Un poème des cris des larmes du peuple Congolais
La guerre est devenue notre quotidien…
La guerre nous impose des victimes innocentes,
Chaque jour qui passe, les yeux saignent des larmes ;
Les mélodies découlent des détonations des armes ;
Et les manipulateurs de la mort font fis comme s’ils n’avaient pas d’âmes…
Les cadavres gisent, les ossements humains apparaissent comme des astuces d’ornements dans des cimetières à ciel ouvert…
Le sang des innocents colore tous les sentiers,
La paix au Congo-Kinshasa n’est restée couchée que sur des jolis papiers huilés livresques,
Seuls les résidus d’armes et des Char peignent les paysages,
Les seigneurs de guerre baignent dans les matières précieuses et biens pillés des citoyens innocents,
Tandis que les parents baignent dans le sang de leurs fils et filles renvoyés sans merci à la mort, sur font des retombées bellicistes…
Les faiseurs des guerres réclament terres, minerais et pouvoirs,
Les acteurs de guerre réclament munition, effectifs militaires et femmes à violer,
Alors que les autochtones héritiers de Dieu réclament paix, quiétude et émergence économique…
La souffrance du peuple fleurit,
Les complots contre le peuple s’engraissent dans des salons occidentaux,
Et les poches de conspiration régionale enflent les silos des hypocrites sauveurs d’un pays abandonné…
Ceux qui sont venus imposer la paix forgent l’épée,
Et les citoyens aveugles les applaudissent on dirait des poupées,
Alors qu’en mesure, du reste du monde, le pays ne fait qu’être coupée !
Au Congo, la mort est devenue la règle,
Alors que la vie est l’exception et La souffrance est demeurée le quotidien de la population …
Prétexte rebellions dangereuses,
Prétexte peuple minoritaire,
Mais à vrai, balkanisation et nouvel Empire, sont les substances sous-jacentes d’une évasion du Congo-Kinshasa par des personnes imputées d’âmes, aux canons braqués sur les têtes pourtant non blindées d’un peuple sacrifié…
Pas de nourritures,
Pas de fonds d’assistances,
Mais les comptoirs des pays voisins enfolent les compteurs des minerais dont ils n’ont pourtant jamais été producteurs…
Ah !
Trop c’est trop !
À quoi sert-il donc de fuir l’ennemi pour baiser la mort dans son lieu de refuge ?
À quoi ça sert de prendre un chapelet face à un ennemi qui a une roquette ?
À quoi ça sert d’abandonner son territoire sans avoir bouché la source de perpétuation générationnelle ?
À quoi ça sert d’éclairer l’ennemi en sachant qu’après il te tuera ?
À quoi ça sert de mourir et pourrir sans avoir défendu sa patrie ?
À quoi ça sert de fuir avec les innocents et fournir des renseignements à l’ennemi ?
À quoi ça sert de ne pas résister en sachant que l’ennemi est maîtrisable ?
À quoi ça sert, de se méfier de la guerre populaire, en sachant qu’elle apporte des résultats ?
À quoi ça sert, de prolonger le séjour des sorciers locataires, vecteurs de la mort, marche-pieds de l’ennemi, en sachant qu’ils nous tuent ?
À quoi ça sert, de négocier avec un diable qui veut t’imposer son petit-fils parce que lui, a vieilli ?
À quoi ça sert, de laisser ouverte la porte de secours, vers le mur d’où provient le renard dévoreur du cheptel ?
Et s’il faudra que les imbéciles viennent répondre à toutes ces questions à notre place, … Alors, il faudra qu’on cesse de nous appeler hommes !
Et s’il faudra que nous acceptions de vivre sous le joug hégémonique d’une minorité préfabriquée pour voler au Congolais son destin, …
Alors, il nous faudra l’appellation des cadavres… !
Congolais,
N’acceptons jamais que notre sang, notre terre, notre souveraineté, notre destin, notre dignité, … Soient escroqués, pour assouvir les appétits satanistes et criminels des cerveaux invalides et des âmes dépourvues de toute substance d’humanisme !
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