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Friday, September 27, 2024

RDC : INVASION DESTRUCTICE NEGLIGEE : EAC ENVAHIT LA RDC POUR FACILITER LE PROJET DE PAUL KAGAME

Le sommet de Luanda, qui s’est tenu les 23 et 24 novembre en Angola, « est un signe d’espoir » alors que les pays membres de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est se préparent à envahir le Congo sous la supervision intéressée des grandes puissances qui ont préféré de donner des accolades à Paul Kagame lors des divers sommets tenus en novembre 2022.

Dans un contexte où les Congolais n’ont pas voulu vivre MINEMBWE II dans le Nyiragongo en rejetant le don de Paul KAGAME de 30 millions de dollars destinés à la « construction d’un village moderne aux alentours de la ville de Goma » pour les réfugiés tutsis congolais vivant au Rwanda, « la force régionale restera dans les zones conquises par le M23 afin de faire accepter les projets de Paul Kagame et leurs mises en œuvre » dans l’Ets de la RDC.

Et comme les dirigeants de la Communauté de l’ Afrique de l’ Est (CAE) ont déclaré que la RDC manque d’ une force armée et d’une police nationale protégeant la population congolaise, et leurs forces y resteront « jusqu’à ce que le gouvernement congolais se constitue une armée et une police capable de protéger tout le monde » ; le protocole d’accord EAC oblige ses pays membres et leurs institutions de police d’ « unir leurs efforts contre la criminalité transfrontalière organisée et le terrorisme selon la signature d’un Mémorandum de coopération entre la police de la RDC et du Rwanda pour la sécurisation des frontières ». 

Nous vous rappelons qu’en novembre 2021, le peuple congolais sur toute l’étendue de la RDC avait contesté pour rejeter cet accord au « contenu flou ». La population avait commencé à soupçonner qu’il y aurait l’entrée des policiers rwandais qui sont venu pour sécuriser Goma. C’est pourquoi, en général, les jeunes du Nord-Kivu ont dit « non à cet accord qui a été conclu avec le Rwanda en violation de leur constitution », mais qui se réalise aujourd’hui à travers les forces régionales de l’EAC.

En prétendant que l’EAC manque de moyens pour « combattre le groupe terroriste M23 » et en demandant à l’ONU de financer leurs opérations dans l’Est de la RDC, les pays membres de la communauté de l’Afrique de l’Est justifient leur « complicité dans la guerre d’agression de la RDC »

Le but affiché pour les forces régionales EAC (Rwandaise, Kenyane, Ethiopienne, Somalienne, Djiboutienne, Burundaise, Tanzanienne, …) est de mettre de l’ordre pour que Goma revive encore le statut du « centre commercial, industriel, touristique, administratif et du carrefour régional pour les étrangers ». En un mot, un « Foyer de commerce pour les étrangers (les Européens) » qui convoitent le « gaz méthane du lac Kivu, le pétrole du parc de Virunga et sa faune, le sous-sol du Kivu et le sol de deux zones (I et II) Tutsi en RDC ». La ville de Goma qui, d’un noyau économique et touristique promoteur, elle est restée une « ville fantôme au profit du Rwanda ».

>> Lire : RDC : GOMA, SIEGE D’UN CONSEIL DE GUERRE POUR LE RWANDA

Les leaders de East African Community 2019 – Image de Africa Report

La machine de la balkanisation est déjà en marche

  1. L’armée ougandaise contrôle le Grand Nord (les axes Beni-Kasindi et Mbau-Kamango. Les troupes ougandaises (Opération SHUJAA) en RDC ont pris l’espace (Beni-Ituri) dans l’étau des enjeux pétroliers et géopolitiques qui sont en train d’orienter forcément le « Graben Albertine » vers la mer rouge et ce, au moyen de deux pipelines. Le premier relie Lamu (Port du Kenya) et le sud Soudan via Islolo et Nakokek. Le second pipeline envisagé va relier le port de Mombasa (Kenya) au Graben Albertine ou la vallée de la Semliki, riche en pétrole que convoitent les multinationales occidentales (américaines, Israéliennes, françaises, canadiennes, anglaises) qui utilisent Museveni et Paul Kagame ;
  2. L’armée rwandaise occupe le territoire de Rutshuru, une partie du territoire de Bwito et une partie dans le Nyiragongo ;
  3. L’armée kenyane contrôle la ville de Goma et l’aéroport international ;
  4. L’armée burundaise contrôle la plaine de la Ruzizi ;
  5. Le Mbororo du Sud-Soudan sont dans le Haut-Uélé.

Si Kagame et ses alliés ont pu jouer cette dernière carte, c’est parce que la présidence de Félix a facilité la tâche en transférant ses responsabilités envers le peuple congolais aux dirigeants de l’EAC, de la SADEC, de la CIRGL et de l’UA, alors que leur seul but est de protéger leurs propres intérêts au Congo au détriment des intérêts du peuple congolais.

On dirait que le gouvernement congolais est surchargé et inaccessible aux habitants des provinces orientales du Congo. Les populations de l’Est sont imposées ainsi de tourner vers l’Afrique de l’Est [Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, etc.]

>> Lire aussi : RDC : KAGAME, UNE MENACE CONSTANTE POUR LA SOUVERAINETE ET L’INTEGRITE NATIONALE DU CONGO

Il n’est pas encore trop tard ! On peut encore sauver ce pays.

La réponse aux problèmes du Congo est entre les mains des Congolais, pas à Nairobi ou ailleurs. En principe : « On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés ».

A la lumière de la situation de l’Est en République démocratique du Congo, le peuple congolais est appelé à un soulèvement populaire pour :

  • Dire « non » au participation de la RDC comme pays membre de l’EAC ;
  • Protester (population) contre les forces régionales présentes en RDC et exiger leur retrait immédiat dans l’Est de la RDC ;
  • Éviter (Commandement de l’armée congolaise) de déployer des forces kenyanes dans des zones stratégiques de la ville de Goma ;
  • Continuer (gouvernement congolais) l’option militaire et mettre fin au processus de Nairobi et de Luanda ;
  • Maintenir (Défense nationale) les positions d’attaque sans l’aide de la coalition des forces étrangères et se faire aider par les groupes d’auto-défense locaux ;
  • Procéder (gouvernement congolais et l’ONU) à l’installation d’une Justice transitionnelle en RDC [pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, en vue d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation] ;
  • Relancer (Justice militaire de la RDC) les mandats d’arrêt émis contre les dirigeants de l’ancien mouvement rebelle étranger [M23] ;
  • Rompre (Ministère des Affaires étrangères) les relations diplomatiques avec les pays membres de l’EAC et rappeler les ambassadeurs de la RDC.

Aucune puissance ne peut assujettir un peuple déterminé et prêt à défendre les terres de ses aïeux. Dire « non », c’est avant tout dire « oui » à vous-même et « protéger ce qui est important pour vous ».

©2022- Rédaction Leo Njo Leo News

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