les espèces de plantes recherchées et le sol.

Il est temps de commencer à explorer et comprendre l’influence de « l’hégémonie et du régionalisme institutionnel » sur la « géopolitique africaine ».

Didier Amani SANGARA

© LNL News 2024, tous droits réservés.

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