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Friday, September 27, 2024

ALGERIE : PROJET FRANCO-ALGERIEN SUR LE DIALOGUE MEMORIEL DE LA COLONISATION EST MORT ?

La mise en place d’une Commission mixte franco-algérienne sur le dialogue des mémoires coloniaux est au point mort suite à l’escalade de la crise diplomatique entre Paris et Alger. Les décrets nommant les historiens français et algériens qui doivent approuver la composition n’ont pas toujours été faits public.

La commission historique mixte franco-algérienne formée pour examiner les archives coloniales et de la guerre algériennes n’a pas encore commencé ses recherches. Six mois après son annonce lors de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie du 25 au 27 août, cette Commission n’a pas jusque-là de présence juridique.

Les décrets présidentiels annonçant la sélection de dix historiens, cinq de France et cinq d’Algérie, n’ont pas encore été publiés dans les journaux officiels des deux nations. Si Benjamin Stora avait présenté la liste des cinq experts français début décembre 2022, il aurait dû attendre le 25 janvier pour qu’il soit approuvé par l’Elysée.

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Les lourdes implications d’une crise diplomatique

L’existence de ce comité s’ajoute à la crise diplomatique entre Paris et Alger à la suite de l’Affaire « Amira Bouraoui », dans laquelle cette opposante franco-algérienne a obtenu la protection consulaire française pour fuir et chercher refuge en France. Les autorités algériennes ont décidé de rappeler l’ambassadeur Saïd Moussi afin de protester contre ce qu’elles considèrent comme l’émigration clandestine.

Un chemin diamétralement opposé

La présidence française n’a pas encore fait d’annonce officielle concernant cette liste, et Emmanuel Macron ne s’est pas réuni avec les cinq historiens, contrairement à Abdelmadjid Tebboune, qui a invité les cinq universitaires algériens au Palais El Mouradia. Bien sûr, Benjamin Stora, qui préside la commission française, reste en contact avec Patrick Durel, conseiller de l’Elysée pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Néanmoins, les membres de ce panel ne sont toujours pas au courant de leurs futures missions.

La commission n’a pas de financement, pas de siège, pas de secrétariat, et n’est affiliée à aucun ministère ou institution. Aucun calendrier n’a été établi pour les cinq historiens dans les prochaines semaines.

Benjamin Stora s’est entretenu au téléphone avec un membre de la commission algérienne en janvier 2023, et le principe d’une réunion a été convenue avant que les deux parties n’aient approfondi leurs discussions.

©2023- Rédaction LNL News

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