Tout le monde attendait que lors de son annonce du 5 Juillet, le président Macky Sall annonce la candidature à sa propre succession. Mais non ! Alors aujourd’hui, que tel n’a pas été le cas, l’heure est à la recherche de celui qui, après la fin du second mandat de Macky Sall, saura revêtir une flopée de qualités dignes d’un homme d’État, capable de conduire un Sénégal fort vers un nouveau destin.
« Le président a construit les bases d’une émergence économique et sociale et proposé des réformes qui consolident et renforcent la démocratie sénégalaise. Il appartient donc aux Sénégalais d’être dignes de son héritage et de se mobiliser pour une continuité dans l’œuvre de construction nationale » … C’est un argument qui revient de temps en temps, toutes les fois qu’il faut spéculer autour de la gouvernance du président sénégalais Macky Sall.
En effet, « Le président est vraiment très fort », commente un proche du camp présidentiel, après l’annonce du président de la République, de ne pas se présenter pour un troisième mandat, justement à sa propre succession. Les proches de Macky Sall et ceux qui l’encourageaient à oser, se sont directement courbés à sa récente décision. Et de ce fait, le président sortant du Sénégal est présenté comme un vrai stratège. Oui ! Car, « il a clignoté à droite, pour finalement tourner à gauche », poursuit l’opinion qui lui était et lui est encore fidèle.
Que ce soit dans le cas de ses proches ou de ses adversaires, d’aucuns avaient en tête que Macky Sall devait être candidat à sa propre succession. Mais lui-même a tenu à recadrer les uns et les autres : « Ceux qui ont un sens politique et ont été bien attentifs à mes discours devaient savoir que je ne me présenterais pas », tempère Sall.
Peu avant sa prise solennelle de parole, Macky Sall avait tenu à rencontrer les 512 maires et présidents de Conseil départemental, soit 85 % des 601 chefs exécutifs locaux du Sénégal qui plébiscitaient sa candidature. Et c’était certainement une préparation psychologique des siens, pour préparer le terrain.
Et d’un coup d’un regard rétrospectif, ceux qui ont suivi les intentions exprimées de Macky Sall, rappellent que depuis qu’il a été réélu en 2019, « il a toujours refusé de se prononcer pour dire s’il sera ou ne sera pas candidat en 2019 et a toujours fait interdiction à ses partisans de se prononcer sur cette question… ».
Un modèle…
Après la décision inattendue de Macky Sall à ne pas briguer un troisième mandat, beaucoup de voix se sont levées pour jeter des fleurs à un leader qui a su transfiguré le Sénégal. Et voilà qui lui vaut même au sein de l’opinion, « un modèle démocratique Sénégalais ».
Dans le document qui relate le dernier parcours politique du pays, y compris ses décisions de ne plus se représenter comme candidat à sa propre succession, il est repris que Macky Sall « avait dit qu’il ne se présenterait pas. En dépit de son droit, de sa légitimité politique et populaire… ». Ce qui selon le document, fait que Macky Sall prenne « la hauteur pour la consolidation du modèle démocratique sénégalais ».
Le bilan de deux mandats de Macky Sall est lourd ! Apprend-t-on des ses proches. Il a, poursuivent-ils, réalisé « une œuvre colossale à la tête du Sénégal, que même les adversaires les plus hostiles reconnaissent… », commentent-ils. Macky Sall fait confiance au génie sénégalais pour trouver un digne successeur, poursuit l’opinion.
Ce ne pas tout ! « Le président a construit les bases d’une émergence économique et sociale et proposé des réformes qui consolident et renforcent la démocratie sénégalaise. Il appartient donc aux Sénégalais d’être dignes de son héritage et de se mobiliser pour une continuité dans l’œuvre de construction nationale », soutiennent plusieurs Sénégalaises et Sénégalais.
Qui, pour succéder à Macky Sall ?
Le successeur de Macky Sall devrait être un calibre, pas n’importe lequel. Il doit non seulement être un homme de l’action, un visionnaire, quelqu’un qui sait nager en contre-courant des flots d’opposition. Un technocrate, qui, d’un côté saura maintenir les acquis de son prédécesseur, et qui de l’autre, saura aller au-delà des aspirations des Sénégalais.
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