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Friday, September 27, 2024

Caisse de l’État vide : Madagascar peut-il se permettre son élection imminente ?”

Décembre approche et les problèmes économiques s’accentuent sur l’île de Madagascar. A quelques mois de la présidentielle prévue la fin de l’année en cours, toutes les caisses de l’Etat malgache sont extrêmement vides. Thierry Rajaona, président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a, dans une correspondance adressée de manière confidentielle aux membres de son syndicat a rassuré qu’il sera quasiment impossible d’organiser les élections dans le délai suite à des sérieux problèmes des finances. 

Un gouvernement aux poches puits perdus

Au cours d’une réunion stratégique qui a mis sur une même table le chef de l’Etat Andy Rajoelina, la Conférence des travailleurs de Madagascar (CTM), quelques membres du cabinet de la présidence de la République dont le secrétaire général de la présidence Claude Fanohiza,  Tiana Rasamimanana du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), Hery Lanto Rakotoarisoa, président du Groupement des entreprises franches et partenaires de Madagascar (GEFP) et Rivo Rakotondrasanjy, qui dirige le Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy (FIVMAPAMA), il était d’évoquer que les caisses de l’Etat sont presque vides. Le gouvernement malgache ne peut pas être à mesure même de subventionner ne serait-ce qu’une petite partie du salaire minimum des agents de l’Etat. Même pour les entreprises implantées dans les zones franchisées ainsi que les fournisseurs du FER (Fonds d’entretien routier), l’Etat ne pourra honorer son engagement de payer ses dettes.

Les 100 millions de dollars vont-ils suffire pour décanter la situation ?

Face à cette situation très difficile des finances publiques, le président malgache a dit attendre le mois de juin pour débloquer la situation avec l’appui budgétaire de 100 millions de dollars de la Banque mondiale, dont la branche locale est dirigée par la rwandaise Marie-Chantal Uwaniyligira, bientôt remplacée par le Sénégalais Atou Seck. Vu que la situation demeure chaotique au niveau, des partenaires étrangers à leur tour refusent de toucher dans leurs poches pour appuyer le processus électoral surtout que le gouvernement ne s’était pas encore prononcé sur le budget alloué pour l’organisation des élections de décembre prochain.

En raison à des retards de paiement importants, l’industrie pétrolière a également cessé d’approvisionner la Jirama, la société nationale d’eau et d’électricité dirigée par Désiré Marcel Randrianarisoa, depuis une quinzaine de jours.

©2023 – Paulin AGANZE, LNL News

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