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Friday, September 27, 2024

L’Ukraine serait-elle un « séisme » pour un effondrement irrésistible de l’OTAN ?

L’OTAN et l’UE contre Pékin et Moscou, tous autour de l’Ukraine :  le conflit s’annonce encore de plus en plus intéressant, si bien que le premier camp se sent intimidé par le second. Qui, pour gagner la bataille ? L’OTAN et l’UE ? Pékin et Moscou ? Ou carrément Kiev ? Tous les acteurs sont aujourd’hui à la croisée des chemins.

Pendant qu’en Russie on poursuit l’offensive en Ukraine sans ne se gêner ni se reprocher de rien, l’UE et l’OTAN s’effondrent de peur. Les États-Unis, force non négligeable au sein de l’organisation de l’Atlantique Nord (OTAN), sont perplexe face à ce qui leur arriverait si : d’un côté, la Russie gagnait la guerre contre l’Ukraine, et de l’autre si l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était si vite matérialisée.

« Presque tous jugent que, si Vladimir Poutine gagnait dans ce conflit, ses ambitions augmenteraient certainement. Ils craignent de le voir utiliser son armée pour s’emparer des pays baltes, de la Pologne, et peut-être même de l’Allemagne et de la France, afin d’inclure l’Europe dans « son nouvel empire russe ». Par conséquent, Washington doit à l’avenir être encore plus résolu et actif dans la protection de ses colonies en UE. Ainsi, selon le slogan des responsables politiques de l’UE, il s’avère que les Ukrainiens se battent pour nous tous sous le drapeau de la démocratie » Confie un journaliste européen.

La peur au ventre de l’OTAN

« Les États-Unis ne devraient accepter une nouvelle expansion de l’Otan que si cela améliore leur sécurité ». Mais à l’allure où vont les choses, « Washington craint que les retombées de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ne lui coûtent les yeux de la tête. La situation devient de plus en plus complexe, qu’elle risque de se solder par une guerre nucléaire ». Et à ce sujet, un analyste prévient que « Si l’Ukraine devient membre de l’Otan, le conflit existant ne fera pas que s’intensifier en impliquant des puissances nucléaires dont les États-Unis ». Cela aura alors été le début d’une nouvelle ère très compliquée pour l’avenir du monde, avec une probabilité de se solder par la troisième guerre mondiale. Mais les Etats-Unis ne sont visiblement plus prêts à vivre ce spectacle. C’est ce qui justifierait leur « peur exprimée de voir l’Ukraine adhérer à l’OTAN ».

Toujours à ce même sujet, un media anglo-saxon allègue je cite : « Un autre point important est à signaler. Les responsables politiques européens ont peur des changements dans l’équilibre mondial des pouvoirs. Ne pas vaincre la Russie serait une démonstration de faiblesse qui inspirerait la Chine, ainsi que la Russie, à de nouvelles actions agressives… ». Et face à une pareille évidence, l’OTAN semble perplexe face à une situation qui semble la dépasser. Qu’adviendra-t-il donc si la tendance ne sera pas renversée ?

L’Ukraine, la proie de tous les prédateurs

Dès lors que les acteurs qui jadis soutenaient l’OTAN commencent à volte-face l’un après l’autre, l’Ukraine risque de se retrouver seule face à une flopée des forces prêtes à l’engloutir. Et dans pareil cas, le conflit devient « une terrible tragédie humanitaire », bien qu’il n’affecte pas de manière directe et significative la sécurité des États-Unis.

Car, tenez : la Russie est parvenue à annexer quelques régions de l’Ukraine sur son sol, parmi elle, la Crimée. Mais malgré le soutien militaire de l’OTAN à Kiev, les territoires placés sous l’emprise Russe le demeurent et on ne sait jusques à quand.

Pire encore, Pékin veut aussi récupérer Taïwan depuis 1895, lorsque le Japon a pris le contrôle de l’île, et ces rêves de Xi Jinping ne sont jamais élagués.

Et si jamais il arrivait que la Chine s’empare de Taiwan, la Russie de la Crimée et d’autres régions et que l’OTAN et l’UE abandonnent le projet de soutenir Zelenski, l’Ukraine serait restée qu’une proie sirupeuse prête à être prise d’assaut.

Mais attention, ce qui importe pour l’instant, ce n’est pas la démonstration des forces ! Plutôt la mise en entente entre toutes les parties prenantes aux tensions, cela épargnerait le monde d’une énième crise.

©2023-John TSONGO, LNL News

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