Le Conseil de sécurité des Nations Unies enverra une délégation à Kinshasa le 9 mars pour évaluer le situation politique et sécuritaire dans le pays, plus particulièrement à l’Est de la République.
La délégation sera conduite par la France, dont le représentant à l’ONU est le diplomate Nicolas de Rivière, et le Gabon, représenté par Michel-Xavier Biang, chargé du comité des sanctions. La délégation sera composée des quinze pays membres de l’instance onusienne. Le 11 mars, elle pourrait se rendre à l’Est de la RD Congo.
Cette dernière visite reste toutefois incertaine en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu, où le les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont « démontré leur incapacité à modifier l’équilibre des forces contre le M23 groupe terroriste ».
Selon nos informations, une délégation du Conseil pour la paix et la sécurité (CPS) de l’Union des États africains devrait arriver à Kinshasa à la mi-mars. Cette organisation, actuellement dirigée par la Tanzanie, a été relativement « peu impliquée » dans le conflit en cours entre le Rwanda et le RDC, qui est alimenté par le M23.
Il lui a valu les critiques formulées par le président congolais Félix Tshisekedi, dont le dernier CPS était particulièrement a pointé du doigt lors du sommet de l’UA en février.
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