Pour mettre fin à « l’imposture congolaise » et à la « complicité des Nations unies » en République démocratique du Congo, il est essentiel que le peuple congolais « mette en péril ce que les Nations unies protègent plus ».
Peuple Congolais !
Les Nations unies ont parrainé les Accords (de Lusaka en 1999, de Sun City en 2002, d’Addis Abeba, de Nairobi en 2007, du CNDP en 2009 et du M23 en 2013). Tous ces accords de paix négociés et conclus avec la médiation des Nations unies visaient le « découpage du Congo » et la « Sécession du Kivu – zone riche en ressources minières ». Les rwandophones ne réclament plus de « nationalité » mais plutôt des terres à l’Est du pays. « Ce qui se concrétise aujourd’hui avec l’Administration du président de la République, Félix Antoine TSHILOMBO ».
Les Nations unies et les responsables Congolais ont convenu de coudre ensemble. N’ayez aucune attente, et encore moins de la part de la Monusco ou des Nations unies. Cela veut dire que la Monusco est une partie du « problème » et non une partie de la « solution ». La survie des Nations unies repose sur le « désordre semé en RDC ». D’ajouter également que la MONUSCO collabore avec les groupes armés au Congo afin de « garantir sa survie ». La mission de maintien de la paix en RDC a été influencée par les intérêts économiques. Quel que soit le nombre de massacres, de tueries et de génocide perpétrés sur la population congolaise, « l’objectif principal est ailleurs ».
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Détruire « l’imposture congolaise »
Si le peuple congolais est capable de renverser les institutions congolaises à Kinshasa en attaquant les vides [là où on ne s’attendait], les Nations unies seraient « désordonnées, désorientées et sans position », car sa « garde » serait détruite – mettant en péril ce que les Nations unies protègent davantage. Il faut savoir éviter les obstacles et profiter des vides ; c’est ainsi que les situations bloquées se dénouent d’elles-mêmes.
Si le peuple congolais peut lâcher les autorités congolaises de Kinshasa, à ce moment-là, le « compteur est remis à zéro ». C’est par ce moyen que le peuple congolais pourrait avancer sans rencontrer des obstacles … et faire fuir les « démons et les dieux sur son passage » en opposant le « calme à l’affolement », « l’ordre à la désorganisation » pour faire tenir en respect la MONUSCO hors du territoire congolais.
Peuple congolais, sans les institutions à Kinshasa pour assurer le « renouvellement du mandat de la MONUSCO », quel est le destin de cette mission onusienne en RDC ?
Sans les institutions corrompues à Kinshasa pour mettre en pratique les « doléances du régime de Kigali en RDC », pour la « concrétisation des différents accords régionaux signés avec les pays agresseurs de la RD Congo sous l’égide des Nations unies et de la communauté internationale », quel serait l’avenir des pays membres de l’EAC, plus particulièrement du Rwanda et des Nations unies dans la sous-région des Grands Lacs ?
Sans un gouvernement complice à Kinshasa pour voter la prolongation de l’Etat de siège au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri, quel est le sort réservé aux groupes armés rebelles étrangers et aux milices ethniques de la région ?
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Appel à la « désobéissance civile »
Le peuple congolais doit prendre son destin en main sans dépendre des hommes politiques congolais et de la communauté internationale, ni même de continuer à les servir. Les Congolais doivent apprendre à pratiquer [la discipline de faire certains sacrifices au profit de leur liberté durable]. Il est crucial de promouvoir une culture de responsabilité, d’intégrité et de citoyenneté.
La règle est simple : le gouvernement de Kinshasa a besoin de l’aide du peuple congolais qui lui obéisse pour asseoir son « imposture ». Le malheur du Congo est causé par « l’acceptation et la soumission du peuple au régime » imposé par les impérialistes colonisateurs à Kinshasa.
A l’inverse, avec le « retrait de la coopération du peuple congolais » au régime de Kinshasa, automatiquement, le pouvoir d’imposture est affaibli et détruit. D’où, l’application de la « défiance politique » en organisant les « actions de protestation symbolique limitées » sur des questions de l’ordre social, économique et sécuritaire – pour empêcher le « découpage de la RDC en plusieurs Etats » contrôlés par l’Occident, comme au Soudan déchiré par la guerre civile.
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Rédaction
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