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Friday, September 27, 2024

Procès pour viol et diffamation : Donald Trump sera-t-il soumis au payement des dommages ?

Accusé de viol et diffamation par la journaliste E. Jean Carroll (79 ans), l’ancien président américain est poursuivi devant la justice depuis quelques mois. À la conclusion de l’audience de ce lundi 8 mai, il a été décidé de former un jury de neuf citoyens américains pour déterminer si l’ancien propriétaire de la Maison Blanche sera tenu de payer des dommages et intérêts ou non…

Une machination dénoncée par l’ancien président

Les avocats du milliardaire D. Trump dénonce ce qu’ils qualifient de machination de la part de la justice américaine contre leur client.  La journaliste en question accuse l’ancien président des États-Unis de l’avoir violé dans un vestiaire de Bergdorf Goodman au printemps 1996. Elle affirme également qu’elle a plus tard menti sur l’incident après avoir fait les premières accusations dans un livre en 2019. Joe Tacopina, membre du conseil consultatif de Donald Trump, a accusé la plaignante de « fabriquer les détails de chaque pièce au cours du débat des plaidoiries qui a duré près de deux heures et demie ». De son côté, Roberta Kaplan l’avocate de la journaliste, affirme qu’aucun acte de l’ancien président sur sa cliente ne restera pas impuni.

Donald Trump ne s’est jamais présenté au tribunal fédéral de Manhattan durant les deux semaines du procès, et le jury avait dû se contenter jeudi de la vidéo de sa déposition dans la procédure, où il répète ne pas se souvenir d’E. Jean Carroll et assure qu’« elle n’est pas son genre ». Mais Roberta Kaplan a rappelé que l’ancien locataire de la Maison-Blanche a confondu sur une photo la plaignante avec son ancienne épouse, l’actrice Marla Maples. E. Jean Carroll « était exactement son genre », a assuré l’avocate.

Le fameux jury et le sort de Trump

Quel sort les jurés vont-ils réserver à Donald Trump ? La réponse approche alors que le procès civil à New York contre l’ancien président, accusé de viol et diffamation par une ancienne journaliste, a touché à sa fin lundi avec une dernière passe d’armes entre les avocats.

Après ces dernières plaidoiries des deux camps, longues et combatives, un « jury de neuf citoyens » devra décider à partir de ce mardi si l’ancien locataire de la Maison-Blanche doit payer des dommages et intérêts à E. Jean Carroll. Elle l’accuse de l’avoir violée au printemps 1996, dans une cabine d’essayage d’un grand magasin de luxe de New York, Begdorf Goodman, puis de l’avoir diffamée, après qu’elle eut porté les premières accusations dans un livre en 2019. Trump dit ne pas se souvenir de la journaliste.

S’il n’existe aucun témoin oculaire ayant vu Donald Trump et E. Jean Carroll il y a plus de 25 ans dans les rayons – déserts selon la plaignante – du magasin, deux proches amies de la journaliste ont confirmé devant le tribunal qu’elle leur avait confié, peu après les faits présumés, avoir été « agressée » ou « attaquée » par l’homme d’affaires. Et deux femmes, parmi celles qui ont accusé Donald Trump d’agression sexuelle dans le passé, ont aussi livré leur témoignage devant le jury.

D’après Me Kaplan, l’ancien président américain aurait agi à chaque fois selon le même « modus operandi », celui qu’il décrit lui-même dans une vidéo devenue célèbre, où on l’entend en 2005 se vanter d’embrasser et toucher les femmes à sa guise. L’avocat de Donald Trump a concédé que son client pouvait s’exprimer de manière « crue » sur les femmes, mais « cela ne rend pas crédible une histoire incroyable ».

>> Lire aussi : USA : COUR SUPREME AU SALON D’UNE CORRUPTION MATERNEE

Les ennuis juridiques du candidat à la Maison-Blanche

Le jury va donc devoir maintenant se faire son opinion. Même au civil, une condamnation s’ajouterait aux ennuis judiciaires de l’ancien président, à nouveau candidat pour la Maison-Blanche en 2024. Début avril, fait sans précédent pour un ancien président américain, il a été inculpé au pénal à New York pour 34 fraudes comptables et fiscales liées à des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes avant la présidentielle de 2016.

Décrivant une machination pure et simple, l’avocat a même suggéré qu’E. Jean Carroll s’était inspirée d’un vieil épisode de la série policière New York, Unité spéciale, basé sur un viol chez Bergdorf Goodman. D’après lui, l’ancienne journaliste voulait mieux vendre son livre en 2019. E. Jean Carroll a pour sa part toujours expliqué qu’elle n’avait pas dénoncé les faits de crainte que Donald Trump ne détruise sa réputation.

©2023 – Paulin AGANZE, LNL News

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