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Friday, September 27, 2024

Le malheur ou l’enfer du Congo Kinshasa s’appelle, « la Belgique »

Il serait judicieux que la RDC rompe ses liens diplomatiques avec la “Belgique”.

L’objectif premier de la Belgique étant de contrôler la politique plus que le savoir-faire, elle a tenté de détecter parmi les tribus en Afrique centrale, celles qui seront les mieux à les seconder. Et les belges estimaient et/ou estiment que certaines tribus dans la sous-région des Grands Lacs sont mieux placées pour servir des relais à leur influence/place.

En revenant sur les mythes du colonisateur, sur cette manipulation ethnique, aux accords avec les responsables de moindre niveaux « chefs médaillés » et à l’installation de faux responsables par les colons pour le « contrôle politique du pouvoir à leur succession », nous pouvons conclure que les Tutsis et les Balubas portent une lourde responsabilité dans le « processus d’occupation ou de la continuité de la colonisation en dans la sous-région ». Ces deux tribus caractérisées par « l’individualisme » qui est une mauvaise nouvelle d’ailleurs, ont commis d’énormes erreurs dès les premières années de leur accession au pouvoir. « Les résultats de leurs actions sont mitigés et voire même très limités ». « Leur politique entre dans un processus orienté vers l’ethnie. Elles sont les miroirs ou les successeurs de la Belgique dans la sous-région, car ces deux tribus dont les Européens ont choisi au détriment des autres tribus ont adopté ou adoptent les comportements proches des colonisateurs et collaborent avec d’autres ethnies par force ».

Au Congo, deux tribus, les Bangala et les Balubas, ont été choisies pour cette raison, tandis qu’au Rwanda et au Burundi ce rôle est dévolu aux Tutsis. « Il est temps que les autres tribus se dépouillent de leur mythe « docilité » et de la « peur » pour prouver aux blancs, plus particulièrement à la Belgique et le monde entier qu’elles sont aussi intelligentes que les Tutsis et les Balubas ». En aucun jour, la Belgique autorisera un ressortissant de l’Est du Congo de diriger ce pays, la RDC. Si on avait utilisé Laurent Désiré Kabila, Kabila était l’ombre d’un pouvoir qui devrait être placé à Kinshasa, qu’il avait détourné et fut assassiné.

Après son assassinant, la Belgique à tout fait pour mettre Joseph Kabila à la tête du pays sans même interrogé la Constitution de la RDC en cas d’un décès ou assassinat d’un président. Et personne n’en parle. « Il convient de noter que la famille libérale belge a facilité l’intrusion et l’ascension de Joseph Kabila sur le champ en RDC. L’armée rwandaise l’a propulsée dans le champ politique et la famille libérale belge a renforcé sa position dans l’appareil militaire et sur l’échiquier politique ». 

Et depuis 2006, les libéraux (Louis Michel, Didier Reynders, Karel De Gucht, Armand De Decker et Alexander De Croo) ont réactualisé le paradigme et consolidé les dogmes essentiels : « Le leadership politique congolais n’est légitime que s’il a reçu l’onction belgo-américaine » et le « droit moral qu’a la Belgique à l’égard du Congo ». Ce qui ressemble à la charte de l’impérialisme.

Présidentielle 2023, la Belgique veut encore imposer Joseph Kabila.

Joseph Kabila Kabange dont certains Congolais accusent de dissimuler des origines Rwandaises et d’être partie prenante à un grand complot international dont l’objectif serait de « morceler le Congo au profit du Rwanda » fait actuellement la « Une » dans des réseaux sociaux ; où, les Congolais d’ici et ailleurs soutiennent sa candidature aux prochaines élections prévues en 2023.

