Le 16 mai, plus de trente personnes ont été tuées dans des affrontements entre bergers et agriculteurs dans plusieurs communautés de la région de Mangu, dans le centre du pays du Nigeria. Les régions du nord-ouest et du centre du Nigeria sont fréquemment le théâtre de conflits et de tensions autour de l’exploitation de la terre et des ressources en eau.
L’incident entre bergers et agriculteurs a touché plus d’une trentaine de personnes. Ils ont perdu la vie, selon la police locale. « Vers 11h56, nous avons reçu un appel d’urgence signalant la présence d’hommes armés tirant de manière sporadique », a indiqué le porte-parole de la police, Alfred Alabo dans un communiqué. Selon le communiqué, des agents de sécurité ont été déployés sur place pour affronter les fauteurs de troubles.
La réaction en chaîne de meurtres suivis d’actes de représailles a donné lieu à une criminalité plus répandue dans la région, les gangs menant des expéditions ciblées dans les villages, entraînant des enlèvements et des pillages de masse.
« Au moment où nous parlons, les coupables sont en fuite, et nos officiers les poursuivent dans le but de les neutraliser et, si possible, de les arrêter », a déclaré M. Alabo. Le président du district de Mangu a imposé un couvre-feu de vingt-quatre heures afin d’éviter une propagation des troubles à d’autres zones.
La violence et la menace djihadiste dans le Nord-Est ainsi que des troubles séparatistes dans le sud du pays, sont des nombreux défis sécuritaires auxquels le président nouvellement élu, Bola Tinubu, sera confronté lorsqu’il prendra la tête du pays le plus peuplé d’ Afrique en mai.
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