De la sécurité et de l’économie, … la plus profonde soif du retour de Business France, oui ! Mais il a toujours de la place en Tunisie et en Libye. Business France attend d’ailleurs dans cet ordre, conclure un accord de coopération bilatéral avec le pays de Kais Saied, et les discussions sont en cours. Côté Libye, Business France compte faire venir au pays, Sides et Desautel, deux sociétés françaises spécialistes de la conception de camions dédiés à la sécurité civile.
L’agence Business France visiblement voit en Tunisie, un marché libre où enraciner des entreprises, pour le bien des économies en quête de position. C’est ce qui justifie aujourd’hui, le déploiement de ses forces dans l’objectif « d’attirer les industriels français dans le secteur de la sécurité et de la protection civile en Tunisie et en Libye », et pour sceller ces démarches, Paris est sur les pas de mise en place d’un « partenariat de coopération franco-libyen et un plan de financement pour Tunis ».
Outre le domaine commercial dans lequel Business attend appeler les investisseurs et entrepreneurs Français, la Tunisie a besoin de l’expertise française dans son domaine de sécurité intérieure. Et c’est déjà bien partie car, les secteurs visés par Business France, répondent en quelques sortes « aux demandes exprimées par le ministère de l’intérieur de Kamel Feki. Ses besoins : des drones de surveillance et des dispositifs anti-drones, des équipements pour les forces de l’ordre, des véhicules anti-émeutes, des solutions en matière de cyber sécurité et des dispositifs de surveillance des télécommunications. Une liste de courses qui fait écho au virage sécuritaire pris par le président Kaïs Saïed ».
L’intervention de Business France en Tunisie est donc biface : d’un côté elle prend l’économie, et la sécurité intérieure de l’autre. D’ailleurs, dans le cadre de la coopération économique, le ministère de l’économie tunisien que chapeaute Samir Saied est dans un processus de négociation de la signature d’un prêt de 2 millions d’euros avec l’Agence Française de développement (AFD), en vue d’assoir des investissements dans le secteur économique. Dans le même sens, Tunis envisage créer un nouveau siège pour l’Office national de la protection Civile (ONPC), pour se rassurer que sa population bénéficie d’une sécurité multiforme et bien pensée.
Par ailleurs, côté Libyen, Business France compte fort pour faire revenir des industriels, quoique « plus difficiles à attirer » quand on sait que le pays est plongé dans une l’instabilité inédite qui tarde toujours à dire son dernier mot depuis la chute de MUAMMAR AL-QADDAFI.
Si le climat leur sera favorable, Sides et Desautel, deux sociétés françaises spécialistes de la conception de camions dédiés à la sécurité civile, s’implanteront incessamment à Tripoli. Cela ne signifie pas pour autant, que l’échec de Renault Trucks ne dit mots à ces deux entreprises, il est en outre question d’optimisme, comme qualité de tout entrepreneur.
Le pays de QADDAFI est aussi l’un des plus minés d’Afrique, comme d’aucuns ne pourraient peut-être se l’imaginer. Et c’est une opportunité entrepreneuriale sur laquelle attend sauter Business France, quand on sait que le pays renferme plusieurs millions de mètres carrés qui restent piégés après les tensions sanglantes qui ruinèrent le pays, après la chute de l’ancien homme fort de Tripoli.
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