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Friday, September 27, 2024

COTE D’IVOIRE – MALI : DANS L’OMBRE DES CONVERSATIONS SUR LA LIBERATION DES SOLDATS IVOIRIENS

Les 49 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet sont au centre des négociations entre le Mali et la Cote d’Ivoire. Il y a des références à plusieurs chefs d’État et dirigeants diplomatiques dans le dossier.

Le sort des troupes ivoiriennes qui ont été arrêtées à l’aéroport de Bamako il y a plus d’un mois et qui étaient initialement considérées comme des mercenaires venant déstabiliser le Mali continue de dominer les discussions diplomatiques en Afrique de l’Ouest.

Le Président Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé Eyadéma, et son ministre des Affaires internationales, Robert Dussey, cherchent à lancer un second cycle de négociations entre Ivoiriens et Maliens à Lomé.

Les médiateurs cherchent à arbitrer le différend à la suite de l’échec de la première session. Selon les informations à notre possession, les Maliens, dont la mission diplomatique était commandée par Abdoulaye Diop, désapprouvaient l’approche des Ivoiriens. Ils avaient fourni à Lomé un certain nombre de documents de leur ministère de la Défense qui, selon eux, prouvaient que Bamako était bien au courant du déploiement imminent de soldats au Mali avant le 10 juillet.

U.A.  et la CEDEAO à la rescousse

Les Ivoiriens ne se sont pas excusés parce qu’ils percevaient leurs interlocuteurs comme trop combatifs. Alassane Ouattara a tenté de négocier la libération des 49 soldats avant le 7 août, date à laquelle son pays célébrerait son indépendance. Après avoir observé les signes avant-coureurs de Bamako au début du mois d’août, il a accepté que le dossier continue de traîner.

Outre la médiation togolaise, le chef de l’Etat ivoirien compte sur deux de ses pairs, Macky Sall au nom de l’Union africaine et Umaro Sissoco Embaló au nom de la CEDEAO, pour résoudre cette situation pacifiquement et le tenir informé de leurs progrès. Selon notre compréhension, les Sénégalais et les Bissau-Guinéens ont contacté Assimi Gota, le leader de la transition malienne, à ce sujet. Ce dernier communique régulièrement avec Robert Dussey.

L’ONU suit de près l’évolution de la situation

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, surveille également de près la question. Lors de sa visite à Bamako le 24 juillet, le Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a encouragé le gouvernement malien à trouver une solution rapide à la question.

Aminata Mohamed, la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, contacte fréquemment le gouvernement malien. L’équipe en charge de l’affaire au Mali est composée d’Assimi Gota, Abdoulaye Maga, ministre de l’administration du territoire, et du colonel Modibo Koné, directeur général de la sécurité nationale. Depuis le début de la crise, ce dernier était en contact avec Vassiriki Traoré, le chef du renseignement ivoirien.

À partir du mois d’août, deux diplomates ivoiriens basés à Bamako ont rendu visite aux troupes : le colonel Brahima Doumbia, attaché de défense, et Kouadio Konan, premier conseiller à l’ambassade. Ils étaient détenus dans des conditions décentes à l’école de gendarmerie de Bamako, selon les autoritées Ivoiriennes.

Ils ont également bénéficié du soutien du chef du Haut Conseil islamique du Mali, Sed Cherif Ousmane Madani Hadara, et de l’archevêque de Bamako, le cardinal Jean Zerbo. Les deux chefs religieux ont également adressé une pétition à la présidence et au gouvernement maliens pour la libération des hommes.

©2022 LEO NJO LEO NEWS

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