La mission onusienne au Mali (MINUSMA) fait actuellement face à plusieurs défis dans ce pays. Cette Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali se sent actuellement gênée de toute part par les autorités politiques. Ces casques bleus de l’organisation des Nations unies font actuellement face à plusieurs difficultés dans les zones où ils interviennent. Ils font aussi face à d’autres restrictions dans certaines autres zones en conflit au Mali où ils veulent enquêter sur les exactions commises par la junte militaire.
La MINUSMA pointée du doigt dans l’attaque contre une position de l’armée malienne à Sévaré
Une attaque terroriste a visé le camp des Forces armées maliennes (FAMA) à Sévaré le 22 avril. Lorsque l’attention des observateurs s’est rapidement tournée vers le GSIM [Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans], des théories manifestement complotistes ont commencé à se répandre sur les réseaux sociaux. Selon plusieurs rapports relayés dans les réseaux sociaux, la Minusma, qui comprend un détachement sénégalais, a contribué à l’organisation de ces assauts.
La mission avait fermement condamné ces attentats le lendemain de leur survenance et les qualifiant « d’inacceptables ». Cela est particulièrement vrai étant donné qu’attaquer des civils « viole les principes humanitaires et porte gravement atteinte à la protection des civils par le droit international pendant les conflits armés ».
Une campagne de diabolisation contre la Mission de l’ONU ?
Face à toutes ces allégations contre elle, la Mission des Nations unies au Mali n’a pas voulu restée sous silence. Une mise au point a été rendue public dans laquelle elle rejette d’un revers de la main toutes ces allégations. La MINUSMA crie à une campagne de désinformation et de diabolisation contre elle dans ce pays. Une façon pour l’ONU de justifier sa présence au Mali, pourtant la « légitimité de sa mission au pays s’est déjà évaporée ».
Des rumeurs qui seraient alimentées par le pourvoir en place pour justifier ses objectifs, rapporte le « Centre d’études stratégiques de l’Afrique ».
>> A Lire aussi : MALI : ANTONIO GUTERRES RISQUE DE METTRE LE FEU SUR LA DYNAMITE
©2023 – Paulin AGANZE, LNL News