Dans le territoire de Rutshuru, Province du Nord-Kivu, les zones affectées par des affrontements armés sont : Rangira Matebe, Ntamungenga, Mungo, Kabindi et Chengerero.
Ces nouveaux affrontements lancés depuis le jeudi 20 octobre ont entrainé d’autres déplacements de population.
Des mouvements de population sont signalés sur Chengerero – Bunagana et Rangira-Rutshuru Centre.
Après une série d’affrontements féroces, les militaires ont déclaré que les insurgés qui étaient positionnés sur les deux lignes de front avaient été repoussés.
Les premières lignes de bataille étaient Rangira –Rwanguba – Tchengerero, tandis que la deuxième ligne de front était la communauté de Ntamugenga.
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Après cinq jours de combats qui ont fait au moins neuf morts, les forces loyalistes ont pris le contrôle de Ntamugenga, où la majorité de la population était enfermée à l’hôpital dudit village et d’autres sont hébergées dans des écoles, des églises et le couvent de prêtres catholiques.
L’armée royaliste a repoussé les assauts de l’ennemi et l’a fixé tout en maintenant ses positions.
Le Rwanda et la République démocratique du Congo s’accusent mutuellement de cette montée des hostilités.
Kigali prétend qu’il s’agit de la « nouvelle provocation des FARDC » comme si elle était sur son territoire et comme si l’armée congolaise n’avait pas le droit de « poursuivre son ennemi qui occupe une partie légitime de son territoire ».
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De plus, comme vous pouvez le voir dans cette correspondance du Bureau du porte-parole du gouvernement Rwandais du 24 octobre 2022, les mensonges et les cris d’alarme des Tutsis reviennent.
En réponse au gouvernement rwandais, le gouvernement de la RD Congo a déclaré qu’il n’y a pas d’incitation publique à la haine fondée sur l’appartenance ethnique dans tout le Congo. « Le discours dangereux que répand le Rwanda vise à diviser davantage le peuple congolais ».
« Si le M23 était véritablement défenseur d’une communauté Congolaise, les populations ne se déplaceraient pas autant ni ne mouraient pas si nombreuses à cause de sa barbarie ».
Cette position du gouvernement rwandais démontre sa stratégie continue d’ingérence dans les affaires internes de la RDC afin de maintenir une atmosphère tendue dans l’Est du pays et ainsi « perpétuer le pillage des ressources minérales du Congo ».
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