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Friday, September 27, 2024

Le Congolais est l’ennemi de son propre pays :  Monusco au Congo, quel bilan ? Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri, à quelle fin?

Episode 2 

Monuc – Monusco au Congo : vingt-cinq ans après, quel bilan ?

Quel bilan peut-on tirer des 25 ans de présence onusienne en République démocratique du Congo (RDC) ? Quels sont les résultats de la plus importante et de la plus coûteuse mission de maintien de la paix, la MONUSCO ?

Le bilan de cette longue présence de l’ONU en République démocratique du Congo est « chaotique ». Les Nations unies n’ont jamais eu de la compassion ni de souci pour les Congolais qui meurent comme des sauterelles ! Et lorsqu’un « génocide » est commis, la communauté internationale se tait ; c’est quand les victimes de ce génocide rehaussent fortement le ton et le son, qu’elle ose d’en parler timidement…

En 2022, la mission de maintien de la paix en République démocratique du Congo – MONUSCO a avouée n’est pas être en mesure de combattre aux côtés des FARDC. S’IL EST VRAI QUE CETTE FORCE ONUSIENNE N’EST PAS EQUIPEE POUR LUTTER CONTRE LES GROUPES ARMES EN RDC, QU’EST-CE QUI SE CACHERAIT DERRIERE L’OPERATION « SPRINGBOK », ALORS QUE LA MONUSCO EST ENGAGEE AU FRONT AVEC LES FARDC ET LES WAZALENDO ?

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Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri, mais à quelle fin ?

L’Ordonnance présidentielle « n° 21/016 du 03 mai 2021 » portant mesures d’application de l’Etat de siège sur une partie du territoire de la RDC a été lue sur la chaîne nationale RTNC (radio-télévision nationale congolaise) pour instituer un état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Il est cependant important de se demander si l’état de siège était la meilleure solution pour « éradiquer les groupes armés actifs dans cette partie du pays ».  L’Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri semble être un « arbre qui cache la forêt ». Pour la population de ces deux provinces, le bilan des opérations militaires est très insatisfaisant, dans la mesure où depuis l’instauration de l’état de siège, les tueries, les massacres, les viols, les braquages, le kidnapping, la conquête des territoires par le groupe terroriste du M23… se sont intensifiés.

Avec ce décret, le Nord-Kivu et l’Ituri sont de très belles prises de guerre pour les pays de l’EAC qui s’estiment en position de force dans la région des Grands-Lacs Africain. Ils ont réalisé directement leur « positionnement stratégique au Congo », arrachant de nouvelles terres au Congo Kinshasa. Les alliés qui prétendent soutenir le gouvernement Tshilombo contre les ADF et d’autres groupes armés au Nord-Kivu se sont installés dans les provinces en les transformant en « champ de bataille », causant la mort de milieux de personnes et forçant la population autochtone à abandonner leurs biens pour aller vivre dans des camps de déplacés sans « assistance nécessaire ».

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Kinshasa envisage un dialogue avec le Rwanda

Si le groupe terroriste du M23 est constitué par : (1) Des Commandants déjà radiés des FARDC par le gouvernement de la RD Congo selon l’Ordonnance présidentielle N°13 du 16 juillet 2012 ; (2) Des Commandants déjà jugés et condamnés par la justice militaire selon l’Arrêt N° O55 du 30 mai 2012 de la Cour militaire du Sud-Kivu ; (3) Des Commandants dénoncés par Madame Navy Pillay, Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, pour violations graves des droits humains selon son Communiqué de Presse du 19 juin 2012 publié à Genève en Suisse dans lequel elle affirme entre autres que « les dirigeants du M23 figurent parmi les auteurs des pires violations des droits de l’homme en RDC et même dans le monde » ; (4) Et des Commandants assimilés et hommes de troupes du M23 non « éligibles à l’intégration au sein des FARDC » selon la liste transmise au Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations unies, Chef de la MONUSCO du 16 septembre 2013, reçu à Kinshasa le 19 septembre 2013 par le bureau de la MONUSCO du N° 05/00/CAG/ANR/395/2013 par l’Administrateur Général, Kalev MUTONDO ; Ce dialogue avec le Rwanda est considéré comme un « acte de complicité qui impliquerait des conséquences graves à la sureté de l’Etat Congolais ».

Si le groupe terroriste du M23 est constitué par des soldats et officiers rwandais dans les « Opérations au Nord-Kivu » sous le commandement au Rwanda des officiers : Général James Kabarebe, Général Jean Bosco Kazura, le Lieutenant-général Mubarakh Muganga, Major-général Vincent Nyakarundi, Major-général Ruki Karusisi, Major-général Éric Murokore, Major-général Franck Mugambage et Général de Brigade Rugumyangabo Gacinya ; Cette décision de la médiation régionale et internationale « met en péril la sécurité de l’Etat » et est « une atteinte grave à la sureté nationale de l’Etat ».

En traitant la « problématique du conflit en RDC et le Rwanda », honnêtement, vous constaterez qu’il y a une « complicité au niveau interne » et un manque de « volonté du gouvernement congolais » pour mettre en place un « système de défense de la RDC » pour garantir les droits des citoyens congolais. Il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité

©2023 – Rédaction LNL News

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