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Friday, September 27, 2024

La vision pan-africaine d’Al-Sissi : une transfiguration monumentale pour le continent africain

L’Egypte représente un maillon essentiel de la stratégie chinoise de : “Nouvelle route de la soie”. Dans ce contexte, le Caire s’apprête à lever des capitaux sur le marché chinois, pendant que le FMI multiplie des conditions au déboursement d’une nouvelle tranche d’un prêt octroyé au Caire.

Les grands pays, ont aussi des grandes dettes. Dans la sphère des relations monétaires, « Pékin s’est toujours affiché comme un grand pourvoyeur du Caire ». Les données économiques mondiales placent d’ailleurs Pékin à la quatrième place des créanciers du gouvernement d’Abdelfattah al-Sissi.

Il est d’ailleurs prévu en juin prochain, une levée des fonds (500 millions de dollars sur le marché chinois), « sous forme d’obligations environnementales émises en yuan dites “green panda bonds”. Des discussions en ce sens avaient été entamées dès 2019. Mais elles aboutissent à un moment plus que critique pour Le Caire, mis dos au mur par ses principaux créanciers du Golfe, ainsi que par le Fonds monétaire International (FMI) qui exigent une nouvelle dévaluation de la livre égyptienne et la mise en place d’un plan de privatisation ».

Pour atténuer les faits qui pourraient enflammer l’économie Egyptienne qui subit déjà une double pression d’un côté les stress économiques et de l’autre la pression de ses créanciers du Golf, Kristalina Georgieva, directrice du Fonds monétaire International, a « appelé le 14 avril le gouvernement du président Abdelfattah al-Sisi, à ralentir le développement des mégaprojets d’Etat en cours ».

Al-Sissi, la symbolique d’une transfiguration

Al-Sissi veut transfigurer son pays et faire de son pays un des modèles sur le continent. Parmi les grands projets qu’entretient le Caire, l’on fait mention  à la New Administrative Capital (NAC) ou New Alamein, (nouvelle au bord de la Méditerranée). Au-delà de ses ressources propres et celles piquées du FMI, pour soutenir cette « coûteuse politique des grands travaux », l’Egypte a jugé en 2020, de recourir à la finance verte proposée par la France, ce qui fait de ce pays, le tout premier du continent du Moyen-Orient, à faire autant.

Ce n’est pas tout !  Le Caire tient à la réussite de ses projets et est prêt à « faire feu de tout bois » pour y arriver. D’ici peu, il attend « obtenir une garantie de crédit de la Banque Africaine de Développement, (BAD), à hauteur de 345 millions de dollars. Cette obligation s’ajouterait à la dette grandissante du Caire auprès de Pékin : celle-ci était évaluée à 7,8 milliards de dollars en juin 2022, soit 5 % de la dette extérieure de l’Egypte ».

Le coût des mégaprojets d’Al-Sissi, ont fait que la dette publique de l’Egypte prenne une ampleur considérable. Grace à sa position on ne peut plus appelée stratégique, l’Egypte est aujourd’hui, perçu comme une « porte vers l’Europe et vers l’Afrique ». Elle représente de ce fait, « un maillon essentiel de la stratégie chinoise de “Nouvelle route de la soie” ».

©2023-John TSONGO, LNL News

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