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Friday, September 27, 2024

Histoire : victoire écrasante des ashantis contre les britanniques, la jeunesse africaine a-t-elle raison de croupir sous le joug du néocolonialisme ?

Le passé historique de l’Afrique a de quoi offrir à sa jeunesse comme inspiration enfin de panser et rêver d’une Afrique libre, émergente, imposante… la vieille et riche gloire des armées des empires et royaumes d’Afrique du siècle 1800-1900, est une éloquence… mais qu’attendent les générations contemporaines et ultérieures pour s’engager dans le combat ?

A lire : passe amer de lAfrique du sud, peut-on sinspirer du roi Cetshwayo KaMpande pour émerger du néocolonialisme ?

« Passée la stupeur, il est déjà trop tard. Les ashantis sont dans la place. Ils culbutent rapidement les derniers défenseurs, vite écrases par le nombre, pour se tailler un chemin jusqu’au gouverneur mccarthy, accule contre un arbre, épée dans une main, pistolet dans l’autre. Une lance vient de lui briser un bras et une balle lui a transperce la jambe. L’enseigne wetherell git à ses pieds, après avoir donné sa vie pour tenter de sauver la sienne. Peine perdue. Voyant ses hommes tomber un a un, submerges en quelques minutes dans un corps-à-corps ou il n’est fait aucun quartier, le brigadier-général, âgé alors de 59 ans, retourne son arme contre lui au moment ou un guerrier le saisit par les cheveux.

A 16 heures, le silence retombe sur la forêt, et avec lui la poussière. Les britanniques laissent près de 200 cadavres sur le champ de bataille ; les ashantis, entre deux et trois fois plus. Quelques guerriers encore fougueux s’enfoncent dans la végétation a la poursuite des rares survivants, pendant que les autres achèvent les blesses, récupèrent les fusils et épargnent les officiers, utile monnaie d’échange pour l’asantehene. Parmi ces derniers, le capitaine jt williams est emmené à Kumasi, ou il est enferme dans une cellule, en compagnie de deux corps sans tête, ceux du brigadier-général mccarthy et de l’enseigne wetherell ».

Deux paragraphes, juste pour designer l’un des grands épisodes a victoire décisive des grandes victoires militaires africaines, sur l’hégémonie occidentale à l’œuvre des vagues des colonies en Afrique.

C’est très important de le savoir ! Oui ! Car cela permet aux générations actuelles de se remettre en question, établissant une comparaison entre leur manière de faire face au néocolonialisme et la façon dont leurs aïeux l’ont fait pour riposter contre l’impérialisme du même occident a leur époque.

A lire : lhistoire de la victoire des armées africaines sur les colonialistes écrites par les africains

L’histoire des empires et royaumes du Ghana, d’Afrique du sud ou encore du Congo-Kinshasa dans le combat contre les colons est digne d’inspirations. Elle est le miroir d’une résistance, d’une lutte imposante, d’une pérennité de l’espoir et d’optimisme face à la colonisation qui n’a jamais dit son dernier mot sur le continent… mais pour se rassurer qu’elle emboite les pas de la vieille gloire des armées de ses aïeux, la jeunesse africaine doit faire du combat, le bon !

Si c’est par la lutte que les citoyens comme Lumumba, Mandela, Desmond tutu, martin Luther King et les autres figures ont su faire feu de tout bois pour combattre la colonisation et ses conséquences, il est du devoir de la jeunesse africaine à s’interroger sur la nature de son combat à faire face elle aussi, au néocolonialisme qui hante le continent.

Le passe glorieux des armées africaines

Le 21 janvier 1824, autour du gouverneur Charles mccarthy, lors de la bataille de Nsamankow, ou Nsamankow, « la première des cinq guerres anglo-ashanties, qui ne trouvera son épilogue que soixante-dix-huit ans plus tard avec l’instauration de la colonie britannique de la gold Coast (le future Ghana) », les troupes du roi Osei yaw Akoto submergent les maigres forces rassemblées britanniques, et cela sera perçu par Londres, comme une humiliation « que n’avaient certainement pas vu venir Londres et son armée encore auréolée du prestige de sa victoire sur la franque impériale de Bonaparte, près de dix ans auparavant ». Tous ces scenarios rappellent la riche histoire des armées africaines, entre 1800 et 1900, soit plus d’un siècle de combat acharne contre la colonisation…

La grandeur d’esprit des rois d’Afrique…

« Tuez-en mille, mille autres prendront leur suite » ! Ordonnait Osei yaw Akoto depuis son palais de Kumasi, aux troupes ashanties qui allaient affronter les britanniques. Il n’est question de voir cette façon de faire des rois de l’époque, comme une simple fantaisie, plutôt une grandeur d’esprit face à une grande Bretagne reconnue à l’époque comme une incontestable puissance militaire qui a su défier armée après armée depuis la nuit des temps dans l’histoire de la planète…

Que les royaumes et empires d’Afrique aient su affronter cette puissance, c’est une fierté qui doit pour autant, transcender les esprits des générations contemporaines et ultérieures. Pourquoi ne pas s’inspirer de l’organisation des armées des empires du passe pour doter au continent, une armée en mesure de le défendre face à ses oppresseurs ?

A lire : lAfrique est une épreuve de force et un théâtre de conflit dans une guerre économique mondiale

Il est aujourd’hui regrettable que le continent africain est l’un de ceux qui n’ont pas su émerger de la colonisation, n’a pas su construire ni son armée, ni son économie, ni sa technologie, ni sa civilisation,… pourtant, ses premières impressions face à la colonisation, auguraient une Afrique au-delà de l’imaginaire, une Afrique inflexible, une Afrique aux talents difficile à défier…

Malheureusement, après la mort de ces, l’Afrique est devenue un terrain de jeu et d’essai des politiques du néo satanisme, du néocolonialisme, d’expérimentation des techniques d’élimination et des formatages des cerveaux de la jeunesse et de ses dirigeants, d’effondrement des valeurs de l’unité… tout ceci a l’œuvre de l’occident pour tenter de mettre les esprits des africains, hors la pensée de panser le présent en s’inspirant du passe… Afrique, il est temps que tu réveilles !

©2023-John TSONGO, LNL news

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