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Friday, September 27, 2024

Au Sénégal, Macky Sall rend impossible « l’alternance politique »

Le mandat présidentiel de Macky Sall, qui a été un fervent défenseur des acquis de la démocratie au Sénégal, suscite une grande « colère et une contestation ». Le Sénégal est en proie à un chaos de turbulences et de violences depuis son intention de briguer un troisième mandat et son rétropédalage face à une poussée constatataire.

Le président sortant dont son mandat prend fin le 2 avril 2024, rend impossible « l’alternance politique », dans un pays considéré comme « avant-gardiste » en Afrique, où la « tolérance et la liberté d’opinion » permettaient un débat d’idées sur la gestion des affaires de l’État.

>> Lire aussi : REPORT DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE AU SENEGAL : LE « COUP RUSE ET FATAL » DE MACKY SALL

« L’on peut tout oser »

Les intentions de Macky Sall de briguer un troisième mandat, entachent la « réputation et le prestige » du Sénégal sur la scène internationale. Le climat des affaires, dans cette vague de dépréciation de l’image du pays et cette dynamique d’instabilité et de violences provoquées par les manifestations civiles qui perdurent, s’est traduite par la destruction des biens de nombreux opérateurs économiques étrangers, est loin d’être rassurant pour des investisseurs potentiels.

Le Sénégal étant l’un de ces rares pays qui se sont affirmés au fil des ans comme la « porte d’entrée du continent africain par les occidentaux », commence à décevoir ceux qui l’ont façonné.

Pour la Cedeao, c’est un « véritable coup dur » au moment où ce qui se passe dans le pays, le président Macky Sall est à la tête des gardiens du temple de cette institution régionale de plus en plus contestée, qui maintient des sanctions économiques aux trois pays de la nouvelle Alliance des Etats du Sahel, qui ont récemment annoncé leur retrait unilatéral et sans délai pour faire cavalier seul.

Ça devient hypothétique de croire que Macky Sall pourrait laisser au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mane Diop, le soin d’assumer la vacance du pouvoir jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle reportée au 15 décembre, pour l’intérêt supérieur de son pays, sa stabilité et celle de l’Afrique de l’Ouest.

Les réformes constitutionnelles et du processus électoral, et la transformation du Conseil constitutionnel envisagées, prouvent que Macky Sall resterait en fonction au-delà du terme légal de son second mandat.

© 2024 – Didier Amani SANGARA, LNL News

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