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Friday, September 27, 2024

Guerre en Ukraine : la Russie sur les pas de marquer un énième but dans le filet de l’OTAN et ses acolytes…

Depuis le retrait de la Russie de « l’accord sur les céréales Ukrainiennes », les États tentent à maintes reprises, d’étouffer Moscou bien qu’il développe lui-aussi, des fiertés capacités de résilience, sans pour autant passer des représailles. Depuis un temps, Moscou prend pour cible militaire potentielle, tout bateau navigant vers ou à partir des ports ukrainiens, depuis l’expiration dudit accord qu’il a déjà à tout prix refusé de renouveler.

Pourtant, c’est juste grâce à ces accords que les marchandises ukrainiennes étaient sensées quitter les ports du sud du pays malgré le blocus, et ce, depuis l’été 2022. C’est donc un coup dur pour l’économie Ukrainienne, ce pays qui, en dépit de sa pauvreté, se sert des céréales pour maintenir tant soit peu son économie.

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Moscou a alors bombardé cette semaine, un navire Ukrainien qui quittait le grand port d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, pour le port turc d’Ambarli en mer de Marmara, cargaison partie depuis le 16 juillet, d’après les sources officielles de Kiev. Ce n’est pas tout ! Les différents bombardements de Moscou contre le territoire Ukrainien ont entrainé la destruction des entrepôts de céréales qui ont été sérieusement endommagés.

Cette information confirmée parle gouverneur de la région d’Odessa, Oleh Kiper, ont aussi suscité la réaction de la Roumanie qui a pour sa part, vivement condamné ces frappes russes. La Roumanie, via sa ministre des affaires étrangères Luminita Odobescu a alors cet effet, estimé qu’à « travers ces violations flagrantes du droit international, la Russie continue de mettre en danger la sécurité alimentaire et la navigation en mer Noire ».

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Arme alimentaire, Washington en colère contre Moscou

Pour la maison Blanche, le fait pour le Kremlin de se retirer des accords sur les céréales Ukrainiennes, est une arme alimentaire dont il sert pour riposter contre les sanctions lui imposées suite à la guerre en Ukraine, et cela est vivement condamnable. Car, tenez, Poutine a refusé de « renouveler l’arrangement garantissant la sortie des productions ukrainiennes via la mer Noire ».

Pour lui, réintégrer cet accord doit se justifier par la « réintégration de la banque agricole russe au système de règlement interbancaire Swift », ce qui malheureusement tombe dans les oreilles de l’Union européenne comme un coup de tonnerre en tout assourdissant.

L’UE estime dans le même ordre conjoncturel, que maintenir la banque agricole Russe dans ce système, lui permettrait de se taper plus d’argent et continuer de financer la guerre en Ukraine, une idée qui ne passe vraiment pas dans le monde occidental. « Autoriser cette banque à servir d’intermédiaire pour les exportations de céréales ukrainiennes serait un moyen pour les Patrouchev de gagner plus d’argent – donc de financer la poursuite de l’effort militaire… », laisse convaincre l’UE. Pourtant, le Kremlin est tout aussi catégorique, pas question de fléchir, il essaie lui-aussi de peser de tout son poids pour intimider Washington et ses pairs.

Stratège – Résilient ?

Impossible pour Poutine de s’avouer vaincu. Alors qu’est arrivée l’ère d’une vague de négociations en vue d’obtenir une nouvelle alternative face à la rupture de l’accord sur les céréales Ukrainiennes, dans un contexte où l’occident ne veut toujours pas intégrer la banque agricole Russe dans le système du Swift, « Moscou a pensé au-delà ».

Ses négociateurs ont pensé « la création par Rosselkhozbank d’une filiale spécialisée qui, tout en gardant la maison mère loin de Swift, aurait pu être autorisée à se connecter au réseau international. D’un point de vue strictement économique, la Russie avait tout intérêt à trouver un compromis : Moscou espère obtenir des aménagements aux sanctions occidentales touchant ses banques et les compagnies d’assurances, intermédiaires cruciaux dans la commercialisation de ses propres céréales et produits alimentaires. Le blocage des discussions sur l’accord céréalier ukrainien, utilisé comme levier de négociation par Moscou pour défendre ses intérêts économiques, gèle par ricochet un peu plus encore la résolution de ces problèmes… » commenté une analyse économique sur la situation conjoncturelle du moment.

Et d’après tout, Moscou s’efforce de tirer politiquement profit de cette crise en exploitant cette brèche de victime de « l’’intransigeance occidentale ». Il ne laisse de ce fait, une occasion. D’ailleurs, il est prévu que les 27 et 28 juillet, Vladimir Poutine, lors de la réception à Saint-Pétersbourg de plusieurs chefs d’Etat « amis » à l’occasion de son deuxième sommet Russie-Afrique, abordé encore cette question qui lui paraît très favorable pour marquer un énième but dans les filets de l’UE. Ainsi donc, Moscou réussit pas à pas, de contourner ses difficultés bancaires et d’assurances « pour continuer à livrer des quantités massives de blé à ses partenaires… » une stratégie combien embarrassante pour l’UE.

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Par ailleurs, le fait pour la Turquie d’avoir permis à certaines cargaisons Ukrainiennes d’emprunter la ligne sous son contrôle, a enflammé les relations entre Ankara et Moscou, pourtant deux amis de longue date. Mais, estime une source, partant de la « dépendance réciproque entre Moscou et Ankara, la Turquie étant devenue la principale route pour les importations russes et le deuxième partenaire commercial de Moscou, pourrait toutefois ramener rapidement les deux présidents à leur habituelle realpolitik. Avec, en vue, une rencontre en août ou septembre. Et, en ligne de mire, une possible réactivation de l’accord sur les céréales ukrainiennes dont Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine ont tous deux besoin… ». Ce qui, soutient la même source, cette mésentente ne sera que d’une courte durée.

 ©2023-John TSONGO, LNL News

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