24.2 C
Kinshasa
Friday, September 27, 2024

Avec quel moyen le Burkina et le Mali sont-ils prêts à faire face à la CEDEAO ?

Le Burkina Faso et le Mali sont prêts à se battre aux côtés du Niger face à la menace d’intervention militaire de la CEDEAO. La junte militaire qui a organisé un putsch à Niamey, au Niger reçoit le soutien du Burkina Faso et du Mali, dirigés par des militaires aussi montés au pouvoir via des coups d’État. Dirigés par des militaires, ces deux pays disent être prêts à faire face à toute agression militaire contre les autorités militaires qui ont mis à l’écart or président élu au Niger Mouhammad Bazoum.

Déclaration de guerre ?

Les hommes forts du Mali et Burkina Faso ont qualifié de menace à la guerre contre leurs deux pays au cas où les dirigeants des États d’Afrique de l’ouest décidaient d’attaquer la junte, actuellement au pouvoir au Niger.

Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire aurait eu lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Ils préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un « retrait du Burkina Faso et du Mali de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ». Ils ajoutent qu’ils « refusent d’appliquer les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines contre le peuple et les autorités nigériennes » décidées à Abuja. Dimanche, les dirigeants de la Cédéao ont fixé un ultimatum d’une semaine à la junte militaire au Niger pour un « retour complet à l’ordre constitutionnel », affirmant ne pas exclure un « recours à la force » si ce n’était pas le cas. Ils ont également décidé de « suspendre toutes les transactions commerciales et financières » entre ses États membres et le Niger, et de geler les avoirs des responsables militaires impliqués dans le coup d’État.

Le front contre la CEDEAO et l’UE

Les chefs de la junte au Mali et au Burkina Faso ne décolèrent pas. Après avoir chassé du Mali la force de l’armée française, c’est bientôt le tour de la force onusienne de la MINUSMA et à présent c’est vers le bras de fer pour faire face à la force de la CEDEAO. La baguette magique derrière cet orgueil serait le parrainage de la Russie de Vladimir Poutine. L’hypothèse des Etats de la CEDEAO d’entrer en guerre contre le Niger pour faire chasser le général Abdourahame Tiani et restaurer l’ordre constitutionnel n’est pas à écarter, selon plusieurs sources diplomatiques et militaires de cette organisation régionale. Ainsi, Tiani bénéficie d’un total soutien de ses frères d’armes putschistes Goïta, Traoré et Doumbouya qui ne jurent que par la lutte contre le néocolonialisme de la France.

Pour rappel, entre 2016 et 2017, la CEDEAO a été encore une fois tenté d’intervenir en Gambie en mettant sur pied l’opération « Restaurer la démocratie » lorsque le président Yahya Jammeh avait voulu se maintenir au pouvoir. Ce qui a permis d’installer Adama Barrow au palais présidentiel après plusieurs mois d’altérations.

©2023 – Paulin AGANZE, LNL NEWS

Guinée: la présidence dément des “coups de feu” près du palais présidentiel

La présidence de Guinée a démenti jeudi que des "coups de feu" avaient été tirés près du palais présidentiel dans la capitale Conakry, où...

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Articles les plus populaires

TRANSLATION