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Friday, October 18, 2024

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RDC : KINSHASA, LA CAPITALE DE LA FRANCE

Depuis l’élection de Félix Tshisekedi comme Président de la République Démocratique du Congo, Kinshasa est devenue une destination pour les visites diplomatiques des dirigeants mondiaux, y compris des présidents français. Tout a commencé avec François Hollande, puis le président Emmanuel Macron, et enfin Nicolas Sarkozy.

Symbole d’amitié et responsabilité

Certains contacts diplomatiques sont limités non seulement aux affaires mais aussi à certaines responsabilités que la France a en rapport avec la situation politique actuelle en RDC. Les 22 et 23 mars, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a visité Kinshasa et a été accueilli par Félix Tshisekedi. Plusieurs questions, notamment les intérêts économiques et la crise avec le Rwanda, ont été au cœur de leurs discussions. Au cours d’une discussion sur la situation régionale, l’ancien président français a suggéré à son hôte qu’une rencontre avec Paul Kagamé soit organisée. Ce dernier ne s’est pas opposé, mais il a réitéré ses exigences précédentes le retrait du M23 du territoire congolais et le retour des réfugiés.

Nicolas Sarkozy n’a pas insisté, mais il a été surpris par la forte détérioration des relations entre Kigali et Kinshasa, malgré le fait que le mandat de Félix Tshisekedi a commencé par une réconciliation avec Paul Kagamé. Cependant, la visite de l’ancien président français n’a pas été due uniquement à la crise entre les deux voisins. L’importance des affaires sur l’ordre du jour de ce président était ressentie. Nicolas Sarkozy a été accompagné par le directeur général adjoint de Betclic Sport, Julien Brun, qui prévoit de s’établir en RDC dans les prochains mois, selon nos informations. C’est ce qui a été discuté avec le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et le ministre des Finances Nicolas Kazadi.

L’histoire a conquis la France.

La visite de Nicolas Sarkozy coïncide parfaitement avec la détérioration des relations entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Bien que les médias de Kinshasa prétendent que cette visite a été planifiée depuis trois ans, beaucoup de gens doutent de cette version des événements. La France est dans une position difficile pour intervenir dans le conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. La France s’est établie comme médiateur entre Tshisekedi et Kagamé. Kinshasa a accusé Kigali de soutenir la rébellion du M23 depuis la reprise des hostilités, ce que Kigali nie catégoriquement. Il s’agit également de repositionner la France à l’avant-garde d’une région où elle est en compétition avec les Américains et, de plus en plus, avec les Russes.

Le président congolais entretient des relations cordiales avec l’ancien président français. Les deux hommes avaient prévu de se rencontrer à Kinshasa depuis plus d’un an, mais un premier voyage a dû être reporté en raison de la visite d’Emmanuel Macron le 4 mars. Le 17 mars, les négociations ont repris. Le mouvement, qui avait été renouvelé pour le 21 mars, était finalement prévu pour le lendemain à la demande de la partie congolaise. Pierre Régent était également allé à Kinshasa vingt-quatre heures plus tôt pour finaliser les détails. Les prochains jours dévoileront enfin le résultat de toutes ces visites de présidents français à Kinshasa, mais l’hypothèse la plus probable semble être la médiation entre ces deux pays historiquement liés.

©2023 – Eric KUIKENDE, LNL NEWS

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