Lancé dans une tentative désespérée d’obtenir des armes, Ibrahim Traoré a jusqu’à aujourd’hui refusé de solliciter le soutien de l’UE et des grandes capitales occidentales.
L’offre de l’Union européenne (UE) avait été considérablement réduite par rapport à celle faite avant le coup d’État de septembre 2022. L’enveloppe initiale de 25 millions d’euros, qui devait être distribuée via la Facilité européenne pour la paix (FEP), est désormais divisée en cinq parties et la reprise des négociations prendra beaucoup de temps.
Deux mois après que des représentants de l’Union européenne (UE) ont présenté une proposition d’assistance sécuritaire lors d’une visite à Ouagadougou en février, la junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré a décidé de ne pas y donner suite. Ce qui a finalement poussé l’UE d’annuler l’envoi prévu d’équipements létaux.
Ibrahim Traoré frustré par cette réduction d’aide militaire, se passe de la politique de sécurité de base de l’Union européenne et compte à la mobilisation générale de son peuple pour contrer la menace grandissante des djihadistes affiliés à l’Etat islamique (EI) et l’Al-Qaida dans son pays.
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