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Friday, September 27, 2024

Afrique : La problématique Hutu – Tutsi au-delà des frontières

Les 10 millions des morts en République démocratique du Congo ne seraient que des dégâts collatéraux d’une guerre sans merci que se livreraient Hutu et Tutsi du Rwanda depuis des siècles et s’est déroulé sur fond du « jeu d’influences multiformes sur la RD Congo ». Les Tutsis se battent pour constituer une zone « Terre Tutsie » dont le cœur se trouve « être la République démocratique du Congo » décrite à juste titre comme un « Scandale géologique ». Les soldats Tutsis formés par les pays anglo-saxons ont massacré et/ou continuent de massacrer les peuples dans la sous-région des Grands Lacs Africain au nom des « rivalités économiques et culturelles ».

L’attitude des Hutu – Tutsi face à leur destin commun reste posée, et reste de plus en plus sauvage ; la race tutsie continue de « manier les arguments de l’ethnicité et du tribalisme », faisant ainsi le bonheur de ceux qui ne regardent l’Afrique qu’à travers ses « ressources naturelles et autres matières premières précieuses ».

Ainsi, le Rwanda s’est affiché depuis plus d’un siècle, comme le vrai malheur de la RDC pourquoi pas de l’Afrique centrale… On peut dire que la Belgique, présente en RDC depuis les années 1875, a, d’une manière ou d’une autre, assisté passivement ou mieux de façon complice, l’expansion des tribus Rwandophones sur le sol Congolais.  Chose grave, les deux tribus ont migré avec leur conflit et ne font que le transcender et le transmettre de génération en génération.

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La dimension internationale du militarisme Tutsi

Au moment où les colonisateurs souhaitent revenir se réinstaller en Afrique dans la « seconde colonisation dite non brutale », les terres frontalières en conflits entre Etats africains dont : la botte du Katanga (entre directement en Zambie et divise le pays en deux grandes lobes) dont Moïse Katumbi se tape les nerfs, l’ile d’Idjwi [Kidjwi] se retrouvant dans le territoire contesté de l’Est de l’EIC (Etat Indépendant du Congo) au cœur des rivalités et tensions militaires et diplomatiques entre la Belgique, l’Allemagne et l’Angleterre (1900-1911), la bande de Caprivi du nom de Leo von Caprivi,  le Triangle de Hala’ib (Soudan- Egypte),  le petit bout d’Angola (coincé entre la RDC et le Congo) et le désert Bir Tawil, Wadi Halfa et Faras au Soudan ; servent et/ou serviraient pour l’installation des bases militaires des pays occidentaux. Ces terres sans maîtres servent comme de portes d’entrée pour atteindre le continent d’Afrique.

Depuis la bande de Caprivi en Namibie, les Européens souhaitent utiliser cette zone pour atteindre le fleuve Zambèze qui donne un accès plus facile au Tanganyika (Tanzanie allemande) en débouchant au lac Victoria en Ouganda et reliant le fleuve Nil en passant par Wadi Halfa et Faras au Soudan.

La carte de la guerre hybride en Afrique ci-dessous simplifiée, présente un instantané relativement précis des processus géopolitiques plus larges qui sont actuellement en cours en Afrique et permet aux observateurs d’extrapoler assez précisément leur trajectoire prévisible qui s’est heurté à la résistance des peuples d’autodéfense et les coups d’Etats en cours.

La carte de la guerre hybride en Afrique

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En Afrique Centrale ou dans la région des Grands Lacs Africain, le chevauchement régional identifié de « l’étude sur la guerre hybride – la manipulation du militarisme Tutsi » mène à la « restauration de la politique coloniale et précoloniale dans la région » ; et il est clair que le Rwanda de Paul Kagame est devenu un « catalyseur des changements profonds et des conflits possibles dans la région ». La manipulation des événements régionaux fait du Rwanda la « plus grande menace stratégique pour l’ensemble de l’Afrique Orientale et Centrale » et considéré comme un chevalier en armure étincelante pour faire le sale boulot des occidentaux.

Le scenario cauchemardesque qui pourrait un jour éclore l’Afrique orientale serait de « voir le pouvoir offert à Paul Kagame pour la promotion de son plan « Terre tutsie » s’installer ou s’imposer dans les territoires (cfr carte ci-dessus encerclée par la couleur violette) ».

Aujourd’hui, le plan a bien marché en Ouganda, Rwanda, RDC et commence ses empreintes au Mozambique. Et en examinant la carte avec objectivité, vous pourriez constater que le Rwanda, le Burundi et le Malawi servent dans la « cause d’une conspiration internationale pour affaiblir l’Afrique ».

Et comme le Rwanda et l’Ouganda sont deux pays qui « ont semé la désolation » dans la région des Grands-Lacs Africain et un « cauchemar pour l’Afrique », il revient aux pays africains qui font leur histoire, de « cesser leur coopération avec les pays considérés comme des laboratoires internationaux pour la déstabilisation de l’Afrique ». Plus particulièrement, la « RDC devrait immédiatement rompre des relations diplomatiques avec les pays qui forment la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ». La coopération entre ces Etats de l’EAC constitue une trahison et un danger pour les Congolais.

© 2023 – Daniel MOMBELE, LNL News

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1 COMMENT

  1. Le déversoir du conflit entre Wallons et Flamands fut le Rwanda et le Burundi malheureusement !
    Car, l’Uganda qui a été colonisé par United Kingdom, a été de même unifié par les Anglais par « United Baganda », d’où alors : « Uganda»

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