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Friday, September 27, 2024

L’ancien président américain Donald Trump reconnu dans les viseurs des manœuvres électorales de Biden

Condamné à payer 5 millions de dollars d’amende dans le dossier l’opposant à l’ancienne chroniqueuse de presse E. Jean Carroll, Trump qualifie « Ce verdict d’une honte », et ses avocats ont annoncé qu’ils feraient appel. Mais toutes les manœuvres sont perçues par le camp Trump, comme une tactique d’écarter l’ancien président de la course présidentielle incessante au pays.

Les enjeux pré-électoraux créent toujours des agitations sous tous les cieux, y compris ceux se réclamant (à tort) civilisées. Si le scénario qui défraie la chronique aux Etats Unis se passait en Afrique, des voix se seraient levées pour critiquer une crispation de l’espace démocratique… Mais que dire de la gabegie judiciaire américaine ?

Les agitations du camp Biden sont la posture d’un homme frustré face un Trump favori aux élections présidentielles prochaines, encore qu’il vient il y a quelques matins, de sortir favori des primaires républicaines pour 2024. Biden a visiblement peur d’un Trump qui a su, même en dehors des affaires, bousculer les premières heures de sa présidentielle, lors des contestations post-électorales qui sont allées jusqu’à toucher le capital, endroit pourtant réputé d’inviolable.

Aujourd’hui, le coup d’accélérateur sur le dossier opposant Trump à la chroniqueuse de presse E. Jean Carroll dans lequel l’ancien locataire de la Maison blanche est accusé d’agression sexuelle contre la dame, est un enjeu électoral important pour Biden qui n’est surtout pas prêt à liquider le capital, en dépit des vives critiques vis-à-vis de sa gestion.

L’ancien président, Donald Trump, a ainsi été reconnu « responsable au civil d’une agression sexuelle. Il est condamné à verser 5 millions de dollars (4,56 millions d’euros) à sa victime », ce, en conformité avec le verdict du mardi 9 mai à New York, un verdit jusqu’ici contesté par la partie défenderesse qui attend interjeter appel. Rien ne pouvait justifier que ce soit obligatoirement en cette ère préélectorale, qu’un dossier vieux de plus de 25 ans, soit ressuscité dans l’intention de nuire à Trump, tentent de s’indigner les pro-Trump.

La défense de Trump a relevé des vives critiques et a dénoncé des irrégularités dans la manière dont a été dit le droit dans ce dossier.  « Les neuf jurés devaient se prononcer sur dix questions. La seule à laquelle ils ont répondu par la négative concerne le viol. Non, ont-ils estimé, Donald Trump n’a pas violé E. Jean Carroll, ce qui suppose une pénétration. Mais sur tous les autres points, la victime a été confortée et reconnue dans son récit », confie une source. Des questions auxquelles Trump n’a du début à la fin durant les deux semaines du procès, reconnu aucunement la supposée violée… « Je ne connais pas cette femme, je ne sais pas qui elle est », répétait Trump, y compris sur son réseau social Truth Social auquel il familier. « Et même si je ne suis pas censé le dire, je le dis ! Cette femme n’est pas mon type », a-t-il toujours ajouté.

>> Lire aussi : Procès pour viol et diffamation : Donald Trump sera-t-il soumis au payement des dommages ?

Une manipulation soupçonnée ?

 « Aujourd’hui, le monde connaît enfin la vérité, a confié E. Jean Carroll dans une communication. Cette victoire n’est pas seulement la mienne, mais celle de chaque femme qui a souffert parce qu’elle n’était pas crue. » avait-elle poursuivi dans le même document, avant que Trump ne réagisse je cite : « Je n’ai absolument aucune idée de qui est cette femme. Ce verdict est une honte, une poursuite de la plus grande chasse aux sorcières de tous les temps ! » Mais ses proches n’excluent pas une manipulation probable de E. Jean Carroll, à la solde de salir leur président.

Mais qui est E. Jean Carroll ?

Repris sur le mur de plusieurs journaux, E. Jean Carroll est présentée comme une femme Agée aujourd’hui de 79 ans, qui a obtenu une victoire spectaculaire devant la justice civile, qui ne reconnaît néanmoins pas la prescription des faits, contrairement au droit pénal.

Donald Trump s’en sortira-t-il finalement ?

Pas plus tard que début avril, Trump avait été inculpé à New York, « pour avoir falsifié les documents comptables de son groupe dans l’affaire de sa relation sexuelle avec l’ex-star du porno Stormy Daniels, l’ancien président risque d’autres mises en cause dans des affaires d’une gravité bien supérieure à cette dernière ».

Le 6 janvier 2021 Trump avait, via ses adeptes, lancé un assaut sur le Capitole et sur la dissimulation par M. Trump de centaines de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche. « En Géorgie, on devrait connaître au cours de l’été les probables inculpations dans l’enquête sur les pressions exercées fin 2020 sur les officiels de l’Etat pour altérer le résultat de l’élection présidentielle ». Le procureur spécial Jack Smith a d’ailleurs la charge des investigations fédérales, sur ces deux dossiers.

Mais en dépit, les adeptes de Trump ne perdent pas espoir. Car nombreux de ceux qui commentent ces faits, « estiment que toute décision judiciaire contre Donald Trump le renforce auprès de la base républicaine ». Vu que pour l’heure, « l’ex-président écrase les sondages avant les primaires, avec plus de 25 points d’avance sur le suivant, Ron DeSantis ».

©2023-John TSONGO, LNL News

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