Ces derniers mois, plusieurs personnalités de la “Kabilie” ont quitté leur parti FCC pour se joindre à l’Union sacrée du président Tshisekedi. Joseph Kabila s’est maintenant isolé avec ses collaborateurs dans un cercle restreint.  Son ancien chef de la diplomatie, Raymond Tshibanda, est l’un de ses hommes de confiance.  Il supervise un groupe restreint de membres, y compris Marie-Ange Mushobekwa, l’ancien ministre des droits humains, Emmanuel Ramazani Shadary, qui n’a pas réussi à se présenter à la présidentielle de 2018, et Azarias Ruberwa, l’ancien vice-président.

Ces dernières semaines, Joseph Kabila a dépêché une poignée d’émissaires dans plusieurs présidences africaines pour évoquer l’élection de 2023. Mai 2023 courant, il a en effet, pris langue avec la nouvelle ambassadrice en poste à Kinshasa, Lucy Tamlyn, en toute discrétion. Mais la grande question est de savoir si cette rencontre n’est pas une peine perdue, quand on sait que l’homme n’est plus bien vu par le département d’Etat Américain.

Après Lucy Tamlyn, l’ex-président a également été reçu en audience par Jolke Oppewal, ambassadeur des Pays-Bas en RDC. L’on n’en sait pas trop de leurs discussions. Est venue enfin, l’étape de la représentante permanente du secrétaire général des Nations unies Bintou Keita. Cette dernière ne s’est néanmoins limitée qu’à écouter sans trop commenter, « les vues et analyses de l’ancien président dans le cadre de sa mission de bons offices ».

Dans la sous-région, Joseph Kabila accentue son offensive auprès des Chefs d’Etats, en défaveur de son successeur. L’homme de Kingakati a dépêché très récemment, des émissaires auprès de plusieurs présidents d’Afrique australe, parmi eux : le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le Sud-africain Cyril Ramaphossa et le Namibien Hage Geingob. Au niveau de la communauté des Etats d’Afrique de l’est (EAC), le prédécesseur de Félix y a aussi déployé une délégation. Elle sera chargée de rencontrer quelques membres à l’instar de Paul Kagame du Rwanda de Yoweri Museveni de l’Ouganda de William Ruto du Kenya, ou encore de Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie.

En appui dans la démarche de Joseph Kabila, tous les Banyamulenges dans le monde entier et en RDC comptent « célébrer l’indépendance du Congo pour prouver que se sont eux qui contrôlent et qui ont le pouvoir de la RDC. Et à l’Est du pays, le groupe terroriste du M23 envisagerait de lancer un assaut pour prendre le contrôle de la ville de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu ». Après cela, Vital Kamerhe compte faire une tournée encore à l’Est dans l’objectif de lancer un « essai-nouveau programme au profit de Joseph Kabila ». La pensée politique de la Belgique de vouloir encore imposer Kabila ou encore quelqu’un de son cercle vicieux n’exclurait pas « le recours aux groupes armés ».

Le peuple congolais n’est pas prêt à revivre les jours sombres de Joseph Kabila. Kabila Kabange est la période sombre de l’histoire du Congo et toute personne normale et patriote le sait. Seules les personnes corrompues et déséquilibrées pensent le contraire. Le moment est venu de dire à la Belgique de cesser à « fabriquer, légitimer et faire triompher une candidature présidentielle devant garantir et préserver les intérêts économiques, commerciaux et industriels de l’Occident ».

Kabila est impliqué dans : [les massacres au Kasaï ; la répression forte et l’arrestation arbitraire des manifestants ; 450 corps retrouvés dans une fosse commune à Maluku ; la complicité dans les accords signés entre le gouvernement Congolais et les groupes rebelles étrangers ; la complicité de la mauvaise gouvernance du pays (fraudes électorales, deal avec Félix Tshisekedi, fabrication des résultats électoraux, manipulation des chiffres, …)].

