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Friday, September 27, 2024

Il y a une urgence de déclencher l’opération « Charles Boycott » en RD Congo

Lorsque le peuple est privé de son droit qui lui est légitimement échu en partage, il est évident que ce peuple agisse en « aversion ». Un fermier anglais du début du 19ème siècle, du nom de Charles Boycott avait privé ses travailleurs leur salaire. Lorsqu’ils avaient été affamés, eux et leurs familles ; ils se concertèrent et conclurent unanimement à « faire sentir à leur patron la douleur de la faim ».

Et quand Charles Boycott était venu voir comment ils travaillaient, ses travailleurs le lièrent lui et son cheval sur un arbre depuis le matin jusqu’au soir. Et quand la faim l’avait secoué jusqu’à la moelle osseuse, il signa un « pacte de paix » avec ses travailleurs pour lequel il n’allait plus « violer la date de paiement de leurs salaires ». Les journalistes écrivirent sur cet événement malheureux survenu à Boycott au point qu’ils avaient ironisé cela en disant : [Boycott a été boycotté !]. Il a fallu que Boycott soit boycotté par un agissement en aversion de ses travailleurs, pour que leur « droit » soit acquis définitivement.

L’ONU et ses implications au Congo

Dans les deux opérations de maintien de la paix en RD Congo, l’ONU a fait preuve de « manque de neutralité ». A ce sujet, elle a toujours appuyé un camp contre l‘autre : le camp de Joseph Kasa-Vubu, de Mobutu, de Tshombe, de Kalonji (des mouvements sécessionnistes, soutenus par des puissances étrangères et alliés) contre les nationalistes chapeautés par le premier ministre élu Patrice-Emery Lumumba dans les années 1960 ; le camp des Etrangers (Tutsi Sans Frontières) et alliés contre les nationalistes congolais dans les années 1990 à nos jours.

Les Nations unies n’ont jamais eu de la compassion ni de souci pour les Congolais qui meurent comme des sauterelles ! Et lorsqu’un « génocide » est commis, la communauté internationale se tait ; c’est quand les victimes de ce génocide rehaussent fortement le ton et le son, qu’elle ose d’en parler timidement…

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Les opérations de l’ONU en RDC venaient mettre fin à des guerres provoquées par les multinationales occidentales et leurs gouvernements respectifs. Ce qui, selon le bon sens, est difficilement compréhensible, car être à la fois le « problème » et la « solution » est une « flagrante contradiction ».

N’est-ce pas l’ancien président américain John F. Kennedy qui disait que « ceux qui rendent une révolution pacifique impossible, rendront une révolution violente inévitable » ?

Comme le gouvernement congolais dirigé par des présidents marionnettes, leur administration et les Nations unies n’ont pas visiblement la volonté politique de « ramener la paix en RDC depuis 1960 », c’est « l’opération « Charles Boycott » qui s’impose pour changer l’état des choses actuelles ».

Appel au Boycott de l’implication de l’ONU en RDC

Ceci exige premièrement d’user de l’« option Mararo – l’élimination de l’hégémonie ethnique tutsie et les multiples abus qu’elle incarne  », qui consiste de « sortir la RDC dans son état d’urgence » : ARRACHER LE POUVOIR CONGOLAIS AUX MAINS DES ETRANGERS (les immigrés étrangers) EN INSTAURANT UN NOUVEAU PROGRAMME INSTITUTIONNEL ET EN RESTAURANT LA CITOYENNETE OU LE NATIONALISME DANS LE PAYS». Les étrangers ont pris le pouvoir en RDC, donc le contrôle du pays par les armes, ce n’est pas par les négociations et encore moins par les prières qu’ils vont le lâcher. « Pour ravir un os des dents d’un chien, il faut arracher la mâchoire, dit-on ».

La victoire militaire est importante, mais ne suffit pas. Elle doit être accompagnée par la victoire contre « l’ignorance et la pauvreté mentale et une meilleure compréhension de la manière de vivre qui doit conduire à la lutte contre les antivaleurs dont la haine, la division, les violences ou conflits fratricides, la dépendance et (l’auto-) asservissement » ; celle-ci étant en fait un devoir permanent ou l’objet d’une « préoccupation permanente ». Tels sont les défis majeurs qu’il faudra « relever impérativement si l’on veut tourner la page de la soi-disant « révolution afdélienne ou kabiliste » et dire adieu à l’ONU dont l’actuelle présence dans le pays est, à défaut d’être compromettante, du moins problématique ! »

Prenez un break, consultez – vous. Apprenez à « connaitre vos priorités » et « retenir celles qui se révèlent plus profitables ». Disposez d’un « signal d’alarme (le non-positif) » qui procure une marge de sécurité et étudie l’offre de votre partenaire.

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Deuxièmement : IL FAUT INVESTIR DANS LE RELEVEMENT PRECOCE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. « Stabiliser le pays et développer les stratégies basées sur la politique économique qui tendent vers la durabilité ou le développement du pays en surmontant rapidement les défis et les crises dans le pays. Un relèvement de la RDC après une longue période de crises et des troubles. « C’est le retour du pouvoir légitime ».

Troisièmement : TRAVAILLER SUR LA RESILIENCE DE LA RD CONGO (KOUMANDRA). Doter la RDC, la capacité d’un système politique de surmonter des crises, des chocs ou des défis importants. « L’autosuffisance – la transformation de la RDC – le développement durable de la RDC ». DOTER LA RDC D’UNE ARMEE ECONOMIQUE – UNE ARMEE POLITIQUE – AVOIR UNE ARMEE AU-DELA DES FRONTIERES. « Permettre la RD Congo d’avoir la capacité à s’adapter à la mondialisation, à se rétablir et à maintenir la stabilité du pays malgré les différentes perturbations qui peuvent surgir dans le temps ». Ceci signifie, associé la République démocratique du Congo à la préparation, à la gestion des crises et à la « capacité d’absorber les chocs tout en continuant à fonctionner efficacement ».

De la victoire privée à la victoire publique. Permettre à la RDC de décoder les signaux et pratiquer la synergie – une habitude de la « coopération créative » avec des solutions innovantes et plus efficaces quand il s’agit de : prendre des décisions fermes – négocier des accords – résoudre des conflits – inspirer confiance.

©2023 – Rédaction LNL News

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