Après débat et délibération, la Ceni-RDC a décidé de publier la liste provisoire des candidatures recevables à l’élection du président de la République, dont nous retrouvons le nom du numéro trois (3) sur la liste, Katumbi Chapwe Moïse. Le projet de la « loi Tshiani » n’a pas porté l’attention du Parlement congolais pour « assurer la Présidence congolaise par le seul congolais né d’un père congolais et d’une mère congolaise ».
L’initiateur dudit projet, lui-même figuré sur la liste provisoire des candidats présidentiels, a eu le temps de « distraire » et « se moquer » du peuple congolais, lui qui disait « vouloir protéger ou sauver la RD Congo contre les infiltrés et les usurpateurs de la nationalité congolaise ».
La loi sur la « congolité » était une distraction et un jeu politique de mauvais goût pour tester le peuple congolais mentalement et voir si le peuple est capable de prendre son destin en main. Le peuple congolais naïf a cru que cette loi était pour perturber les ambitions de Katumbi. Des marches ont eu lieu au Katanga, Mbanza-Ngungu, au Kongo-central, à Bukavu et à Goma. Des scènes politiques pour mesurer la maturité du peuple congolais.
Le président de la République, Félix Antoine Tshilombo qui avait déclaré qu’être congolais de naissance n’était pas un « critère suffisant pour servir loyalement son pays », ne pouvait pas laisser l’initiative de Noël Tshiani réussir au moment où Katumbi a annoncé sa candidature à la présidence et qui a quitté l’Union sacrée (pour tromper la vigilance du peuple congolais et faire croire qu’il est en désaccord avec Tshilombo, et pourtant ils sont les mêmes).
Le « fanatisme » derrière les ennemis du Congo
Mais pourquoi voter pour Katumbi Chapwe qui joue le rôle d’intermédiaire et agent double. Katumbi fait partie des « acteurs politiques qui se battent au côté de l’ennemi » et a attiré une foule importante autour de lui. « LA COMPLICITE DE MOÏSE SE RESUME DANS SA DECLARATION SUR LA GUERRE D’AGRESSION A L’EST DATEE DU 03 NOVEMBRE 2022 ».
Moïse Katumbi recommandait sur le plan institutionnel et politique de :
- Décréter les provinces de l’Est comme zones sinistrées suivant la demande du M23 et accélérer l’effort de leur intégration dans l’économie nationale ;
- Combattre vigoureusement l’ethnicité et la tribalisation de l’Etat et des services publics ;
- Recréer la confiance entre les principaux acteurs politiques et sociaux ainsi que les différentes communautés qui composent la nation congolaise en vue de préserver le « pacte républicain issu du processus de Sun City ».
Si l’on examine avec attention ces recommandations de Moïse Katumbi, vous trouverez qu’elles étaient cohérentes avec la « satisfaction des demandes du groupe terroriste du M23 », comme l’ont demandé Vital Kamerhe, Antonio Guterres et les experts des Nations unies.
Katumbi a révélé son identité en « démontrant que sa lutte politique ne sert pas les congolais, mais plutôt les étrangers ». Sa recommandation de préserver le « pacte républicain » qui a découlé du processus de Sun City, et qui a été considéré comme un « cadeau au Rwanda contre la RD Congo » ; prouve exactement que s’il était à la tête du pays, la RDC va sombrer dans la misère comme les différents régimes de ses prédécesseurs. VOTER OU SOUTENIR KATUMBI SERAIT UNE « TRAHISON CONTRE LA NATION CONGOLAISE ».
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Des liens entre Katumbi et le M2-RDF
Salomon Idi Kalonda dit « SK Della », conseiller spécial et très proche de Moïse Katumbi président du Parti politique Ensemble pour la République a été arrêté à l’aéroport international de N’Djili à Kinshasa, le 30 mai 2023. Le régime de Kinshasa l’accuse d’être de mèche avec le Rwanda, considéré comme pays agresseur de la RDC par le biais de la rébellion du groupe terroriste du M23. Il a été révélé par le renseignement militaire congolais que Salomon Idi Kalonda était aussi en contact permanent avec la rébellion du M23-RDF à travers le major Fred Ngezi, assistant de Sultani Makenga l’un des chefs de ce mouvement. Les mêmes sources précisent par ailleurs que celui-ci était aussi en contact avec plusieurs généraux rwandais à Kigali où devrait être envoyé tous les communiqués des opposants Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Dellis Sessanga avant l’organisation leur marche pour validation.
« Tous les projets de communiqués émis par le parti politique Ensemble pour la République, étaient transmis d’abord à Kigali pour leur validation par le général Nzambamwita, chef du renseignement civil de la République rwandaise » a avoué devant la presse le conseiller juridique à l’état-major des renseignements militaires. Evitons le fanatisme derrière les ennemis du Congo !
La Réconciliation des Katangais, le « F–3KKK »
Le Forum de réconciliation des Katangais, qui avait été lancé cinq jours plus tôt sous l’égide de l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba, a été clos par cette scène inimaginable. En plus des deux ennemis d’hier, plusieurs personnalités importantes de la scène politique congolaise ont répondu à l’invitation, y compris Jaynet Kabila, la sœur jumelle de l’ancien président, Jacques Kyabula Katwe, le gouverneur du Haut-Katanga, et même des ministres katangais du gouvernement sous la direction de Sama Lukonde Kyenge. Selon l’un des participants, les discussions ont été animées, parfois houleuses, et des « vérités ont été dites ».
L’unité du Katanga forgé par Joseph Kabila et Moïse Katumbi « F-3KKK ». Ensemble et réconciliés, les deux hommes formés un redoutable ticket. « Le plus important n’est pas le Forum de réconciliation ni la lecture des résolutions, mais plutôt l’unité du Katanga et la mise en œuvre des résolutions », avait affirmé Joseph Kabila. L’ancien président poursuit : « Que les jeunes, plus nombreux que les vieux, se chargent de rendre effective l’application des résolutions du forum et remettent sur le droit chemin quiconque s’en écartera. »
Après s’être rapprochés, le PPRD et Ensemble pour la République se sont réuni, chacun de son côté, pour déterminer la « marche à suivre à l’approche de la présidentielle de 2023 ». Un scrutin auquel Félix Tshisekedi se présentera. En 2023, ce sont les élections qu’il faut préparer. Ramazani Shadary doit dégager. Pour laisser la place à Moïse Katumbi.
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