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Friday, September 27, 2024

RDC : LA MENACE RWANDO-OUGANDAISE AUX PORTES DE GOMA

Si aucune mesure n’est prise pour contrer la menace posée par le groupe terroriste M23 dans le Rutshuru, le M23 recrute et organise une offensive généralisée en moins de dix jours pour s’emparer de la ville de Goma, avec pour intention de négocier en position de force avec Kinshasa.

Selon Gisèle KAJ Adjeta, journaliste à la Radio Okapi, Antenne de Goma, la face de la guerre d’agression rwando-ougandaise pourrait changer en défaveur de la RD Congo dans une dizaine de jours, selon sa déclaration sur Twitter.

Elle a souligné que l’occupation de la ville de Bunagana par le groupe terroriste M23 n’est qu’une « zone de rassemblement pour une attaque ». Contraints de soutenir le M23, le plan global du Rwanda et de l’Ouganda est « d’aider ce groupe rebelle à s’emparer de la ville de Goma, la cité de Rutshuru, Rwindi dans le parc de Virunga et la cité d’Ishasha et de s’assurer que ce dernier maintienne les positions conquises pour une période de temps significative sans présence visible de leurs alliés parrains ».

Ce qui a poussé le M23 de recruter des jeunes Rwandais désœuvrés et/ou exerçant des métiers domestiques pour rejoindre le M23. Le processus de recrutement se poursuit à Nyakabanda, où des jeunes ont été contraints de se rendre au camp de Nakivale pour recevoir des instructions sur le maniement des armes.

Gisèle signale également que les Nyatura de Masisi se battent aux cotés de M23. Le Major KAZUNGU, ancien chef Nyatura qui a semé mort et désolation dans le territoire de Masisi a rejoint le M23 avec près de 300 combattants. 70% des effectifs ont été recruté de gré ou de force dans la communauté Hutu.

Pendant ce temps, le Rwanda accuse le Congo de bénéficier du soutien des FDLR, alors que Kigali travaille avec les Nyatura, principaux alliés des FDLR. Allez-y comprendre quelque chose !

©2022-Daniel Mombele pour Leo Njo Leo News

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3 COMMENTS

  1. Le fait de s’allier à un mouvement d’agression témoigne de la traîtrise. Laissons tomber. Tout se paie ici bas. J’ai la ferme conviction. L’histoire est têtue. L’histoire se répète aussi. Souvenez-vous de la révolution hutu de 1959 au Rwanda. Et après la reprise du Rwanda par Tutsi. Même si la RDC est agressée aujourd’hui et tout le territoire conquis, il faut noter que même nos arrières petits enfants feront tout pour reconquérir leur pays. Si aujourd’hui le congolais est faible. Un jour, un “Jeanne d’Arc” sera née pour récupérer son pays. Mais que chacun soit conséquent.

  2. Il y a certaines vérités dedans. Quant à la confirmation que les prétendus Nyatura de Masisi travailleraient pour le compte du Rwanda, c’est une généralisation abusive. D’abord le mot Nyatura est abusivement collé à tout porteur d’arme non étatique et de la communauté hutu. Pourtant, aucune organisation formellement constituée ne s’est déjà présenté sous ce label. C’est donc une invention des agresseurs dont l’objectif est de diviser les résistants hutu aux autres résistants congolais qui sont spontanément appelés Maï maï.
    Quant à l’engagement du fameux Kazungu avec un nombre de combattants hutu, ce réseau de recrutement existe et déjà dénoncé par nous auprès des autorités compétentes. Il est mis en place par les politiciens et officiers caciques du RCD et bien positionnés dans l’appareil sécuritaire de l’état. En dehors du fameux Kazungu, il faut noter qu’il y a d’autres officiers hutu et non hutu qui sont très actifs dans ce réseaux de recrutement.
    On peut citer par exemple :
    1. Le Col NZANZU, petit fils de la famille Mwanaweka, il était colonel au sein de la PNC issu de Maï maï qui a rejoint le M23 en 2012..
    2. Col Ernest SEBAGENZI: col au sein de la PNC, il était commandant bataillon de garde à Goma jusqu’en 2012, date à laquelle il va rejoindre le M23 après la chute du M23 qui lui promettait faire de lui l’inspecteur de la PNC une fois le Nord-Kivu conquis. Moitié hutu, moitié Tutsi, il n’est nullement pas un résistant hutu.
    3. Le fameux Col GACHERI : fils de ERASTO à busumba dans le Masisi, il est issu d’une famille connue comme fervente à toutes les agressions. Le fait qu’il soit hutu, ne fait pas de lui un résistant hutu car sa famille a toujours servi l’agression dont son père même qui reste exilé au Rwanda étant cadre du M23.
    4. Col Gipanga: ancien résistant hutu oui. Mais il avait fini par mordre à l’hameçon en adhérant au CNDP. Il est donc un officier issu du CNDP et non de la résistance hutu.
    Les vrais résistants hutu de Masisi sont dénommés ANCDH/AFDP. Ils sont aussi abusivement appelés NYATURA ABAZUNGU. Ils sont membres de la plateforme de Résistants Patriotes pour la Défense de la Patrie et engagés contre l’agresseur. Commandé par le Général Jean Marie Bonane, ils ont fait montre d’une résistance dans pareil depuis la nuit de temps.
    Voilà un éclaircissement à apporter à cet article de Gisèle Kaj.

  3. Ce sont les bons élèves, si pas les bons commissionnaires qui s’acquièrent des dividendes auprès de leurs maîtres.
    Là où le diable n’accède pas, il y envoie une femme.
    Et là où les occidentaux ne peuvent pas pêcher, ils y envoient leurs hameçons.
    Complots, compromis et compromissions; s’immiscent lentement mais sûrement.
    Ils y arriveront coûte que coûte !

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