La libération de la ville Kidal, la région de la présence des groupes armés et terroristes au Mali, comme à d’autres régions occupées par les groupes terroristes est au « rendez-vous du gouvernement de transition du Mali ». La région de Kidal échappe au contrôle des autorités du pays depuis 2012 – malgré l’imposante présence de forces occidentales, très principalement françaises, jusqu’à encore récemment.
L’Etat malien, débarrassé des faux sauveurs, dispose désormais de toutes les possibilités nécessaires pour atteindre l’objectif tant souhaité par la majorité des citoyens maliens et d’autres pays africains, à savoir la « restauration complète de son autorité sur son territoire ». Evidemment sans précipitation et avec un calcul minutieux au niveau des forces armées et des services de renseignement.
Il semble que l’armée malienne et ses principaux alliés soient « prêts à la réalisation de cette tâche ». Cependant, il est important de rester vigilant dans le cadre de cette mission, car les forces adverses au Mali et aux autres pays souverains de la région avaient clairement l’intention de mettre un maximum d’obstacles aux réalisations de Bamako et de ses alliés. Il est nécessaire de réaliser des succès pour assurer le plein retour de la souveraineté sur le territoire national dans les meilleures conditions et en minimisant les pertes.
>> Lire aussi : MALI, LA PREMIERE VICTIME COLLATERALE DE LA GUERRE DE 2011 EN LIBYE
Avec le retrait désormais acté de la force onusienne Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali), qui suit celle des troupes occidentales, en premier lieu des troupes français, il devient évident qu’en cas de refus des groupes armés et terroristes opérant dans le nord malien à déposer les armes – « la bataille pour la pleine libération du territoire national par l’armée gouvernementale est inévitable ».
D’autant plus que selon de nombreuses sources maliennes et d’autres acteurs régionaux, ces groupes bénéficient du soutien de forces extérieures qui ne souhaitent pas que l’État malien triomphe. Surtout après les autres échecs subis au cours des dernières années et plus récemment par ces forces à divers endroits du continent africain.
Le Mali n’est pas seul
Il peut compter sur le soutien de ses alliés régionaux, notamment le Burkina Faso et le Niger – tous les trois réunis désormais au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ainsi que sur celui de ses alliés internationaux, parmi lesquels la Russie et la Chine.
Enfin, et une fois de plus, le soutien populaire dont disposent les autorités et les Forces armées maliennes à l’échelle nationale, régionale et continentale est crucial pour poursuivre les opérations et obtenir les victoires si nécessaires non seulement pour le Mali, mais aussi pour tout le Sahel qui a été plongé dans l’insécurité suite à l’intervention criminelle otanesque contre la Libye de Mouammar Kadhafi.
Selon le colonel-major Souleymane Dembélé, directeur de l’Information et des Relations publiques des Armées (Dirpa) – la phase deux de l’opération en cours sera beaucoup plus difficile. Mais nous allons occuper toutes les emprises de la Minusma.
>> Lire aussi : MINUSMA, MINUSCA ET MONUSCO : L’ECHEC DU MAINTIEN DE LA PAIX EN AFRIQUE
« L’armée est prête pour cette opération ». Une colonne des Forces armées maliennes (FAMA), partie de la ville de Gao le 2 octobre dernier, est déjà stationnée à peu près à 110 kilomètres de la porte d’entrée de la ville de Kidal. KIDAL CONSTITUE EFFECTIVEMENT L’ETAPE STRATEGIQUE DANS LA RECONQUETE DU NORD QUE LES MALIENS DANS LEUR ECRASANTE MAJORITE SCRUTENT AU MILLIMETRE PRES.
©2023 – Rédaction LNL News