RDC : Le Sud-Kivu en danger ! Une ONG américaine MPA finance les milices Banyamulenges.
Une agression rwandaise dans le Sud- Kivu qui a été financée par la Mahoro Peace Association (MPA) de la diaspora mondiale Banyamulenge.
Le FBI et les renseignements congolais (ANR) soupçonnent qu’un « vaste réseau au sein de la diaspora Banyamulenge » opérant depuis les États- Unis finance Michel RUKUNDA, alias MAKANIKA, un ancien colonel qui a déserté les FARDC en 2019 et qui est aujourd’hui à la tête des milices banyamulenge TWIGWANEHO [Défendez -nous] en Kinyarwanda.
MAKANIKA a surpris par son sens tactique et sa capacité à s’équiper militairement, grâce au soutien financier de l’organisation communautaire MPA, basée aux États – Unis. Cette organisation influente est décrite comme une organisation de la diaspora banyamulenge qui « collecte des fonds pour répondre aux urgences et alerte régulièrement sur les persécutions dont est victime la communauté banyamulenge », selon l’organisation.
Officiellement, l’ONG MPA (Mahoro Peace Association) se concentre sur la crise sécuritaire et humanitaire en cours sur les hauts plateaux d’Uvira-Minembwe au Sud- Kivu. Elle œuvre pour la « coexistence pacifique et le développement des Banyamulenge », longtemps stigmatisés au Sud-Kivu. Bref, la MPA travaille pour la cause de Banyamulenge en RD Congo.
Certains cadres de l’ONG MPA sont cités et/ou ont travaillé dans plusieurs rebellions constituées dans les années 1990 par MUSEVENI au soutien à Paul KAGAME (APR : Armée patriotique rwandaise), à l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) et passant par le RCD Goma (Rassemblement congolais pour la démocratie).
Une agression d’un autofinancement important
Selon les informations fournies par Africa Intelligence, la rébellion MAKANIKA [la milice TWIGWANEHO] reçoit un soutien financier clandestin du MPA depuis 2019. Les fonds levés ont permis « la montée en puissance des forces banyamulenge sur les hauts plateaux d’Uvira ». Et cette stratégie a été initiée par Alexis NKURUNZIZA, membre du comité exécutif de l’association, et ex-officier du renseignement au sein du FPR (Front patriotique rwandais) de Paul KAGAME, à la fin des années 1990.
Il est soupçonné d’être l’œuvre de MAKANIKA, qui a réorganisé la milice TWIGWANEHO, l’a équipée et l’a dotée d’un véritable état-major militaire dans la localité congolaise de Bijabo. Une preuve d’« aide financière importante » des tutsis vivant à l’ intérieur ou à l’ extérieur du Congo pour la balkanisation du pays .
>> Lire : RDC : MINEMBWE, LE POINT DU DEPART DE LA BALKANISATION DU CONGO
Plus de 1,5 million de dollars ont été collectés via un réseau de mutuelles banyamulenge réparties en Europe, en Australie, au Canada, aux États- Unis et dans la sous-région des Grands Lacs en Afrique. Chaque adhérent est incité à participer via de petites cotisations, comprises entre 20 et 50 dollars pour soutenir leur « cause maléfique au en République démocratique du Congo ». Refuser signifie risquer des pressions ethniques ou être exclu de la communauté tutsie.
Mahoro Peace Association travaille en étroite collaboration avec l’association Gakondo qui supervise la distribution des collectes dirigé par Félix NYIRAZO RUBOGORA, un belge. Et dans la sous-région, les mutualités banyamulenges sont regroupées dans les associations « SHIKAMA ».
Le transfert de cotisation confère une certaine confidentialité au système financier. Les mutualités utilisent les intermédiaires, surtout les employés à l’ambassade, comme par exemple John MUKIZA, frère du général Charles BISENGIMANA, officier de la police nationale congolaise qui travaille à l’ambassade de la RDC au Burundi. Et côté congolais, le docteur Lazare SIBITEREKO, recteur de l’université Eben-Ezer de Minembwe assure les transferts.
Désaccord stratégique entre MPA et GAKONDO
Avec plus de 7000 membres et plus de 70 représentants, du Kansas au Texas en passant par le New Hampshire, la MPA est savamment structurée et souhaite continuer par elle- même. Elle est soupçonnée en outre de disposer de bureaux délocalisés à Goma, Uvira, Bujumbura et Nairobi, tous distincts des mutualités banyamulenges gérées par Gakondo et opérant indépendamment. L’ensemble est dirigé depuis Dallas, au Texas, par Adèle KIBASUMBA NDABA, la présidente de MPA et son vice-président Jean de Dieu NDARAHUYE IRANKUNDA.
Il y a aussi, au sein de l’ONG MPA, un groupe distinct de volontaires composé d’anciens combattants tutsi rwandais, dont les revenus sont principalement dirigés vers la milice TWIGWANEHO au Sud – Kivu. Nous soulignons également les liens entre certains responsables politiques congolais et l’Association Mahoro pour la paix.
C’est le cas de Moïse NYARUGABO, considéré comme l’un des parrains de l’organisation qui voit d’un bon œil les TWIGWANEHO. « Sans leur action, il ne resterait plus un seul banyamulenge », est un proche d’Azarias RUBERWA, président fondateur du RCD Goma.
>> Lire aussi : CE QUE L’ON IGNORE SUR L’ORIGINE DES TUTSI AU CONGO
©2023- Didier Amani SANGARA, Leo Njo Leo News
Sincèrement la situation qui se passe dans du pays est activé par les américains depuis longtemps beaucoup des mes frères et sœurs dans l’Est du pays déploré les comportements de certains ONGS qui vient implanté leurs activités dans l’est,ils le font pour créer des insécurités aux bénéfices d’extraire nos minerais d’où il faut que notre gouvernement d’être plus claire avec les américains,c’est pour cela depuis longtemps les américains ne veulent pas aider les congolais avec un logistiques d’armes parce-que ils savent très bien leur magouille alors qu’ils pensent que la partie Est du pays sera balkaniser sincèrement ils se trompent. Nous avons très bien qu’il pousse notre président à négocier avec les rebelles pour que la RDC ne soient toujours pas fort en armé sinon cette fois-ci nous avons compris votre manœuvre.