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Friday, September 27, 2024

Conflit israélo-palestinien : Comment établir un « sous-Etat jordanien » dans un Etat hébreu ?

Certains analystes et historiens pensent que l’État juif était le « fruit d’un projet colonial » ou « …est un phénomène historique aberrant transparent ». Non ! Tout le monde sait que les Juifs n’ont rien usurpé, ils sont simplement revenus sur des terres d’où ils avaient été chassés par divers envahisseurs.  

« Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. (Genèse 17 :8)»

Le peuple juif a une connexion historique, religieuse et culturelle profonde avec la terre d’Israël, remontant à des milliers d’années. La Bible hébraïque documente cette relation à travers des histoires de patriarches comme Abraham, Isaac et Jacob. Après des siècles d’exil et de dispersion, le mouvement sioniste a cherché à revitaliser cette connexion en établissant un foyer national – Etat pour les Juifs.

Pendant des siècles, la région qui deviendrait Israël faisait partie de l’Empire Ottoman. Après la Première Guerre mondiale et la chute de l’empire, les puissances alliées victorieuses ont délimité et cédé au Royaume-Uni le territoire connu sous le nom de Palestine, dont la partie à l’ouest du Jourdain était également connue sous le nom de Terre d’Israël pour les Juifs, pour son administration (peu de temps après, avec l’appui de la Société des Nations).

Depuis 1949, la Jordanie occupe illégalement les terres d’Israël qui ont été attribué aux tribus de Ruben et Gad (partie Est d’Israël hachurée en ligne bleu), la Syrie occupe les terres qui ont été à la Tribu de Manassé (partie nord-est hachurée en ligne jaune) et le Hamas, la milice arabe sous-tutelle de la Jordanie occupe les terres qui ont été attribué aux Tribus de Juda, Benjamin, Ephraïm et Manassé (la partie centre-est hachurée en ligne rouge) d’Israël. En 1949, la Palestine actuelle était occupée par la Jordanie.

La Palestine n’est pas un pays, mais plutôt une région géographique.

En réalité, il n’y a pas un Etat palestinien de nos jours, la Palestine était auparavant connue sous le nom d’une région située au Moyen-Orient (aujourd’hui en Israël et en Cisjordanie) qui faisait partie de l’empire ottoman. Avant la première guerre mondiale, cette région faisait partie de l’empire ottoman et n’était pas connue sous le nom de Palestine. Il était cependant divisé en provinces et districts.

Après la défaite de l’empire ottoman (1ère Guerre Mondiale) par la France, la Grande Bretagne et la Russie, la Société des Nations (S.d.N.) créée en1919 confia l’administration de la partie du territoire Ottoman s’étendant depuis la « Mésopotamie jusqu’à la Méditerranée » à la France et à la Grande Bretagne. La France fut chargée d’administrer le territoire qui comprend aujourd’hui la Syrie et le Liban et la Grande Bretagne obtint le Mandat sur le territoire comprenant actuellement l’Iraq, la Jordanie, Israël et les districts palestiniens.

En 1922, la Grande Bretagne a choisi de récompenser l’Emir Abdallah pour son aide dans la guerre contre les Ottomans en lui accordant une partie du territoire à l’est du Jourdain qui faisait partie du Mandat sur la Palestine, qui représentait presque 80 % de la surface de la Palestine. Ce territoire a été initialement connu sous le nom d’Émirat avant de devenir le Royaume de Transjordanie (l’actuelle Jordanie).

Depuis que M. David Ben Gourion a déclaré la création de l’État d’Israël le 15 mai 1948, Israël a été attaqué par cinq pays arabes, y compris des combattants arabes palestiniens et des volontaires arabes, avec l’intention officielle de « jeter le peuple juif à la mer ». La fondation de l’État d’Israël en 1948 a conduit à ce que les Palestiniens qualifient de « Naqba » ou « catastrophe ».

Alors qu’ils n’avaient pas la capacité de mener une guerre, la Syrie, l’Iraq, la Jordanie, l’Arabie saoudite et l’Egypte ont préféré la guerre. En fin de compte, les arabes ont été vaincus et les palestiniens ont décidé de s’exiler et de s’installer dans des camps de réfugiés avec l’espoir de revenir chez eux. Jusqu’à nos jours, les Arabes répétaient constamment ce refrain.

Depuis 1948, les arabes ont donné aux palestiniens l’espoir de retourner chez eux et n’ont aucune intention de les assimiler. Pire encore, ils ont même pris la peine de les tuer chaque fois qu’il était possible.

Le 12 septembre 1970, le gouvernement jordanien a pris la décision de cesser les actions des fidayins palestiniens qui se considéraient comme autonomes. Des milliers de personnes ont été tuées et ARAFAT et ses membres ont été obligés de s’installer à BeytouthSabra et Chatila.

En 1982, l’armée israélienne a pris le contrôle de ce pays en profitant de la guerre civile qui se déroule au Liban depuis 1975. Les milices chrétiennes bénéficient de cette situation pour pénétrer dans les camps de Sabra et Chatila et tuer des milliers de palestiniens à l’insu de l’armée israélienne.

