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Friday, September 27, 2024

Comment l’Afrique peut s’émanciper de la « géopolitique » pour développer son économique ? Ep.1

En revenant sur la définition de géopolitique selon l’ONU qui analyse les « rivalités territoriales, les conflits et les alliances entre États, ainsi que les implications de ces dynamiques sur la sécurité régionale et mondiale », vous allez remarquer que la « géopolitique africaine » s’appuie sur « l’ethnicité » et la « religion » pour jouer le rôle d’« arbitre ou de médiateur » des conflits dans chaque espace géographique qui influence le « pouvoir global ».

Le désir des Africains de s’émanciper de la « géopolitique » pour développer son économie tire son origine ou ses fondements dans le « règlement des conflits et des rivalités ethniques sans la médiation des Nations unies » pour parrainer les accords conclus entre les parties en conflit. La géopolitique œuvre ou se cache derrière le soi-disant « peuple minoritaire », où parmi eux, elle a choisi les chefs médaillés pour maintenir « l’influence hégémonique du pouvoir institutionnel régional ». Il est important de faire une étude approfondie de la « complicité des acteurs étatiques ethniques et non-étatiques (les églises) » impliqués ou qui maintiennent cette influence hégémonique en Afrique.

De même, la « croyance religieuse ou la religion » nourrit les conflits interethniques en Afrique. Pour éviter « l’extrémisme », la « radicalisation » et l’arbitrage de l’ONU, il est important de promouvoir le « dialogue interreligieux », en particulier entre les différentes communautés musulmanes et non-musulmanes. En encourageant la « compréhension mutuelle » et la coopération entre les différentes religions, il est possible de réduire la « polarisation » et de promouvoir la paix et la coexistence pacifique. Les Africains doiventmettre fin à la « Charia » instaurée dans certaines communautés musulmanes dans les espaces géographiques africains qui ravive des tensions religieuses, qui conduit à la « confrontation ethnique » et à l’organisation des manifestations civiles avec des conséquences graves.

Les pays musulmans sont souvent caractérisés par une grande diversité culturelle et religieuse. Ainsi, il est important d’encourager la diversité culturelle et de reconnaître la valeur des différentes traditions religieuses et culturelles. En célébrant la « diversité religieuse », il est possible de « promouvoir une pratique de l’islam modéré » qui est inclusive et tolérante. En travaillant avec d’autres religions pour résoudre les problèmes sociaux et économiques, il est possible de renforcer la compréhension mutuelle et la coopération interreligieuse. Pas d’oppression de la croyance religieuse : une « vision à long terme et un engagement en faveur de la tolérance, de la diversité, de la paix et de la durabilité ».

L’Afrique est un « terrain de jeu des dames pour la concurrence géopolitique ». Cette concurrence géopolitique a souvent des conséquences négatives pour les pays africains, qui peuvent devenir des « pions » dans des « jeux de pouvoir global » et sont souvent perçu comme « un obstacle au développement de l’Afrique ». Il est urgent de prendre position dans cet « épisode géopolitique » dans lequel se trouve l’Afrique. « On ne quitte pas un Maître pour un autre ».

Et sur le l’ensemble du continent africain, chaque zone stratégique défini par le « pouvoir global » a son contexte « géopolitique ».

Analyse du contexte géopolitique du « Corridor Est-africain »

En revenant sur les « mythes » du colonisateur, sur la « manipulation ethnique », aux accords avec les responsables de moindre niveaux – les « choyés » ou les « décorés », que les indigènes appelaient par le nom des « chefs médaillés » ; et à l’installation de faux responsables par les colons pour le « contrôle politique du pouvoir à leur succession » en Afrique, on peut conclure que les Tutsis et les Balubas maintiennent le « pouvoir institutionnel régional » dans cet espace géographique du « Corridor Est-africain ».

La création « d’organisations extrémistes tutsies » dans la sous-région des Grands Lacs et leur « militarisation » pour qu’elles se comportent comme les « soldats mercenaires » sur le modus operandi de la « conquête à tout prix », et la politique non déclarée du Rwanda d’inciter au « militarisme tutsi » dans la région, a déjà provoqué beaucoup de tumulte – de « désordre régional » au cours des deux dernières décennies. L’idée principale était de « restaurer la situation politique coloniale et précoloniale » où ce groupe « ethnique minoritaire tutsie » présidait au reste de la majorité bantoue.

Les premières victimes des « politiques ethniques tutsies » ont été les ougandais, les rwandais, les burundais et les kenyans. Au Rwanda par exemple, les Hutus ont été chassés à l’intérieur de leur pays et tués, tandis que d’autres ont été arbitrairement emprisonnés dans les « tribunaux gacaca et Arusha » sur le simple soupçon qu’ils étaient des conspirateurs de génocide.

La RDC a été la deuxième victime du stratagème de « pouvoir régional dans la manipulation du militarisme Tutsi ». La présence des miliciens hutus – migration massive des Hutus » venus du Rwanda en 1994, dans l’est de la RDC a été un « facilitateur opportun » créant un « prétexte plausible » pour justifier une invasion rwandaise formelle qui était censée pousser à l’effondrement de l’État congolais depuis 1996 à nos jours. La manipulation des événements transrégionaux pèsepour « l’ensemble de l’Afrique orientale et centrale », à cause de sa dépendance envers une « politique identitaire dangereuse tutsie » pour assouvir la « volonté de la géopolitique mondiale ».

L’attitude des Hutus et Tutsis face à leur « destin commun reste posée, et reste de plus en plus sauvage » ; la race tutsie continue de « manier les arguments de l’ethnicité et du tribalisme », faisant ainsi le bonheur de ceux qui regardent la région qu’à travers ses « ressources naturelles et autres matières premières précieuses ». Chose grave, les deux tribus ont migré avec leur conflit au Congo et ne font que le « transcender et le transmettre de génération en génération ». Idem pour le Burundi, le Kenya et l’Ouganda où les divisions ethniques ont longtemps marqué la politique de ces pays. LA POLITIQUE DANS CETTE REGION DEVIENT ALORS UN « JEU A SOMME NULLE », AU DETRIMENT DES QUESTIONS URGENTES QUI POURRAIENT AMELIORER LA VIE DES GENS DE LA SOUS-REGION DES GRANDS LACS.

L’influence de l’hégémonie tutsie sur la géopolitique africaine, plus particulièrement dans la sous-région des Grands Lacs Africain constitue du « TERRORISME ECONOMIQUE OU DE LA PURE PIRATERIE ECONOMIQUE DANS LA SOUS-REGION ».

Dans la région du corridor Est-africain, « l’ethnicité et le militarisme tutsi » dans la sous-région et au-delà de ses frontières ont conduit aux génocides des populations rwandaises, burundaise et congolaises et, à la « criminalité économique » dans la zone, plus particulièrement en République démocratique du Congo (RDC) ; pour mettre fin à cette « l’influence hégémonique du pouvoir institutionnel régional » ou pour s’émanciper de la géopolitique dans cette zone stratégique du continent africain, il est urgent de créer un « Parlement du bloc de la Corne de l’Afrique », dans le seul but de « ravir ce pouvoir politique » à la « lignée des chefs médaillés ». D’où, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie, ces cinq pays du corridor Est-africain, doivent rejoindre les pays de la Corne de l’Afrique – ceci est l’option pacifique. La RD Congo reste au bloc du golfe de la guinée en Afrique de l’Ouest.  

Didier Amani SANGARA

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