24.2 C
Kinshasa
Friday, September 27, 2024

LA NOUVELLE FEDERATION MALI-BURKINA : PRECURSEUR DE LA CREATION DES ETATS-UNIS D’AFRIQUE ?

Le Mali et le Burkina Faso, deux pays jumeaux aux tentations « poutinistes » sont dans la phase préparatoire pour la mise en œuvre d’un projet pilote de la « revue de coopération entre États africains ».

Ce serait la formation d’une organisation régionale et continentale qui recherche des liens d’intégration entre les peuples plutôt que des rassemblements de mafieux et de laquais à la solde des occidentaux.

C’est spectaculaire et émouvant de voir l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, le Malien Alpha Oumar Konaré, réaliser son « vœu » dans son propre pays.

Tout se passe sous nos yeux. Les pays Africains parrainés par la Russie plongent dans le grand bain de « fédération », d’un « groupement » ou d’une « union » de plusieurs Etats en « Etat fédéral ».

Un signe précurseur annonçant la « création des Etats-Unis d’Afrique (EUA) », aux dépens de l’Union africaine, une « institution coloniale africaine mise en place non pas au profit des Africains, mais plutôt contre leurs intérêts » en cours de réformes par l’expertise du président rwandais, Paul Kagame qui doit présenter à ses homologues son rapport dans le cadre d’une session à huis clos qui se tiendra à Addis-Abeba, le 18 février avant l’officialisation du chef d’Etat comorien à la tête de l’institution pour un an (2023).

Un appel à la fédération et à la souveraineté

Si les similitudes entre les deux juntes ne manquent pas, chaque Constitutionaliste mettra dans la « cruche fédérale » le contenu qu’il souhaite y voir. Une structure étatique qui suppose peu ou pas de concessions à la souveraineté, au moment même où la « souveraineté » est au cœur du discours politique des deux pays.

Le casse-tête idéologique actuel des régimes issus de coups d’Etat serait de tisser le nationalisme, un message sublime adressé à d’autres regroupements sous régionaux comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Ces nations, comme (RCA, Mali, Burkina Faso, Libye, Niger et Cameroun), ne souhaitent plus « s’unir » autour d’un président français, de l’Union européenne, voire même de l’Union africaine. Donc : « oui » à l’intégration, « non » à la personne ou au groupe qui renverse ou boude les putschistes.

Afrique fédérée, quelle idéologie ?

Il est important de se rappeler qu’à chaque coup d’État, la porte est claquée sur la démocratie naissante de l’Afrique, entraînant une retraite d’une décennie. La place des militaires est dans le canton de la défense nationale. Ils ne doivent pas utiliser le soulèvement populaire pour s’emparer du pouvoir et imposer une dictature plutôt que pour rétablir l’ordre. Ils accèdent au pouvoir pour amasser des richesses plutôt que pour servir le peuple.

La nécessité de « s’émanciper de la démocratie occidentale » se trouve dans un « leadership engagé aux réformes cruciales » pour un avenir meilleur pour le peuple africain. Et nous aurons cette énergie ici sur notre continent africain si nous mettons en œuvre de « nouveaux systèmes politiques » qui montrent à ces jeunes qu’il y a de l’espoir et qu’il y a des opportunités ici.

Tirez une leçon de ce scénario de l’Union africaine

La rivalité entre le Maroc et l’Algérie pour la présidence de l’Union africaine en 2024 est intrigante, car ni Rabat ni Alger ne doivent disparaître au profit de l’autre. Ce n’est pas la première fois que l’Union Africaine (UA) rencontre un tel blocage. Entre les Comores et le Kenya, les pays d’Afrique de l’Est n’ont pas réussi à s’entendre sur un candidat à la vice-présidence d’ici 2022.

Enfin, le président kenyan William Ruto avait accepté de laisser Azali Assoumani remporter le siège, qui prendra donc la succession de Macky Sall le 19 février 2023 à Addis-Abeba.

Ce n’est que maintenant que nous pouvons voir que le président kenyan n’a pas permis au président comorien de remporter la présidence par courtoisie, non. Alors que la présidence de l’Union africaine (UA) de 2023 commence avec l’adoption des réformes initiées par Paul Kagame, William Ruto a cédé le siège à Azali Assoumani, qui portera le plan de Kagame au sein de l’Union africaine.

En conséquence, l’année 2023 au sein de l’UA profite aux pays de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est.

L’avenir de l’Union africaine (UA) selon le modèle Paul KAGAME constitue une « menace pour toute l’Afrique » et sert de levier pour continuer « d’imposer la culture occidentale » sur le continent africain.

Ainsi, si le Maroc et l’Algérie peuvent s’entendre et que le Maroc remporte la présidence de l’Union africaine en février 2024, Rabat travaillera au profit des pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord, tout en soutenant le projet pilote Mali-Burkina Faso.

Il y aura des tensions et frustrations entre les pays, ce qui pourrait conduire à la division de l’Afrique à trois petits continents africain. Cela conduirait à un fort désir de « rassemblement » et « d’unité » afin de préserver l’Union africaine à travers une histoire et une culture partagées.

A présent, il faudrait sortir de l’ UNION AFRICAINE, de la CEDEAO et des Etats d’Afrique de l’Est (EAC-Empire Hima) pour former les «  Etats-Unis d’Afrique Royale » des Etats africains qui ont écrit l’histoire de l’Afrique par : « Des origines, des premiers royaumes, de l’expansion bantoue et de la colonisation ».

>> Lire aussi : L’AFRIQUE DESHABILLEE DE L’HABIT COLONIAL

©2023- Rédaction Leo Njo Leo News

Guinée: la présidence dément des “coups de feu” près du palais présidentiel

La présidence de Guinée a démenti jeudi que des "coups de feu" avaient été tirés près du palais présidentiel dans la capitale Conakry, où...

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Articles les plus populaires

TRANSLATION