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Friday, September 27, 2024

AFRIQUE : PAUL KAGAME, UNE MENACE CONTRE LE CONTINENT

Le désir d’avoir l’Afrique sans les Africains ou créer une race des travailleurs de la terre, pas une race des maîtres et des soldats […]

Acheter ou vendre l’Afrique aux étrangers : « le remplacement des populations africaines par les populations étrangères », telle est la derrière carte à jouer par l’homme fort de Kigali. Le Rwanda est devenu un « passage obligé dans la guerre de positionnement » que se livrent les économies internationales sur le continent africain et une « destination privilégiée du tourisme d’affaires » pour les occidentaux et leurs alliés.

Il est sans doute que le président Paul Kagame est utilisé pour faire encore revivre l’Afrique l’« Age des empires (1830-1914) » ; Où la structure politique de l’Afrique indépendante fut mise en pièces par les ambitions territoriales des Empires européens. Le Rwanda est un laboratoire international pour la déstabilisation de l’Afrique. Il sème la désolation dans la région des Grands-Lacs Africain et c’est un cauchemar pour l’Afrique.

Paul Kagame en quête de leadership Africain

Derrière la façade dédiée à la recherche de la coopération, de la stabilité et de la paix sur le continent africain, Kagame, en quête de puissance et d’influence. La vision de Paul Kagame est de transplanter le modèle rwandais sur le continent africain. Le président rwandais affirme vouloir contribuer à la stabilité, au développement et à la prospérité du continent Africain tout en imposant sa vision, voire sa méthode de reconstruction du pays. Il tente également de réformer cette institution panafricaine, mais donne au final une « Image de promoteur des intérêts du Rwanda et de non- Africains ».

L’intérêt réel que Kagame porte à l’Afrique découle du fait qu’il veut y être un acteur central. Ainsi, il apparaît que Paul Kagame mène la politique étrangère de son pays en fonction des intérêts de l’ethnie tutsie, des falashas, des Somaliens, des réfugiés afghans, des migrants de la Libye, des demandeurs d’asile arrivés illégalement en Europe (Iraniens, Syriens, Erythréens, Ethiopiens …), ce qui le pousse à être agressif avec ses voisins. Un tel projet ne compte pas se limiter dans la sous-région, mais va s’étendre sur toute l’Afrique. Il renforce cette position hégémonique et profite encore de la bénédiction octroyée par les alliés occidentaux, grâce à l’exploitation de la fragilité qui caractérise le contexte géopolitique de la sous-région et africain.

Le Rwanda prêt à « prendre l’arène des Nations unies » sur toute l’Afrique

  • Rwanda, un ancien pays hôte devenu un contributeur de premier plan du maintien de la paix. En maîtrisant l’ « Outil de la politique étrangère de maintien de la paix », le Rwanda se taille un autre chemin vers le sommet et se fait connaître au monde entier.
  • Accueil des migrants, de demandeurs d’asile et des réfugiés pour encourager l’immigration de populations étrangères sur le territoire africain en commençant sur le territoire congolais et du Soudan du sud. L’objectif des USA et leurs alliés Anglo-Saxons de créer le « Nouvel Occident » en Afrique.
  • Francophonie : Avoir un représentant légitime ou être à la tête des organes de prise des décisions est la seule arme à utiliser sans verser le sang qui se joue par la diplomatie rwandaise.
  • Diplomatie : Un travail permanent accompli depuis plus d’une décennie par des lobbies pro-Kagame et pro-tutsi. En jouant à la séduction politico-diplomatique, Paul Kagame parvient à renforcer son pouvoir d’attraction. Encensé par les médias rwandais, étroitement contrôlés, il est perçu sur la scène internationale comme un leader voire un « Modèle africain » en matière de bonne gouvernance et de gestion de l’État, en dépit des critiques faites à son régime autoritaire et ses politiques d’oppression envers l’opposition.

Ce qui a été dit

Quand le génocide contre les Tutsis et les résistants Hutus a commencé à prendre de l’ampleur à Kigali en 1994, les FPR de Paul Kagame observé et facilité le carnage qui se jouait sous leurs yeux. Paul Kagame et ses troupes ont alimenté le génocide rwandais en 1994, de manière à s’emparer du pouvoir et s’y maintenir plus longtemps. Ils ont potentialisé cette violence en infiltrant les Interahamwe à Kigali, à Butare et à Ruhengeri, et exhortait les jeunes Hutus et les milices de la jeunesse afin de semer la division, d’engendrer la haine raciale et de déchaîner la violence. Ces commandos-agiteurs ont encouragé la violence, assassiné des politiciens hutus et tués les Tutsis lors des barrages routiers comme le souligne « Judi Rever » dans son livre « Rwanda, l’Eloge du sang ».

A lire aussi : Rwanda : Paul Kagame sauveur de tutsi qu’il offriat en sacrifice

Et si on essaie de faire une analyse de la stratégie du chaos implantée en RDC, l’ex Zaïre depuis 1996, l’appréciation du régime de Paul Kagame au vu de ses actes maléfiques au Congo (1994-2003), sème confusion. Ça confirme cette hypothèse qui dit que les Tutsis sont un miroir pour les occidentaux et que les Nations-unies, leur mandat au Congo est de garantir la sécurité des Tutsis au Kivu. On dirait que, les Congolais et les Hutu rwandais, leur mort comme leur survie, vaut « Un non-événement ». Qu’ils aillent à la boucherie ou au van de jugule des chasseurs braconniers, c’est leur affaire.

Les Nations-unies et l’Occident souhaitent à la tête de l’Afrique un homme qui a une culture de la peur « dominé le paysage social et politique où les opposants moins célèbres disparaissent à tout jamais ».

Paul Kagame sert de levier pour :

  • Imposer la culture occidentale sur le continent africain ;
  • Terroriser et déstabiliser les pays dont les gouvernements et les peuples refusent de répondre aux instructions du Conseil de sécurité de l’ONU, comme cela s’est produit dans le cas de la République démocratique du Congo ;
  • La consolidation de la paix et la contribution des Nations-unies au continent africain ;
  • Non-respect de l’intégrité territoriale (délivrance des frontières au gré des blancs) ;
  • Aider à ne pas parler de génocide, de massacres ni de « crimes de guerre » ou de « crimes contre l’humanité » dans un pays africain, cas de la RD Congo.

Analyse de Didier Amani SANGARA, Leo Njo Leo News

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1 COMMENT

  1. Paul kagame est une marionnette des Américains qui se cherché à taillé une route pour se faire un nom, mais il doit comprendre que le fait de cherché à déstabiliser notre continent Africain, nous ne sommes plus content de voir qu’un fils Africain puisse travaillé pour les intérêts des occidentaux. Il est entrain de creusé son propre tombe, le pays qu’il est entrain de destabilé la RD Congo, il payera très très chère.c’est le pays de Kibangu, Lumumba, dont leurs sangs a coulé sur cette terre,Kagame moissonnera ce qu’il sème tôt au tard.

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