L’Union européenne (UE) met la touche finale à une autre réorganisation massive en Afrique, celle-ci visant à remplacer au moins treize chancelleries.
Au Sahel, Bart Ouvry, ambassadeur de Belgique, doit quitter son poste qu’il occupe depuis 2019 au Mali, où Bruxelles joue un « exercice d’équilibriste particulièrement délicat » depuis l’arrivée des supplétifs russes de Wagner fin 2021. Son homologue allemand au Burkina Faso, Wolffram Vetter, part également. Pendant ce temps, en Afrique de l’Ouest, un nouveau chef devrait bientôt être installé dans les ambassades de l’Union européenne au Togo et Libéria.
Les pays du Gabon, du Burundi et de la République démocratique du Congo en Afrique centrale sont aussi concernés. En outre, l’Union européenne a examiné les spécificités d’une mission d’observation électorale en RDC. Une délégation de l’UE devait arriver à Kinshasa à la fin du mois de juin. L’objectif est d’y mener une mission pour identifier les besoins en vue des prochaines élections.
L’un des défis de cette mission est de trouver comment mettre en place une surveillance internationale et impartiale des élections pour l’audit à venir. Cela dépend toujours de l’approbation des autorités congolaises. Le président congolais, Félix Tshisekedi, a déjà exprimé son soutien, malgré le fait que son prédécesseur, Joseph Kabila avait précédemment déclaré son opposition à la présence d’observateurs internationaux.
Deux représentations en Afrique de l’Est vont changer de leadership : celles de la Somalie et de la Tanzanie.
Pour l’Afrique du Nord, l’UE doit annoncer officiellement l’arrivée de nouveaux ambassadeurs en Libye et en Égypte d’ici la fin juin. De même, l’Angola connaîtra une transformation tout au long de cette période.
Enfin, la délégation bruxelloise auprès de l’Union africaine (UA) se poursuivra. Birgitte Nygaard Markussen, diplomate danoise, en est actuellement responsable.
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