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Friday, September 27, 2024

Le Geobodyme, le Pyrochlore et les Pierres Volcaniques en RDC : Un Enjeu Géopolitique Mondial

Jour après jour, le sol congolais nous réserve des surprises inimaginables. Au cœur de la République Démocratique du Congo (RDC), dans sa région de l’Est, se trouve un véritable « trésor géologique » qui suscite l’intérêt des grandes puissances mondiales.

Là où les grandes puissances cherchent un équilibre dans le domaine de l’armement nucléaire et dans le domaine de la sécurité spatiale (aérospatial ou planétaire) ; qui pouvait imaginer que les ressources jusqu’alors sous-estimées telles que les « pierres volcaniques de la RDC, le geobodyme (retrouvé à Kitchanga) et le pyrochlore du site minier de SOMIKIVU » seraient à l’origine de la « guerre économique » que les grandes puissances ont imposée par procuration dans la partie Est de la RDC. L’Occident est très mal engagé et soutient la rébellion du M23, à l’offensive depuis plus de deux ans dans la province du Nord-Kivu, dont elle contrôle de larges territoires.

Les pierres volcaniques : Clé de la Domination Spatiale

La sécurité spatiale est un « enjeu majeur » de la compétition mondiale des grandes puissances dont la Russie, entant qu’héritière de l’URSS, est la première puissance spatiale de l’histoire. La conquête spatiale était à l’origine de la « guerre froide » et à présent, elle reste un « terrain d’une compétition technologique acharnée » entre la Russie et les pays occidentaux, plus particulièrement les Etats-Unis d’Amérique, où chacun tente de démontrer sa « supériorité ». Celui qui contrôle l’espace contrôle le monde.

En effet, l’essor de ce secteur permet aux différents pays de démontrer leur puissance technologique et de la développer. C’est ainsi que dans le domaine aérospatial, « les pierres volcaniques du volcan Nyiragongo », riches en minéraux spécifiques, offrent des propriétés uniques qui les rendent indispensables dans la technologie spatiale moderne, permettant aux pays qui les contrôlent de consolider leur supériorité dans ce domaine stratégique. Le fameux projet de la construction d’un village moderne à Nyiragongo par le Rwanda visé le « contrôle des volcans de la RD Congo pour se procurer de ces pierres volcaniques ». Ce projet continue de faire couler encre et salive dans le chef des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est et des personnalités congolaises.

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La découverte de Geobodyme à l’Est de la RDC

Avec l’avancée de la Russie dans le domaine nucléaire, les Etats-Unis cherchent son « équilibre nucléaire » vis-à-vis de la Russie et les pays arabes. L’Amérique, consciente qu’elle ne peut pas battre militairement la Chine et la Russie, pour rester dans la course de grandes puissances, elle cherche à « développer son nucléaire » concurrençant la Russie. Et pour se doter des armes nucléaires, il est nécessaire de posséder les substances nucléaires, entre autre l’uranium, le geobodyme, le pyrochlore… qu’on retrouvent en RDC et recherchés par les grandes puissances.

Le geobodyme sont des roches électriques découvertes dans la partie Est de la RDC, contenant une « combinaison inhabituelle des minerais » qui génèrent de l’électricité lorsqu’ils sont exposées à la lumière. Pour l’instant, leur utilisation dans la fabrication d’armes nucléaires reste sujette à débat. Seulement à présent, le géobodume suscite l’intérêt des grandes puissances et ouvre la voie à une « nouvelle source d’énergie renouvelable ». « Quelque chose de bien plus rare et révolutionnaire ou innovante ».

La Russie a déjà devancé l’Occident dans la fabrication des bombes de 100 mégatonnes, dont l’utilisation nécessiterait la fabrication d’un « véhicule spécial ». Les techniciens se sont avancés pour la fabrication dans une même arme la puissance de la bombe H et celle des plus fortes bombes A (qui détruisit Hiroshima et Nagasaki estimée avoir eu une puissance située entre 18 et 23 kilotonnes de TNT (soit entre 75 et 96 TJ) (10 % de masse), fabriquée à partir de l’Uranium de Katanga au Congo. Dans de tels engins, appelés bombes 3 ponts ou bombes 3 F, une bombe atomique ordinaire allume une « réaction thermonucléaire », qui elle-même provoque la fission d’une enveloppe d’uranium 238. Sitôt expérimentés, ces engins ont fourni des puissances de 20 mégatonnes, donc au moins trois ou quatre fois supérieures à celles offertes par les premières bombes H des Américains.

On peut imaginer que le « geobodyme », ce minerai exceptionnel servirait dans la « fabrication de ce véhicule spatial » – un projet ambitieux des Etats-Unis pour avoir cet « équilibre nucléaire » face à la Russie. Le geobodyme pourrait également jouer un rôle important dans « l’alimentation énergique durable » des satellites dans l’espace (permettre aux satellites de fonctionner à travers l’énergie qui se renouvèle par contact avec la lumière du soleil).

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Le Pyrochlore : Un Atout dans la Course à l’Armement Nucléaire

Le pyrochlore, extrait des mines de SOMIKIVU en RDC, est devenu un « élément crucial dans les ambitions des grandes puissances en matière d’armement nucléaire ». Sa rareté et ses propriétés en font une ressource précieuse dans la fabrication d’armes et de technologies de pointe, alimentant ainsi une compétition internationale pour son contrôle et mettant en lumière les enjeux de sécurité nationale et de stabilité régionale. Le pyrochlore, en tant que matière première pour la production de « combustible nucléaire », est essentiel dans le « développement des capacités nucléaires » d’un pays, le plaçant au centre des préoccupations des grandes puissances en quête de dominance dans ce domaine crucial.

La RDC, pays solution pour la crise du réchauffement climatique

Les « geobodies » se trouvant en abondance en RDC, expose la RDC dans la production de « l’énergie renouvelable ». En se procurant ces « roches minérales naturelles qui génèrent de l’électricité », on dirait que les pays développés qui polluent l’environnement ne seront plus confronter à cette « résistance politique » face aux conséquences économiques néfastes de la « transition énergique » sur les niveaux de vie et la qualité de vie de leurs citoyens.

La transition énergétique difficile à accomplir dans les pays développés figure parmi les facteurs limitatifs qui se combinent pour la « décroissance » des économies occidentales – une baisse potentielle de l’indice de la qualité de vie au cours des années, voire des décennies à venir.

Au risque de sacrifier la population congolaise de l’Est de la République, l’acquisition de ces roches électriques devient une « priorité internationale ou des grandes puissances ». L’utilisation de ces roches offre une solution pour réduire ou interdire l’utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel, …) basées sur des politiques climatiques irréalistes. Ce ne sont donc pas des énergies sur lesquelles nous pourrons compter dans l’avenir.

Lorsque les combustibles fossiles sont utilisés, ils libèrent du « dioxyde de carbone » et d’autres gaz à effet de serre, qui à leur tour piègent la chaleur dans notre atmosphère, ce qui en fait les principaux responsables du « réchauffement planétaire » et du « changement climatique ».

En conclusion, les richesses géologiques de l’Est de la RDC ont propulsé la région sur le devant de la scène internationale, faisant d’elle un « pivot majeur dans les rivalités géopolitiques et économiques mondiales ». Du contrôle de l’espace à la quête d’énergie renouvelable, ces ressources jouent un rôle crucial dans la redéfinition des rapports de force entre les grandes puissances. Cependant, leur exploitation nécessite une « approche équilibrée et responsable », tenant compte des impacts socio-économiques et environnementaux à long terme.

Didier Amani SANGARA

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