Ce mardi, 7 mars, à 12 h 30 min, éteignez le feu. Malheureusement, le 8 mars 2023, les FARDC et les rebelles du M23 sont engagés dans des combats dans les zones suivantes : Muremure (Ngingwe) et Kagano (Malehe) dans le groupement de Kamuronza, à une dizaine de kilomètres de la cité de Sake.
Dans la soirée de lundi, depuis New York, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté « le M23 à respecter la cessez-le-feu » annoncé pour le mardi 7 mars au midi (10 heures GMT), en vue de « son retrait total et effectif de toutes les zones occupées » dans l’Est de la RDC.
Néanmoins, les combats se sont poursuivis le lendemain, et le groupe terroriste M23 a pris le contrôle d’autres zones, notamment Kibirizi et Karuba, et a largué des bombes à Sake. Léopold Muisha, de la société civile du groupement Kamuronza, à la sortie ouest de Goma, affirme de son côté dans un communiqué que le M23 a bombardé des objectifs civils, précisant que « sept bombes ont été tirées lundi en fin d’après-midi, tuant deux civils, dont un enfant de 12 ans, et blessant six autres ».
Après un bref répit, les combats ont repris lundi 06 mars sur les fronts nord et sud dans les zones contrôlées par le M23 dans la province du Nord-Kivu, faisant plusieurs morts et blessés parmi les civils, selon des sources médicales et humanitaires.
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Karuba, Kamuronza, Kibirizi …
Karuba, située à une trentaine de kilomètres à l’Est de la capitale provinciale Goma, est tombé aux mains des rebelles du M23, selon une source de sécurité. « Nous les avons attaqués hier soir [6 et 7 mars], mais ils ont lancé une contre-attaque ce matin, et les combats se poursuivent ». Selon la société civile locale, les combats à Karuba ont entraîné six décès et « au moins dix blessés ».
Les combats se poursuivent sur le front nord, où le M23 reste à l’offensive contre les communautés et les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo), provoquant un repli stratégique des militaires FARDC vers Kanyabayonga, plus au nord.
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Charges mutuelles
Malgré son avancée sur le terrain, le groupe terroriste du M23 a annoncé mardi dans un communiqué « un cessez-le-feu effectif » à 12 heures, afin « d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa ». Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir lancé des attaques sur leurs positions.
Par la bouche autorisée du lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, les autorités congolaises accusent « les terroristes du M23 et leurs partenaires des Forces de défense rwandaises [l’armée rwandaise] » d’avoir mené lundi une attaque visant le contingent burundais récemment déployé dans la région de la force régionale EAC.
Le porte-parole du M23, Willy Ngoma, à son tour, a affirmé que l’armée congolaise avait attaqué lundi « simultanément toutes leurs positions » et que les rebelles étaient à nouveau attaqués mardi matin.
©2023 – Rédaction LNL Leo News
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