L’heure est au rendez-vous pour la coopération militaire et sécuritaire et dans le cadre de la politique de renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le 2 octobre 2022, les liens entre le Burkina Faso et le Mali n’ont cessé de se resserrer. Ibrahim Traoré et son homologue malien, le colonel Assimi Goïta, ont demandé à leurs gouvernements respectifs de coopérer plus étroitement, notamment dans la lutte contre le terrorisme.
Le capitaine Traoré, l’homme qui se rêve en nouveau Sankara veut faire mieux que son prédécesseur dans un pays ravagé par l’insécurité.
Et, pour gagner la guerre contre les groupes terroristes, il a décidé de s’attaquer à la réforme de son armée infiltrée après avoir annoncé des recrutements militaires et un appel à 50 000 volontaires pour défendre le pays.
Six bataillons d’intervention rapide (BIR) ont été créés le 14 novembre dernier, basés provisoirement à Ouagadougou et pouvant être déployés sur l’ensemble du territoire en fonction des besoins opérationnels.
La mission première de ces unités polyvalentes et réactives est « d’intervenir au plus vite et au plus tôt face à toute menace ».
Une nouvelle phase dans la lutte contre le terrorisme a commencé.
Engagé à résoudre cette question terroriste sur son territoire Burkinabé, Assimi Goïta, son homologue malien, joue le héros et œuvre à un rapprochement entre Moscou et Ouagadougou, qui s’est notamment concrétisé par des acquisitions d’armes russes.
En rejoignant la Fédération de la Russie, le Burkina Faso aura la possibilité de bénéficier de la puissance militaire russe pour « protéger sa patrie » et ses « propres intérêts » et exercer sa propre autorité.
Et pour réussir, un tel projet militaire et sécuritaire a besoin de la coopération des pays voisins comme le Mali, le Niger et le Togo.
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