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Friday, October 18, 2024

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Liban : Beyrouth frappée après un avertissement israélien d’évacuation

Vehicles lie among the ruins of a house that was destroyed by an Israeli airstrike in Aitou, Lebanon, on Tuesday. 
Carl Court/Getty Images

Résumé

Le conflit entre Israël et le Hezbollah continue de faire rage, frappant durement le Liban et la bande de Gaza. Les bombardements israéliens ont fait de nombreuses victimes civiles, tandis que la communauté internationale tente d’intervenir pour soulager la crise humanitaire à Gaza. Des manifestations pro-palestiniennes s’organisent à travers le monde, reflétant la montée de l’indignation publique contre les violences.


BEYROUTH — Dans une escalade des hostilités, des frappes aériennes israéliennes ont touché le quartier chiite de Haret Hreik, dans le sud de Beyrouth, tôt mercredi matin, quelques minutes après que l’armée israélienne a ordonné l’évacuation de la zone. Selon des images diffusées en direct par AFPTV, l’armée avait averti dans un communiqué que des “actions militaires contre des installations et intérêts liés au Hezbollah” étaient imminentes. Ce bombardement s’inscrit dans le cadre d’une intensification des frappes israéliennes dans le sud du Liban, ciblant des infrastructures civiles et stratégiques.

La situation sur le terrain s’aggrave également à Gaza, où plus de 50 personnes ont été tuées dans les dernières frappes israéliennes. À Qana, dans le sud du Liban, dix autres personnes ont péri sous les bombardements. Les frappes, qui visent des zones densément peuplées, ont causé des destructions massives et mis sous pression les services d’urgence, déjà débordés.

Réactions internationales et manifestations mondiales

Face à cette escalade, des manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu dans de nombreuses villes du monde. À Paris, des milliers de personnes se sont rassemblées à la Place de la République, brandissant des pancartes et scandant des slogans en soutien à Gaza. Marine Tondelier, cheffe du parti écologiste français, a vivement dénoncé l’inaction des dirigeants mondiaux, exprimant sa frustration face à ce qu’elle appelle une “indifférence internationale” devant la souffrance des Palestiniens.

Des manifestations similaires ont eu lieu à Istanbul, Sydney et Tunis, où des foules ont exigé un cessez-le-feu immédiat et la libération des prisonniers politiques palestiniens. Dans plusieurs de ces manifestations, des figures politiques et militantes locales ont pris la parole, appelant la communauté internationale à intensifier la pression sur Israël pour mettre fin aux hostilités.

Pressions diplomatiques sur Israël

Sur le plan diplomatique, les tensions se sont intensifiées entre Israël et ses alliés traditionnels. Les États-Unis ont adressé une lettre ferme à Israël, réclamant une amélioration de la situation humanitaire à Gaza. Le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ont conjointement signé un document exigeant des actions concrètes sous 30 jours, menaçant de revoir l’aide militaire américaine si ces demandes n’étaient pas satisfaites. Malgré cette pression, Israël continue de bénéficier du soutien militaire américain, avec notamment l’envoi du système de défense antimissile THAAD, qui vient renforcer la sécurité israélienne face aux menaces de roquettes.

La France, par la voix du président Emmanuel Macron, a renouvelé son appel à un cessez-le-feu immédiat. Cette proposition a été fermement rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a réaffirmé la détermination d’Israël à continuer ses opérations contre le Hezbollah jusqu’à ce que l’organisation ne représente plus une menace pour la sécurité israélienne.

Impact humanitaire et déplacement des populations

Les frappes israéliennes ont causé d’importants déplacements de population au Liban, où plus d’un million de personnes ont fui leurs foyers, selon les estimations des agences humanitaires. Environ un quart du pays est désormais sous des ordres d’évacuation israéliens, notamment dans le sud, région particulièrement touchée par les bombardements.

Les organisations humanitaires, dont l’ONU, peinent à accéder aux zones les plus affectées, notamment en raison des frappes continues. Les centres de santé, déjà débordés, manquent cruellement de matériel médical, et les évacuations se poursuivent dans des conditions extrêmement précaires.

© 2024 – O Bulamba / ADR

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