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Friday, September 27, 2024

RDC : CE QUE TSHILOMBO CACHE SUR LA GUERRE DU M23

RDC : Félix TSHISEKEDI cache beaucoup des choses sur la guerre du M23

Le 28 octobre 2019, la République du Rwanda a invité les dirigeants de l’ancien mouvement M23, qui étaient stationnés dans plusieurs camps à travers le pays, à participer aux discussions pour le rapatriement volontaire des ex-combattants de ce mouvement en RDC.

Analyse de Daniel MOMBELE proposée par Leo Njo Leo News

A cet effet, les parties sont convenues d’élaborer une feuille de route pour assurer avec succès ledit rapatriement. Et les éléments clés de cette feuille de route portaient sur l’« amnistie ainsi que l’ intégration militaire et politique des membres de l’ ex-mouvement du 23 mars (ex-M23) ». C’est cette démarche qui a conduit la justice militaire de la République démocratique du Congo à rendre un avis favorable à la demande de « levée des mandats d’arrêt émis contre les dirigeants de l’ancien mouvement M23 ».

Félix TSHILOMBO, prisonnier de Paul Kagame, a pris l’initiative d’instruire l’Auditeur Général des Forces Armées de la République par le Coordonnateur IBALANKY EKOLOMBA Claude de « procéder au retrait des mandats d’arrêt contre les ex – combattants du Mouvement du 23 mars (ex-M23) » sans en informer le Parlement ou Sénat de la République démocratique du Congo.

Félix TSHISEKEDI « a comploté » et « a voulu légitimer par la force » un mouvement qui se revendique congolais mais dont les leaders ont auparavant servi dans le Front patriotique rwandais (FPR) et ne sont pas « éligibles à l’intégration dans les FARDC ».

>> Lire : RDC : TSHILOMBO EMBARQUE PAR M23 POUR LEGITIMER LEUR REBELLION

Complicité du côté du gouvernement TSHILOMBO

Comment est-il possible pour un mouvement terroriste de devenir un « interlocuteur de discussion précieux » ?

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République, a présidé la réunion du Conseil de la Défense suprême, le vendredi 28 mai 2022, à Kinshasa, à la cité de l’Union africaine. Parmi les décisions prises il y avait la décision de reconnaître officiellement le M23 « comme organisation terroriste et de l’exclure du processus des pourparlers de Nairobi », selon le porte- parole du gouvernement, le ministre de la Communication et des Médias.

Avant les pourparlers de paix prévus le 16 novembre à Nairobi, le président Fatshi doit expliquer et aider le peuple congolais à comprendre cela.

Et, étant donné que la RDC et le Rwanda se sont mis d’accord pour « relancer le dialogue et reprendre le processus de mise en œuvre de la feuille de route de Luanda le 6 juillet 2022 », les questions sensibles de l’« amnistie et de l’ intégration militaire », doivent tenir compte de la liste des commandants , assimilés et troupes du M23 non éligibles à l’ inscription .

L’Assemblée nationale de la RDC à l’obligation de mettre un « terme à toute amnistie et intégration de militaires rwandais et ougandais dans les FARDC » pour occuper une partie du territoire congolais connue sous le nom de Province Tutsi en RDC.

Le silence sur cette initiative de Félix TSHISEKEDI, Paul Kagame, Antonio Guterres et des experts des Nations unies constituent une trahison à la nation congolaise.

>> Lire aussi : RDC : LE PRESIDENT TSHILOMBO, LE COMMANDITAIRE DE LA NOUVELLE CRISE CONGOLO-RWANDAISE

©2022- Rédaction Leo Njo Leo News

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