En République démocratique du Congo, la Ceni dit avoir enregistré plus de 45 millions d’électeurs sur les 50 millions attendus. C’est ce qu’indique le rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante, qui a été présenté et remis au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mbosso, des mains de Denis Kadima.
Ce nombre n’inclut pas les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru (dans le Nord- Kivu) et Kwamouth (dans le Maï-Ndombe), où l’inscription et/ou l’enrôlement des électeurs pourrait reprendre si la sécurité devait s’améliorer.
Pas des réformes électorales
Alors que l’opposition prévoit de manifester dans les rues de Kinshasa le 13 mai, continuant de « réclamer des réformes comme préalable à la tenue des élections », Christophe Mboso a été catégorique. « Il n’y aura pas de dialogue pour les réformes électorales, il ne faut pas rêver », a-t-il martelé. Mbosso a également accusé les opposants du président Félix Antoine Tshilombo de rester « silencieux » face à la guerre dans l’Est et, en conséquence, d’être « complices » de Paul Kagame, le chef de l’Etat rwandais.
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« Nos ennemis veulent qu’une partie du Congo soit annexée par le Rwanda », a-t-il repris face à une foule clairsemée. « Le Congo ne va pas laisser un mètre carré de son territoire. D’ailleurs, le Rwanda est un territoire congolais. Gisenyi était un territoire congolais. Avant 1880, le Rwanda n’existait pas ».
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