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Friday, September 27, 2024

RDC : Félix Tshisekedi est un complice du M23 ?

Félix Antoine Tshilombo, le président congolais, crée la confusion quant au cantonnement du groupe terroriste du M23 en RD Congo.

Si le groupe terroriste du M23 sont des supplétifs de l’Armée rwandaise envoyés en RDC pour « nourrir l’économie du Rwanda », ce qui est vrai, pourquoi encore chercher de les cantonner en RDC, plus précisent au camp de Rumangabo, situé à proximité des frontières de l’Ouganda et du Rwanda, plutôt que de les renvoyer d’où ils viennent ?

Si l’Assemblée nationale congolaise a déjà suspendu toutes les négociations avec ce mouvement étranger du M23-RDF à compter du 8 novembre 2022, afin d’empêcher « une nouvelle détérioration systémique qui a déjà facilité l’entrée des infiltrés dans les FARDC et sapé l’appareil sécuritaire de la RDC » ; Quels sont les objectifs des assises de Goma qui ont été obtenus par Antipas MBUSA NYAMWISI et Jean Pierre BEMBA ?

PEUT-ON CONCLURE QUE ANTIPAS MBUSA ET JEAN PIERRE BEMBA AGISSENT DERRIERE LE DOS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?

Des réunions sont organisées à Goma par des responsables congolais tels que le vice-premier ministre, ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba, le ministre de l’intégration régionale Antipas Mbussa Nyamwisi et l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta. Ces derniers vont discuter à partir de ce mercredi 12 juillet sur toutes les possibilités pour que les rebelles du M23 déposent les armes et soient, dans un premier temps cantonné à Rumangabo, avant de les mettre à la disposition totale du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et social (P-DDRCS). Ce qui est d’ailleurs l’objet de l’arrivée à Goma ce mardi 11 juillet du VPM de l’intégration régionale, Mbusa Nyamuisi.

Aussitôt arrivé, Mbusa a déclaré venir aussi avec un message de réconfort à la population du Nord Kivu qui a tant souffert avec cette guerre qui ne dit pas son nom.

« Je viens avec un message de réconfort parce que mon gouvernement est en action pour pouvoir négocier le virage afin de retrouver la paix tant désiré ici. J’arrive ici à la suite d’une forte délégation dirigée par le VPM qui arrive aussi demain ainsi que le l’ancien-président Uhuru Kenyatta. Il y a tout un quota diplomatique et politique qui sera là pour discuter des virages nécessaires afin d’obtenir le cantonnement à Rumangabo » a-t-il déclaré à la presse.

Si pour le président Congolais, l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vivent la RDC et les citoyens congolais des zones occupées par l’armée rwandaise et ses alliés du M23 « ne sont plus discutables », pourquoi encourager le président honoraire du Kenya, UHURU KENYATA et autres diplomates dans ces démarches assassines de MBUSA NYAMWISI ?

Les démarches de ces deux officiels du gouvernement Tshisekedi confirment l’hypothèse de la « complicité du président Félix TSHISEKEDI et son gouvernement dans le drame du Congo ». Le président, Félix Tshilombo tend la perche pour l’occupation du secteur Est de la République démocratique du Congo et serait derrière du complot de la « balkanisation de la RDC ».

>> Lire aussi : LE CANTONNEMENT DU M23 EN RDC : UNE TRAHISON FLAGRANTE ET UNE ATTEINTE A LA SURETE DE L’ÉTAT

Ce qui rattrape le président Félix Tshisekedi

Le président de la République au cours d’un point de presse qu’il a animé conjointement avec son homologue Sud-africain Cyril Ramaphosa à Kinshasa le jeudi 6 juillet a déclaré que : « Le gouvernement rwandais veut ridiculiser la RDC en envoyant un groupuscule d’individus pantins et supplétifs de l’Armée rwandaise pour discuter avec un gouvernement légitime et reconnu au niveau international. Il ne sera pas question pour nous – la RDC de retomber dans les erreurs du passé, à négocier avec ce groupe armé qui, quelques temps après reprend les armes ».

Félix Tshisekedi a affirmé devant la presse que le Rwanda alimente la guerre dans l’est de la RDC pour nourrir son économie.

« La réalité est que le Rwanda vit des agressions à répétition de la RDC. Cette instabilité entretenue en RDC profite énormément et économiquement au Rwanda. Voilà pourquoi le Rwanda ne voudra jamais discuter, voilà pourquoi la RDC refuse de discuter avec ces pantins qu’on nous présente comme des gens qui revendiquent quelque chose (le M23) », a expliqué Félix-Antoine Tshisekedi.

Le gouvernement Tshilombo a devant lui un groupe rebelle étranger (à dominante tutsie) qualifié du groupe terroriste par son propre gouvernement – et constitué par [des commandants jugés et condamnés par la justice militaire, des commandants déjà radiés des FARDC, des commandants impliqués dans des violations de droits de l’homme, des hommes infiltrés non éligibles à l’intégration au sein des FARDC et des supplétifs de l’Armée rwandaise. Bref, des criminels de guerre ou pantins qu’on présente à la RDC comme des gens qui revendiquent quelque chose].

Suite à plusieurs défections de soldats tutsi au sein des FARDC pour former des groupes rebelles rwandais contre le gouvernement congolais, où la RDC fait face à un ultime assaut de l’armée rwandaise opérant sous le couvert du mouvement terroriste M23 ; le président Félix Tshisekedi ne doit « laisser la porte ouverte à la médiation ».

A la menace, le gouvernement congolais doit répondre par la menace composant avec les faiblesses criantes de son armée et une partie de son entourage très hostile au régime de Paul Kagame.

Vouloir les cantonner en République démocratique du Congo sème une « confusion totale et soulevé des accusations de trahison et de complicité de la part du gouvernement Tshisekedi ». C’est une « trahison flagrante et une atteinte à la sureté de l’Etat ». Cette démarche est considérée comme un « acte de complicité avec des conséquences graves ».

Et les démarches d’Antipas Mbusa au « cantonnement du groupe rebelle étranger du M23 en RDC », rappelle son travail de 2007 lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères à l’époque de Joseph Kabila.

A l’instigation de Washington, il s’est tenu il n’y a guère longtemps à Nairobi au Kenya, une réunion entre la RDC et le Rwanda, au cours de laquelle les deux pays ont signé un accord le samedi 10 novembre 2007 par les ministres des Affaires étrangères MBUSA NYAMWISI Antipas de la RDC et Charles MURIGANDE du Rwanda, en présence et sous l’œil vigilant des représentants de l’ONU, des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union européenne.

Kinshasa devrait convaincre, le 1er décembre 2007, de sa capacité de liquider tous les ex-Far/Interahamwe et autres FDLR, qui auraient pris le maquis dans son territoire pour persécuter les Tutsis Congolais au Kivu et déstabiliser le régime du Rwanda, leur pays d’origine qu’ils avaient fui après la chute du pouvoir de Juvénal Habyarimana

>> Lire aussi : RDC : Bunagana déclenche une « rude confrontation » entre le M23 et Kinshasa

©2023 – Daniel MOBELE, LNL NEWS

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