Après les recommandations des Experts des Nations Unies pour que les soldats du groupe terroriste M23 soient amnistiés et intégrés dans l’Armée Congolaise, c’est au tour de Vital Kamerhe de « rassurer le M23 qu’ils répondront favorablement à leurs demandes de représailles ».
Dans un meeting tenu le 14 septembre à Kanyabayonga, sur le territoire de Rutshuru, le président national de l’UNC, Vital Kamerhe, a rappelé que le gouvernement congolais était « conscient des problèmes du M23 ». Cependant, on ne peut pas s’attendre à ce qu’un père (gouvernement congolais) fasse quoi que ce soit en lui « mettant le coup de canon à sa tête ».
Le groupe rebelle M23 qui a été déclaré par le gouvernement Congolais comme un « mouvement terroriste », selon Kamerhe, ce groupe rebelle étranger est désormais considéré comme « un enfant qui pointe une arme sur son père pour revendiquer ses droits ». Le gouvernement congolais « se soumet automatiquement à ses exigences » en légitimant ce groupe rebelle étranger soutenu par les agresseurs de la RDC.
Arrêtez le fanatisme, réfléchissez !
En réponse au soutien et à la loyauté du public, Kamerhe a déclaré qu’ils se réuniront autour d’une table et discuteront des problèmes des jeunes du M23. Mais, c’est ce qui se passe à Nairobi.
A part répéter tout ce que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a mis en place, Kamerhe n’a rien de nouveau à dire aux gens de l’Est à part ses courtisanes et ses fans aveuglés qui veulent l’entendre parler. Quoi qu’il en soit, l’ONU, la SADC, Kinshasa et Nairobi suivent de près la question du groupe rebelle M23.
« Au moment où le Conseil de sécurité a demandé au gouvernement du Kinshasa de « s’attaquer aux facteurs sous-jacents et mettre en place des solutions durables pour les réfugiés congolais vivant au Rwanda et personnes déplacées à l’intérieur du pays, notamment leur retour volontaire, sûr et digne et leur intégration dans leur communauté d’origine (Texte de la déclaration présidentielle S/PRST/2022/4) » ; le président Félix Antoine TSHILOMBO veut voir la RDC, le pays qu’il dirige, un pays où règnent la paix, la sécurité et l’hospitalité, parce que le Congo a toujours été hospitalier ».
« Lors du sommet tripartite RDC-Rwanda-Angola à Luanda le 6 juillet, « la voie officielle n’a pas été tracée pour résoudre le conflit entre le Rwanda et le Congo », mais uniquement pour « mettre en place des solutions durables pour les congolais vivant au Rwanda » et « faire pression sur le gouvernement congolais pour qu’il respecte les accords signés » ».
Dans sa tournée dite de paix, partout où Kamerhe passe, il se vente de plaider pour que la paix revienne à l’Est du pays là où la MONUSCO a échoué et créer des conditions de vie favorable pour le peuple congolais. Il invite la population de l’Est de s’aimer et à cohabiter ensemble sans discrimination pour que la paix revienne à l’Est du pays.
Cela signifie « aimer les ennemis du Congo et vivre côte à côte dans leur célèbre Nouvelle Province Tutsiland », qui comprend les régions ciblées par sa tournée de paix.
©2022–Didier Amani SANGARA Leo Njo Leo News
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