Le camp de Nahr el-barid 2007 se trouve dans le centre du Liban. L’armée libanaise a pris la décision de le détruire et de déplacer ses 31.000 résidents uniquement dans le but de déloger les prétendues terroristes.

Et le pire de tout c’est la non-assistance matérielle des arabes pour les palestiniens qui vivent dans le besoin et sous assistance de l’ONU (UNRWA).

Depuis la guerre de 1967, les Territoires palestiniens, y compris la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est, sont sous occupation militaire israélienne. Les Palestiniens dans ces zones vivent sous un régime qui limite leur liberté de mouvement, leur accès à l’eau et à la terre, et d’autres droits humains fondamentaux.

Comment résoudre les conflits ?

Les Palestiniens aspirent à l’autodétermination, à la justice et à la dignité dans leur propre territoire. Ils cherchent une solution juste et durable qui répondra à leurs revendications historiques et actuelles. Toute résolution du conflit devrait tenir compte de leurs droits et aspirations légitimes. Or, il n’y a pas des aspirations légitimes pour le peuple palestinien. Il occupe illégalement les terres qui ne lui appartient pas. Comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessus, la Cisjordanie et le Jérusalem-Est font parties des terres qui ont été attribué aux Tribus de Juda, Benjamin, Ephraïm et Manassé

Aujourd’hui, le conflit entre la Palestine et Israël est une agression de la Jordanie contre Israël. ON NE PEUT PAS CREER UN SOUS-ETAT JORDANIEN DANS UN AUTRE ETAT (ISRAËL) DONT SA RECONNAISSANCE EN TANT QU’ÉTAT SOUVERAIN N’EST PAS SEULEMENT BASEE SUR DES REVENDICATIONS HISTORIQUES OU RELIGIEUSES.

« Ces territoires [sont là] où le peuple juif est né et s’est développé. Il est temps d’appliquer la loi israélienne et d’écrire un nouveau chapitre glorieux dans l’histoire du sionisme. »

Et face à de multiples menaces, Israël a dû prioriser la sécurité de ses citoyens. Les attaques de roquettes, les attentats-suicides et autres formes d’agressions ont renforcé la nécessité pour Israël de maintenir une position ferme en matière de défense.

Pour mettre fin conflit, deux options se présentent aux palestiniens. Au lieu de reprendre le chemin d’exil comme en 1949 ou de se faire massacrer par l’armée israélienne, « ils doivent se soumettre devant l’Etat hébreu pour obtenir le statut des citoyens résidents israéliens sans assumer aucune fonction publique de l’Etat. Rompre avec la Jordanie qui les manipule parce qu’elle craint d’être renversée ». Le peuple palestinien n’a aucune raison d’attendre des dirigeants arabes qui ont permis « l’expansion de l’absurdité ! »

Je suppose que cette question concerne les Palestiniens qui résideraient dans les camps de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) en dehors d’Israël, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Les Palestiniens qui vivent dans les pays arabes du Moyen-Orient, tels que l’Égypte et la région du Golfe, sont considérés comme des travailleurs invités ou sous la tutelle de l’État et ne reçoivent que des permis de travail ou une résidence temporaire. Il est impossible d’obtenir une véritable intégration. Les gouvernements arabes qui gèrent les camps de l’UNRWA, notamment au Liban et en Syrie, n’ont aucune intention d’intégrer les Palestiniens qui y vivent dans leurs propres nations, leur interdisant ainsi de travailler ou de vivre à l’extérieur de ces camps. Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que cela change.

De nombreuses femmes palestiniennes et jordaniennes refusent de se marier avec des hommes palestiniens dans des pays comme la Jordanie, où la nationalité est accordée par le jus sanguinis patrilinéaire (par exemple, une personne doit avoir un père jordanien pour être jordanienne), car elles savent que si elles épousent un homme jordanien, leurs enfants pourront vivre et travailler légalement en Jordanie mais si elles épousent un palestinien, ils seront aussi apatrides que leurs pères. Ceci démontre que les Arabes ne sont pas unis comme un seul peuple, mais plutôt extrêmement divisés et prêts à supporter les privations des autres Arabes.

Les gouvernements arabes maltraitent les Palestiniens parce qu’ils les considèrent comme un « outil essentiel dans leur tentative d’éliminer Israël ». En permettant aux Palestiniens de devenir citoyens de leurs propres États, « les gouvernements arabes pourraient trouver une solution viable au conflit israélo-palestinien », en particulier en ce qui concerne les réfugiés. Les pays arabes préfèrent éviter cela car cela permettrait de légitimer Israël. Ainsi, ils laissent ces réfugiés et leurs proches endurer des souffrances inutiles afin de consolider leur stratégie politique selon laquelle Israël doit partir.

Bien que le conflit soit complexe et nécessite une solution négociée respectant les droits de tous les peuples concernés, le droit d’Israël à la sécurité et à l’autodétermination est un élément central de cette dynamique.

Et s’Israël accepte notre résolution à ce conflit, il doit surveiller les actions des Palestiniens sur son territoire. Jusqu’à récemment, les palestiniens avaient des passeports jordaniens, et la femme du roi de Jordanie est palestinienne.

©2023 – Didier Amani SANGARA, LNL News

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