La cité de Saké reste sous le feu des combats depuis le 7 février. La RDC accuse le Rwanda et ses « supplétifs » du M23, de vouloir faire main basse sur les minerais de l’Est congolais. De son côté, le M23 prétend protéger une partie de la population qui est en danger et demande des pourparlers, que Kinshasa refuse, excluant de discuter avec des « terroristes ».
Jusqu’à présent, les diverses tentatives diplomatiques menées pour tenter de résoudre cette crise n’ont pas abouti.
Des dizaines de milliers de personnes ont fui les combats suite à cette offensive du M23. La plupart des personnes déplacées vivent dans des conditions précaires et n’ont pratiquement pas accès à « la nourriture, à l’eau potable, aux soins de santé et à d’autres besoins essentiels ».
Les combats de ce mercredi se sont déroulés sur la montagne connue sous le nom de Muremure, qui est une hauteur stratégique car elle permet de voir les plaines environnantes.
Les FARDC essaient de faire fuir les rebelles du M 23 de cette montagne cruciale pour ouvrir la route Sake-Minova.
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Sake et Goma sont encerclées
Au-delà des combats, la cité de Saké joue un rôle stratégique pour l’approvisionnement en nourriture de Minova ou de Masisi. Depuis que la route a été coupée, Shasha, Kibumba et Lubero sont tous occupés. Par conséquent, il n’y a plus d’approvisionnement de ce côté et de Kitchanga non plus vers Goma.
Si les politiques politiciens, dans leurs rouages malicieux et obscurantistes, refusent à la population du Nord-Kivu des interventions secourables dans cette situation désastreuse et de désarroi…. que faire encore ?
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