Aujourd’hui, ceux qui soutiennent Joseph Kabila, sont ceux-là qui sont soupçonnées d’avoir commis des crimes et de violations graves du droit international humanitaire. La stratégie de l’ancien président Joseph Kabila dans son mode de gouvernance, il a choisi de travailler avec certains hommes ou leaders politiques qui ont tombé dans le filet du « Rapport mapping ». Sa politique de tolérance exagérée lui a permis de se créer une « Race prête à mourir pour lui ». Et son silence face aux crimes commis entre 1993 à 2003 a fait de lui un « Homme incontournable » dans la classe politique congolaise. Ce qui explique ce réseau autour de lui et ce soutien à la candidature de Kabila aux élections prochaines en République démocratique du Congo.

Diriger la RDC par des intermédiaires (Belges d’origine congolaise ou des étrangers rwandais)

L’Administration Tshilombo est remplie des Belges d’origine congolaise et des personnes à double nationalité. « C’est un handicap majeur pour perpétuer la lutte contre l’impérialisme et le néo-colonialisme ». Cette situation renforce le diktat Belgo-américain sur la République Démocratique du Congo.

La RDC devrait rompre avec la Belgique et se tourner vers d’autres partenaires soit par la voie d’un coup d’Etat ou d’une rébellion avec une nouvelle idéologie. Car, la voie démocratique (l’organisation des élections), le peuple congolais n’a jamais voté son président. « En République démocratique du Congo, les élections sont organisées sous une main de celui qui veut les remporter ». Elles fonctionnent par le fameux collège électoral ou par désignation au lieu d’un vote populaireCe qu’on peut appeler l’ « Aventure de la démocratie ». 

La seule voie pour sauver le Congo Kinshasa, c’est d’exiger des « réformes institutionnelles ». Dévoiler « une nouvelle vision et penser à mettre en place un « nouveau programme » qui permettrait de remédier au fléau. Les belges ont été incapables de concevoir un projet d’assimilation des Congolais et d’imaginer qu’ils puissent avoir une « Conscience nationale ». Ils ont pratiqué la politique du « chacun chez soi » au Congo-Belge et jusqu’au bout, les belges veillaient et/ou veillent encore à maintenir une conception très « Spatiale » de la différence. C’est ainsi que la politique de « Chacun chez soi » n’a pas permis ou ne permet pas aux Congolais de s’épanouir.

La RDC doit trouver le plus urgent, un partenaire politique pour l’accompagner en mettre en place la Meilleure Solution de Rechange [MESORE]. Et ceci consiste à « revenir au passé pour construire le présent et le futur ». Une idée fondamentale qui unifie toutes les études sur la RDC avant, pendant et après la « colonisation ». « L’histoire de la RDC et la façon dont elle a contribué à la situation actuelle ».

D’où, l’histoire ou la nature de l’abus du pouvoir en RDC peut être examiner ou discuter en se basant sur quatre principaux points mitigés : (i) la question de l’effet de l’indépendance du Congo, (ii) l’étranger au centre du pouvoir en RDC, (iii) l’instabilité politique liée de l’effet de la démocratie, (iv) l’échec de la diplomatie congolaise.

Cette triste réalité fait dire à certains que, depuis le 19ème siècle, la RDC a été transformée en zone libre, en patrimoine mondial dont le roi Léopold II était le premier gérant. Après lui, le Congo fut soumis à un « système politique et économique qui permet à un conglomérat de gouvernements et de multinationales étrangers d’y opérer sans gêne et de prospérer grâce à la me gestion et à la corruption ».

Aider le Congo à se construire ou reconstruire le Congo impliquerait « d’apprendre aux Congolais à être Libre et indépendant ». Le peuple congolais ne peut être libre tant qu’il n’a pas appris à se responsabiliser dans le cadre de son environnement humain et de son éducation. « Et c’est autrui qu’on apprend la liberté. Etre libre, c’est être autonome, et l’autonomie est une chose qui s’apprend ». Pour être libre, il faut s’affranchir de la tyrannie des instincts : « c’est le but de l’éducation, … et de la culture en général, qui fait la nature en soi et lui donne accès à la liberté ».

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