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Friday, September 27, 2024

Le conflit en Ukraine force l’Algérie à dépendre davantage de la France pour les céréales

Alors que sa dépendance vis-à-vis de Paris grandit grâce au conflit en Ukraine et du manque de précipitations en Algérie, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) ​​a suivi les débats réglementaires en France concernant l’interdiction d’un insecticide qui l’aurait empêché d’importer du blé français.

Conséquence résultat de la pénurie d’eau, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) ​​prévoit une récolte nationale de blé et d’orge de seulement 6 à 7 millions de quintaux en 2023, soit 50 % de moins qu’en 2021. De l’Algérie, victime de la sécheresse, voit ses barrages et la pénurie d’eau, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) ​​prévoit une récolte nationale de blé et d’orge de seulement 6 à 7 millions de quintaux en 2023, soit 50% de moins qu’en 2021. L’Algérie, victime de la sécheresse, voit ses barrages et rétentions d’eau pour l’agriculture presque complètement sèche dans tout le pays. Les importations algériennes de céréales devront être beaucoup plus importantes que par le passé au cours des prochains mois. Le conflit entre Moscou et Kiev a contraint l’Algérie à se tourner à nouveau vers la France, dont les exportations de blé vers l’Algérie ont considérablement diminué entre 2020 et 2021 à la demande du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune.

L’économie française touchée

Dirigée par Nasreddine Messaoudi l’OAIC à travers ses dirigeants actuels a décidé de quels types et quantités de céréales sont autorisées à l’importation ainsi que l’association française France Export Céréales, qui a une antenne à Alger. Ce géant algérien a fait observé les hésitations de l’Agence nationale de l’alimentation, qui prévoyait empêcher l’exportation de blé entré en contact avec la phosphine, un insecticide homologué en Algérie, d’ici la fin du même mois si toutes les procédures de validation à Paris étaient suivies. En France, plusieurs députés hexagonaux issus de régions agricoles ainsi que le ministre français de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, ont exprimé leur inquiétude au sujet des coopératives agricoles françaises et des négociateurs céréaliers opérant actuellement en Algérie, dont Soufflet (filiale d’In Vivo) et Le cureur. Au finish, Ils ont pu amener l’Anses à revoir le dossier et à revenir sur sa position sur les exportations le 21 avril. La France a alloué 1,9 million de dollars l’an dernier à la production de semences hybrides produites localement résultant de croisements entre des espèces nationales et étrangères et préfère se tourner à nouveau vers l’importation.

La mise en place d’un comité d’approvisionnement

La Direction du Commerce Extérieur de l’OAIC achète des céréales depuis de nombreuses années. Des contrats d’approvisionnement incombent désormais à un comité dirigé par le premier ministre Amene Benabderrahmane et composé de représentants des ministères des finances, de l’agriculture, de l’intérieur et du commerce.

Cette transformation est due au fait qu’Alger importe de plus en plus de volumes sur un marché aux prix élevés, ce qui a entraîné une augmentation très importante des dépenses sur le sujet, jusqu’à plus de 4 milliards de dollars ces dernières années. Alors que l’Algérie prévoit de continuer à acheter de grandes quantités de céréales françaises, elle a également accru sa dépendance vis- à-vis d’autres fournisseurs européens, dont l’Italie, l’Allemagne et la Norvège, dont le blé est très apprécié pour sa haute teneur en protéines.

©2023 – Paulin AGANZE, LNL  News

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