24.2 C
Kinshasa
Friday, September 27, 2024

Gabon : Ce « nouveau départ » de Clotaire Oligui Nguema

Les réformes électorales et la révision constitutionnelle marquent un nouveau départ dans le calendrier de la transition au Gabon.

« Il faut que le Gabon soit un pays, qui, par sa maturité politique et les composantes de son pays, aura ouvert la voie royale à toutes les démocraties. »

Il y a plus de 30 ans, Omar Bongo Ondimba a prononcé cette phrase qui pourrait s’inscrire parfaitement dans l’actualité actuelle du Gabon, uniquement pour tromper la vigilance.

Ce n’est rien d’autre qu’une ruse employée par la junte pour persuader les gabonais de participer à une concertation nationale. Les discussions de la concertation nationale visent à « modifier la loi électorale et la Constitution » afin de permettre au général Oligui Nguema de participer aux élections prévues en 2025. Le dialogue acceptera-t-il une transition de deux ans ou plus, ce qui placerait la future présidentielle à l’horizon 2025, voire 2026 ?

« La place de la Cour constitutionnelle doit également être revue : l’institution a pris tous les pouvoirs du Conseil d’État, mais aussi du tribunal administratif au fil du temps », soutient un leader de l’opposition.

Lire aussi : GABON : RAISON POUR LAQUELLE BONGO A PERDU SON POUVOIR

Éviter un dialogue où le nombre d’absents serait trop important

Pour le moment, le Premier ministre de la transition Raymond Ndong Sima a déclaré vouloir prendre le temps de rencontrer toutes les composantes nationales et de se mettre d’accord sur les sujets à aborder avant de commencer la concertation nationale qui doit décider de l’avenir de l’après-Bongo.

« Je souhaite consulter un grand nombre de personnes, susciter la plus grande adhésion possible, et entendre tout le monde pour avoir des éléments de discussion claire », affirmait-il.

En tout cas, les Gabonais ont la possibilité de démontrer dès le début leur désir de participer à ce nouveau dialogue. La primature a demandé les suggestions de tous les citoyens dans une note datée du 2 octobre, sollicite les propositions de l’ensemble des citoyens qui doit être composée de dix pages au moins, avec un symbole « caractère 12 » et « interligne 1 ». Les membres de la diaspora sont également invités à « présenter leur diagnostic de la situation générale ou sectorielle du pays et leurs propositions de solutions », sans restriction d’âge, de genre ou de localisation.

Avant le 30 novembre, les contributions doivent être transmises au ministère de la Réforme des institutions, dirigée par la numéro 2 du gouvernement, Murielle Minkoué Mintsa.

La concertation nationale souhaite des décisions riches.

©2023 – Rédaction LNL NEWS

Guinée: la présidence dément des “coups de feu” près du palais présidentiel

La présidence de Guinée a démenti jeudi que des "coups de feu" avaient été tirés près du palais présidentiel dans la capitale Conakry, où...

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Articles les plus populaires

TRANSLATION