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Friday, September 27, 2024

AFRIQUE : LA DETTE DITE AIDE, UNE FORME DE COLONISATION DE L’AFRIQUE

La dette dite aide, une autre forme de colonisation de l’Afrique.

Des années plus tard, après le partage de l’Afrique à Berlin en 1885, de nouvelles perspectives de se partager le continent africain furent effectuées par le truchement malicieux des financements pour l’aide humanitaire et des financements de la dette proposée. Ce fut en revanche, une nouvelle donne européenne conventionnelle, d’imposer le néo colonialisme moderne dans le but de combattre bien-sûr, l’indépendance qui venait d’être accordée aux pays africains de façon précipitée, sous la pression démocratique enclenchée par les Etats-Unis.

A cause des guerres à répétition qui assiégèrent l’Afrique durant de longues années, les pays africains sombrèrent dans une crise économique sans précédent. La seule issue de sortie de cette crise afin de soutenir les gouvernements étouffés par des difficultés financières ; fut le Fonds Monétaire International (FMI). Or, le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale qui ne sont pas des Associations sans but lucratif, ils doivent exiger le remboursement avec des intérêts exorbitants !

L’exemple le plus frappant est celui du Zaïre en 1990, lorsque la communauté internationale envisageait de renverser le régime du Maréchal Mobutu. Il fallait prendre le taureau par ses cornes fragilisées par la crise. Cela avait débuté en 1986 quand le Zaïre avait abandonné le programme d’austérité conditionnant les prêts du FMI. Le Zaïre de Mobutu avait sombré dans une crise économique gravissime avec laquelle l’opposition trouvait une argumentation contre le régime en place.

La dette, c’est encore une autre forme de colonisation

« La personne qui est censée te soigner les yeux, est celle malheureusement qui les troue ! ». Dans cette analyse proposée par Leo Njo Leo News, Amani SANGARA montre que la dette dite aide aux pays africains, est « Une autre forme de colonisation de l’Afrique ». L’aide ou dette, c’est dans cette forme actuelle que tout est contrôlé par l’impérialisme qui domine le monde. La croissance de cette dette et sa perpétration obéissent à des paliers bien structurés en dividendes occidentales, à de normes qui sont totalement étrangères, faisant en sorte que les pays africains deviennent les esclaves financiers. La classe politique africaine conduit toujours l’Afrique à l’endettement en jouant comme dans un casino. Et les perdants ne sont pas que les autorités mais surtout les peuples gouvernés dans un système qui au lieu de développer l’Afrique, l’enchaîne dans de liens des dettes. Et à chaque fois, ça paraît comme gagner pour répondre aux besoins vitaux des citoyens, … et pourtant c’est le contraire.

L’Afrique ne peut pas continuer à s’endetter sans avoir de quoi rembourser. Sa génération n’est pas responsable de la dette, au contraire les colons et la communauté internationale doivent beaucoup plus aux africains au-delà de n’importe quelle richesse de ce monde. C’est-à-dire la dette de sang. Le sang du peuple africain qui a été versé et qui continue d’être versé. Avec l’aide ou la dette, les colonisateurs se sont transformés en assistants techniques et ce sont eux qui proposent des sources de financement sur toute l’étendue de l’Afrique. Ces bailleurs de fonds sont devenus des conseillers et sont recommandés par les anciens colonisateurs. Ils présentent des montagnes financières alléchants et des dossiers et puis les pays africains sont endettés pour dix ans, cinquante ans, voir même plus pour dire que l’on a amené l’Afrique à compromettre son peuple pendant plus de cinquante ans.

« Quand tu t’es battu si dur pour te remettre débout … Ne retourne jamais vers ceux qui t’ont mis à terre » ! Mandela.

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C’est ainsi qu’aujourd’hui, pour ne pas subir les dictats des financiers internationaux, les pays africains devraient refuser toute aide du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale. Malgré la situation de la pauvreté du peuple africain, le pillage, tuerie et autres drames, l’Afrique peut compter sur elle-même. Elle peut dire NON à la dette pour éviter de payer demain et plonger dans le chaos. Ceux qui prêtent l’Afrique l’argent, la plupart sont ceux-là qui l’ont colonisé ; ce sont les mêmes qui géraient vos Etats et vos économies, ce sont eux qui endettaient et/ou qui continuent d’endetter l’Afrique auprès des bailleurs de fonds, leurs frères et cousins. Le peuple africain ignore ce genre de dette et ne peut pas la payer.

Dites « NON » aux vieilles et nouvelles formes de colonialisme. Dites « OUI » à la rencontre entre les peuples et les cultures. Vous ne pouvez plus continuer à mener, dans vos pays, dans vos régions, dans votre continent Africain, une politique sur base de l’aide « Cela n’a pas marché, ne marche pas et ne marchera pas non plus ! ». Ce n’est pas juste que les pays africains, 60 ans après leurs indépendances, continuent à définir leurs budgets de l’éducation, de l’armée et de la santé sur la base des financements provenant des contribuables européens, de la Banque mondiale, de la FMI ou d’autres donateurs potentiels. Unissez-vous pour être capable de financer vous-mêmes les besoins de base de vos communautés. L’avenir de l’Afrique n’est pas entre les mains de grandes puissances, de la banque mondiale ou du FMI. Il est vraisemblablement dans la vraie unité africaine, dans sa capacité de s’organiser, dans la réconciliation régionale et dans un processus de changement enclenché par la conviction africaine légendaire.

Je pense que le fait d’abandonner les accords qui gênent et lient l’Afrique et les africains, serait salvatrice, et c’est ce qui essuierait leurs larmes. « NON, vous ne pouvez pas continuer à être complices, arrêtez d’accompagner ceux qui sucent le sang du peuple africain ; vous ne pouvez pas continuer à les accompagner dans leurs démarches assassines ».

© Rédaction LNL News

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