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Friday, September 27, 2024

Je ne quitte pas la Libye et tu ne feras rien !

En Libye, la création d’une force militaire libyenne conjointe, un processus commandé par Mohamed al-Haddad (représentant des forces armées affiliées au gouvernement de Tripoli du Comité de 5+5) et Abderrazak Nadhouri (représentant de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar) ; est mal vue par le trio (Etats-Unis, France et Grande-Bretagne).

Le fait que la constitution d’une nouvelle armée libyenne conjointe s’effectue sans l’aval ou un point de vue des Etats-Unis et ses alliés, ceci vient « circuité les ambitions de ces derniers qui souhaitaient avoir le contrôle de cette nouvelle armée en architecture – l’œuvre de Moscou et d’Ankara ».

Malgré leur volonté obscure de former et de fournir les équipements militaires à cette nouvelle formation militaire, ainsi qu’en soutenant une révision des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies à l’encontre de la Libye, l’offre ne tient pas et la formule a fait long feu.

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Le forcing de Washington à la Libye

Le retrait conjoint des forces étrangères en Libye, y compris les militaires turcs et les mercenaires de Wagner, reste une « pierre d’achoppement » entre Washington et les autorités libyennes. Le général Michael Langley, le commandant militaire américain pour l’Afrique (Africom), a mis en avant « l’expulsion des éléments de Wagner » qui ont été déployé en Cyrénaïque et dans le Fezzan, deux zones sous le contrôle de l’armée nationale libyenne (ANL) de Khalifa Haftar.

Bien que les États-Unis aient exercé une pression sur le Comité de 5+5 à Tripoli et sur l’homme fort de l’Est de la Libye, il est possible que les troupes turques continuent de rester sur place. Le président turc Recep Tayyip Erdogan observe également les opportunités commerciales offertes par le camp Khalifa à l’Est du pays, où se trouvent les plus grands champs d’hydrocarbures du pays. Il est prévu que Ankara déploie ses troupes dans la région sous le contrôle du maréchal Haftar.

De même, Khalifa a déclaré qu’il ne comptait pas se séparer de Wagner sans avoir atteint ses objectifs. Non seulement Haftar irrite Washington, mais aussi les autorités libyennes (à l’Ouest et à l’Est) sont considérées comme un « obstacle » pour les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, les principales puissances qui ont formé et armé des rebelles pour renverser le pouvoir de Mouammar Khadafi.

Les autorités libyennes ont pris conscience du « jeu de Washington ». Abdel Hamid DABAIBA et Khalifa Haftar, les deux frères ennemis, ont convenu de stabiliser leur pays qui a été détruit par la complicité des grandes puissances étrangères.

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Il semble que le chef suprême des Forces armées arabes libyennes (FAAL) et l’Armée nationale libyenne (ANL) aient l’intention de rompre avec les Etats-Unis et ses alliés pour se rapprocher de la Russie et de la Turquie. Il est probable que cette position reflète l’influence de la Russie dans le pays.

©2023 – Didier Amani SANGARA, LNL News

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