Selon des sources de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), la junte burkinabé poursuit des opérations militaires dans le Nord et le Centre-Est du pays dans le but de « rétablir l’intégrité territoriale et de rétablir la paix ».
Plusieurs dizaines de malfaiteurs ont été tués par l’armée burkinabè le 8 juin lors de la destruction de postes de commandement terroristes à Yondé dans le Centre-est et à Gomboro dans la Boucle du Mouhoun. Les Forces combattantes ont mené des combats intenses avec des groupes armés terroristes sur plusieurs fronts, toujours à Kankanmogré dans la région du Centre-est, ces derniers jours.
Il a été signalé par les services de renseignement qu’un bâtiment servait de poste de commandement et d’hébergement pour des terroristes. Plusieurs dizaines de terroristes ont été éliminés grâce à des raids aériens qui ont permis de détruire les bases des djihadistes. Au niveau d’un poste de commandement dans la forêt de Kessombodé, à Gomboro, dans la Boucle du Mouhoun, les radars des Forces combattantes ont localisé un groupe terroriste en pleine réunion. Une frappe de haute précision a réduit au silence les conspirateurs, puis la base a été détruite par un hélicoptère de combat.
Un avantage en échange d’informations visant à appréhender des combattants djihadistes.
Le 8 juin, les services de sécurité du Burkina Faso ont diffusé une liste de 20 « terroristes recherché » avec des primes allant de 150 000 à 275 000 euros pour « l’arrestation » ou la « neutralisation ». Les personnes dont les portraits ont été diffusés dans les médias locaux sont « activement recherchées pour participation ou complicité dans la planification ou la conduite d’actes terroristes ».
Un message du ministère en charge de la Sécurité, publié avec les portraits, précise que « si vous fournissez des informations, de nature à permettre l’arrêt ou la neutralisation d’un de ces individus, vous recevrez le montant indiqué sur la photo du concerné ».
Des hauts cadres de la coalition affiliée à Al-Qaïda au Sahel.
En tête de liste figurent Sidibé Dramane, surnommé Hamza, et Diallo Moussa, surnommé Abou Ganiou respectivement âgés de 45 ans et 40 ans.
En outre, il y a des dirigeants de la katiba (unité de combat des groupes djihadistes), tels que Dicko Hamadoun, également connu sous le nom de Suu-ka Maldê, et Bolly Oumarou, également connu sous le nom d’Oumi, dont leurs têtes sont vendus à un prix de 175 millions de francs CFA. Les individus en quête sont principalement des Burkinabè originaires de la région du Nord, à l’exception de Sita Housseini, également connu sous le nom de Lookmann, un Nigérien de 33 ans.
Didier Amani SANGARA NTALE
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